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monde du bout du monde (Le)
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Sepúlveda, Luis
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Parlez-moi d'un superbe livre-objet dont les pages sont épaisses et veloutées et qui est illustré par Lorenzo Mattotti; je vous citerai Le monde au bout du monde. Parlez-moi de Sepúlveda et je vous dirai que je viens de le découvrir et que je l'ai trouvé délicieux. On commence par faire la rencontre d'un jeune garçon qui n'a qu'un souhait : se faire engager sur un baleinier. Ensuite, on retrouvera ce jeune garçon, devenu homme, vingt ans plus tard, à Hambourg, où il exerce sa profession de journaliste free-lance. Un matin de 1988, le télécopieur crache un message en provenance du Chili qui annonce le naufrage d'un bateau-usine japonais, le Nishin Muru. Le Nishin Muru est connu pour ses frasques pas trop religieuses en ce qui a trait à l'environnement et, surtout, aux baleines. Lorsque le journaliste apprend que la correspondante chilienne, Sarita Diaz, qui a télécopié le message, est probablement en danger, il décide d'aller lui-même sur le terrain. Court roman à saveur écologique, ce bouquin réussit à donner le goût de voyager dans le Chili natal de l'auteur jusqu'aux confins de la Terre de feu.
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Stéphanie Dubois
(74 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Seuil/Métaillé, 1999, 133 p.
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| | Date :
5/1/2002
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monde du bout du monde (Le)
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Sepúlveda, Luis
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Un journaliste chilien exilé à Hambourg se voit confier par Greenpeace la
mission d'aller se renseigner sur le naufrage d'un bateau-usine japonais à
la pointe du Chili dans une région riche en baleines. C'est pour ce
journaliste l'occasion de se remémorer des souvenirs lointains, des
souvenirs de son pays d'enfance, le Chili, avec ses habitants, ses
coutumes, ses légendes, et son amour de la mer et de tous ceux qui en vivent, y habitent et la respectent.
Comme toujours, Luis Sepúlveda nous entraîne dans sa région d'enfance. Son
livre est une occasion pour lui de rêver, tout comme pour nous. Il en
profite aussi pour nous faire passer (le journaliste semble être un
personnage assez autobiographique, comme par exemple avec Le vieil homme
qui lisait des romans d'amour) un message « écolo ». L'auteur se préoccupe
beaucoup de la sauvegarde la mer et du patrimoine de l'humanité.
Il dénonce sans complaisance les méthodes modernes et capitalistes d'exploitation de la
mer aux dépens de la conservation, des
traditions et des cultures de peuples qui ont vécu de génération en
génération avec la mer.
Encore une fois, l'auteur nous invite à voyager à l'autre bout du monde, et
c'est toujours un plaisir que de le suivre.
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Cédric Blanchard
(308 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Luis Sepúlveda critiqué(s) sur le Guide
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En ligne : 30495 visiteur(s)
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