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monde n'est pas une marchandise, (Le) - Des paysans contre la malbouffe
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Bové, José et François Dufour et Gilles Luneau
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Soixante-huitard, « paysan » sur le Larzac, producteur de Roquefort, cofondateur du syndicat agricole La Confédération paysanne, née en 1987 de la fusion des « Paysans-travailleurs » et de la FNSP (deux mouvements trotskistes lambertistes), il devient un personnage médiatisé en août-septembre 1999 à la suite du démontage par ses militants du McDonald's de Millau.
Sous le fallacieux prétexte de militer contre les « OGM » (dont il ignore la nocivité, tout comme nous tous d'ailleurs, faute de pouvoir obtenir le résultat de recherches sérieuses et poussées), de guerroyer contre la mondialisation de l'économie et la politique américaine libérale d'ouverture des marchés et de lutter contre la « malbouffe », le leader de la Confédération paysanne, l'ancien militant trotskiste, auréolé par les médias, a délibérément choisi de faire endosser à McDonald's la responsabilité de tous nos ennuis. Tout désigné, facilement repérable, l'objectif est désormais commode à identifier... « Quand le sage montre la lune, l'idiot voit le doigt! »
José Bové présente le visage haineux d'une extrême-gauche en quête d'actions dangereuses et soutenues. Courant de pensée traversé par un « archéo-léninisme » aussi inquiétant qu'attardé.
Faites un don à une oeuvre caritative, plutôt que d'acheter ce torchon! Le talent de Bové est inversement proportionnel à sa capacité de nuisance...
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Gérard Briffoteaux
(première critique)
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Genre : Histoire, Géographie et Politique
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5/1/2004
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monde n'est pas une marchandise, (Le) - Des paysans contre la malbouffe
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Bové, José et François Dufour et Gilles Luneau
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Tout le monde connaît José Bové depuis que, le 12 août 1999, lui et ses copains syndicalistes de la Confédération Paysanne ont démonté un « McDo », devenu aujourd'hui le plus célèbre de France, celui de Millau. En moins de deux
ans, il est devenu une superstar médiatique (il a sa marionnette aux
Guignols de C+! ;-) ) et a su vendre son image pour faire passer son message.
Sa médiatisation et sa passion pour la cause qu'il défend l'emmèneront
détruire des champs d'OGM, s'opposer à la compagnie Monsanto, spécialisée dans
les OGM, et surtout bloquer (pas seul bien sûr, mais lui et tous les gens
du mouvement anti-OMC) la conférence de Seattle, ouvrant ainsi le bal des
contre-sommets de la mondialisation. (Le contre-sommet de Gênes et ses
débordements en sont une suite). Mais José Bové est plus que l'homme
médiatique qui a fait ses trois semaines de prison pour le démontage du
« McDo », qui cultive son image d'homme du terroir avec ses moustaches et son
air jovial, et qui a fait la une de tous les journaux avec cette photo où
on le voit souriant, brandissant ses bras menottés (photo de couverture).
Bové connaît très bien le monde rural, ses enjeux et son histoire. De par
son action syndicale de 30 ans, il a su imposer sa vision respectueuse des
terroirs, des produits de qualité, avec son fameux terme : la malbouffe.
C'est ainsi que dans ce livre, qui est un entretien avec Gilles Luneau,
spécialisé dans les questions agricoles, il aborde avec son compagnon de
lutte François Dufour les questions de la brevabilité du vivant, du poids
des syndicats, de l'histoire de la culture, d'un retour à des produits plus
individualisés (le « McDo » étant le symbole de la bouffe standardisée), du
productivisme à outrance qui fait des agriculteurs de simple travailleurs à
domicile à la limite de l'exploitation. Tout autant de sujets abordés par
les deux compères.
Le livre permet de cerner avec un peu plus de profondeur le discours de
José Bové, le discours de la Confédération Paysanne, son syndicat, et de
l'ensemble des agriculteurs qui refusent le système productiviste et qui se
retrouvent dans le discours de Bové. Bien sûr, le livre n'est pas des plus
objectifs - normal avec un intervenant pareil -, mais il a le mérite
de mettre en avant des choses que l'on ne sait pas forcément et présente
surtout une manière différente d'être agriculteur.
Porteur d'un message assez global - il ne se contente pas de parler du
Larzac -, José Bové se veut le porte-parole de la défense de l'identité
des terroirs, aussi bien à l'échelle locale que sur un plan plus mondial en
respectant les cultures vivrières, mis à mal par les pays industrialisés.
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Cédric Blanchard
(308 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Histoire, Géographie et Politique
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de José Bové critiqué(s) sur le Guide
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En ligne : 30669 visiteur(s)
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