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Werber , Bernard 
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Michael Pinson, le héros des Thanatonautes, de L'empire des anges et de Nous les dieux, continue avec ses acolytes son « Dieu Academy ». Ce Dieu Academy, aussi apellé « jeu d'Y », consiste pour 144 personnes triées sur le volet à gérer un peuple sur une réplique de la Terre. Périodiquement, le ou les plus incompétents sont éliminés du jeu. Mais gérer un peuple, ce n'est pas toujours suffisant pour ces éléves-dieux qui se demandent qui est le maître de leur professueurs, les dieux issus de la mythologie grecque.
Bernard Werber se prend, livre après livre, pour un philosophe à sa façon, s'amusant à remettre en cause nos opinions sur la religion, sur les dieux, en s'interrogeant sans cesse sur l'infiniment grand et l'infiniment petit. « Et vous, à la place de Dieu, comment referiez-vous l'Histoire? » C'est la question qu'il pose à ses apprentis-dieux, et à son lecteur par l' intermédiaire des aventures que vivent Michael et les autres qui ont la tendance fâcheuse à répéter l'Histoire telle qu'ils la connaissent.
Werber est un habile conteur d'histoires. Mais il s'essouffle. On est loin du talent et de l'innovation de l'auteur dans Les fourmis ou Les thanatonautes. L'intrigue devient un peu plus facile à deviner, le style commence à s'essouffler. Quand aux petites « leçons » regroupées dans les articles de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu, elles ont perdu de leur saveur. Werber n'a jamais eu une plume de grand écrivain, mais une vraie habileté pour mélanger le romanesque et ses réflexions sur des domaines qui lui sont chers. Mais on retrouve dans ce titre à nouveau des idées qui ne sont plus neuves. Un personnage qui écrit un roman avec la même genèse que Werber pour ses Fourmis, un personnage qui utilise le monde virtuel pour progresser, l'idée de révolution tranquille. Voilà des idées qui sont, certes, bien intégrées au roman, tout à fait justifiées, mais que l'on connaît déjà...
Inévitable si vous avez lu les précédents volumes, lisible sans avoir lu les précédents, il s'agit là malgré tout d'un roman facile à lire qui mérite quelques heures d'attention.
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Cédric Blanchard
(15 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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8/1/2006
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