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Zola, Émile
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Je ne sais pas pourquoi, mais on parle beaucoup moins de ce roman que des autres. Or, Dieu sait à quel point Zola était attaché à la peinture et à l'école impressionniste, qu'il soutenait.
C'est l'histoire d'un peintre impressionniste et de sa famille. Zola en profite pour décrire les rapports de son époque avec l'art. On sort à peine de l'Empire, avec son art majestueux (Thomas Couture et son gigantesque Déclin de l'Empire romain à Orsay) voulu par Napoléon III. Sous la IIIe République, le « Salon » est toujours censé être le reflet de ce qu'est l'art en France. Mais les places y sont chères; aussi on retrouvera d'abord les impressionnistes au « Salon des refusés ». Claude Lantier fait bien sûr partie des refusés, mais même chez eux, la place qu'il occupe est petite.
Son drame est qu'il n'arrive jamais à terminer un tableau. Celui-ci, arrivé au stade d'une grande réussite, se voit encore travaillé par son auteur au point qu'il en soit fichu!... C'est plus fort que lui et il ne perce pas...
Cézanne a cru se reconnaître en Claude Lantier et sa colère sera telle qu'il va définitivement se brouiller avec son ami de jeunesse Émile Zola.
Un très bon roman.
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Hubert Viteux
(225 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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Édition : Folio, 1983, 493 p.
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2/1/2007
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