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Coe, Jonathan
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J'étais impatiente de lire ce roman de Coe, me rappelant les magnifiques heures que j'avais passées avec La maison du sommeil et Testament à l'anglaise. J'ai été assez déçue! Ce livre est en fait paru en premier. On retrouve bien l'humour de l'auteur, son style de narration, mais personnellement, les tribulations de ce jeune musicien néo-punk dans le Londres des années 80 n'ont pas réussi à me passionner beaucoup. William, un jeune pianiste sans grand talent, venu s'installer à Londres avec tous ses rêves de gloire, assiste bien involontairement au meurtre d'un musicien par deux nains cagoulés... Extrait « Jamais de ma vie je n'avais éprouvé une telle terreur. Jamais. Aussi, malgré ma fatigue, il ne me fut pas difficile de continuer à courir. Et pendant que je courais, je n'arrêtais pas de réfléchir. J'ai voulu déblayer la voie en commençant par la partie la plus difficile : décrire ce qui se passa ce soir-là à Islington. Maintenant, bien sûr, la tentation serait grande de continuer sur ma lancée et de raconter comment tout cela s'est terminé, mais il y a quelques petites choses que je dois d'abord expliquer. Il faut que je parle de Madeline, de Karla, de Londres et des raisons qui m'avaient poussé à vouloir m'intégrer au groupe de Paisley. » (p. 33)
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Anne-Charlotte
(113 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
9/1/2002
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Coe, Jonathan
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William est un jeune musicien londonien à la recherche du succès. Mais ce dernier se fait attendre tandis qu'il continue à jouer dans un groupe sans âme, à habiter avec une coloc qu'il n'a jamais vue dans une banlieue londonienne austère. Un jour, par la plus grande des malchances, il assiste à un meurtre, celui du chanteur d'un groupe qu'il voulait intégrer. Une chose semble être à noter dans ce meurtre : les assassins. Ce sont des nains, au sens propre du terme. Voilà le prétexte idéal à William pour nous narrer sa vie, sa passion pour la musique, sa relation amoureuse et platonique avec une jeune bourgeoise. Jusqu'à la résolution finale plutôt inattendue. Des trois romans traduits en français de Jonathan Coe, celui-ci est le plus vieux. Bien que l'on n'y trouve pas toute la construction et la complexité de l'intrigue qui ont fait l'intérêt de La maison du sommeil et du Testament à l'anglaise, on se laisse porter par le narrateur. Ses déboires musicaux et sentimentaux nous divertissent sans qu'on se pose trop de questions. La résolution de l'intrigue policière, qui est le point de départ du livre, n'était même plus attendue par le lecteur. Et tout se conclut finalement assez vite. Il est tout de même heureux de constater que l'humour rehausse un peu l'ensemble du livre. Loin des uvres pour lesquelles l'auteur est connu, cette petite histoire policière se laisse lire sans pour autant qu'elle ait matière à marquer les esprits.
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Cédric Blanchard
(308 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Jonathan Coe critiqué(s) sur le Guide
Livre(s) de Jonathan Coe critiqué(s) sur le Club de lecture le BouquiNet
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