J'ai découvert ce recueil de nouvelles par hasard dans une bibliothèque de Toronto. Un mot pour les décrire? Délicatesse. Henri Bosco, avec simplicité, nous raconte des histoires (« Une simple halte »). Il prend son temps. On se laisse bercer : le vent de Provence, le petit Marcellin qui découvre le dessin... Une époque révolue sans doute (nous sommes vers 1920), et alors? Pour un peu, on serait jaloux du narrateur… Sa générosité nous en empêche. On lui dit merci et on emprunte avec lui le vieux sentier entre Grangette et Orgeval… avec un chapeau de soleil.
Le rameau de la nuit est un roman d'une poésie et d'une densité rarement égalées. L'histoire n'est pas importante en elle-même; ce qui importe, c'est le style de l'auteur; la façon unique qu'il a de nous envelopper dans son monde, un univers de sensualité, de passion destructrice et de mystère allant jusqu'au fantastique. On ne sort pas tout à fait indemne d'un tel récit. Il est dommage qu'Henri Bosco n'ait pas plus d'audience de nos jours.
Mes dernières et mauvaises impressions pour une lecture : Un rameau de la nuit de Henri Bosco. En lisant ce livre, j'ai eu des doutes sur mes facultés intellectuelles... peut-être est-ce un mauvais passage, mais je n'ai rien compris de l'histoire! Je ne vais pas m'étendre mais Henri Bosco ne mérite pas plus que 1/5. J'aimerais lire les critiques de ceux qui auraient déjà abordé cette oeuvre...