Pierre Merlin reste inconsolable depuis la mort de sa femme. Il ne communique presque plus avec ses collègues de travail et se rend au cimetière un jour sur deux. C'est lors d'une de ces visites à sa défunte épouse qu'il croise un curieux personnage qui prétend connaître le secret pour faire revivre «ces chers disparus». N'y croyant d'abord pas, Pierre Merlin finira par se décider à avoir recours aux services du dénommé Jéobald Bornimus. C'est alors que le cauchemar commence... Voilà qui me réconcilie avec Andrevon (voir la critique de Ce qui vient de la nuit). Ses romans de fantastique sont toujours aussi agréables. Il sait faire monter la tension de façon progressive (à la limite les meilleurs moments de ce livre sont ceux où il ne se passe presque rien). Le personnage principal est tout à fait réaliste (banal si j'ose) et le style sans défaut. Bien sûr je
préfère un bon vieux roman de SF à du fantastique mais on peut quand même pas se limiter à un seul genre (quoique...). À lire.