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Huxley, Aldous 
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Un monde futuriste, où l'eugénisme est la norme. Les bébés sont «fabriqués» dans des fioles, et conditionnés dès la naissance pour faire partie d'une classe sociale dont la tâche est bien déterminée. On va des Alpha, qui sont l'élite, aux Epsilon, qui sont presque vus comme des sous-hommes.. Personne ne questionne le système de classe, car personne ne se sait être un individu. «Chacun appartient à tous». Les livres sont également bannis, on ne sait même pas qu'ils ont existé. L'histoire est vue comme un passé primitif, sans civilisation. La vocation de chacun est de s'amuser, d'être «heureux». Les hommes «d'avant» sont maintenus dans des «réserves à sauvages» tout à fait primitives. Puis le monde «civilisé» se retrouve peu à peu remis en question par quelques âmes clairvoyantes. Dans les deux cas la question qui se pose est: du moment que les gens sont heureux, ont-ils besoin d'être libres. Le besoin de liberté ne se faisant pas ressentir, pourquoi alors ne pas vivre dans un monde où tout est imposé et codifié, où l'on ne demande pas de penser, mais de seulement s'amuser, afin que la stabilité perdure. Si l'on ne sait pas que les livres ont existé, comment pourraient-ils nous manquer?? Le plus effrayant dans tout cela, c'est qu'on a l'impression, que oui, ça se tient, et que oui, un fou, dans un siècle peut-être, pourrait effacer tous les livres de la planète et recréer une humanité modelée pour être stable...
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Lyvia
(7 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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12/1/2008
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Huxley, Aldous
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« Le monde est stable, les gens sont heureux […] en sécurité [...] jamais malades [...] n’ont pas peur de la mort. Ils sont dans une sereine ignorance de la passion et de la vieillesse, ils ne sont encombrés de nul père ni mère, pas d’enfants, pas d’amants (tout le monde appartient à tout le monde), pas d’émotions violentes, et si quelque chose allait de travers, il y a le soma... »
Dans le monde unifié, quelques centaines d’années « après N.F. » (notre Ford). Suite à la terrible Guerre de 9 ans, « les gens étaient disposés à ce qu’on leur tînt la bride, pourvu qu’on puisse vivre tranquille […] Cela n’a pas été une très bonne chose pour la vérité, mais excellente pour le bonheur ».
Un monde parfait, où les bébés sont clonés à la chaîne, conditionnés de façon différente selon qu’ils appartiendront à une couche sociale prédestinée. Tout est planifié, tout est prévu. Le conditionnement est omniprésent, chacun est heureux de vivre dans sa « caste » et est totalement étranger à l’idée de pouvoir ou de vouloir en changer. Personne ne se pose de question, sauf Bernard, qui se pose des questions, et n’accepte pas de prendre le soma pour ne plus s’en poser.
Tout le monde unifié? Non, il reste, pour des raisons imprécises, une partie de la population qui n’a pas été « civilisée » et qui est parquée dans une réserve, où ils vivent comme avant N.F., en se reproduisant, oh horreur, par les moyens traditionnels. Bernard prend conscience de sa différence au contact de ces « sauvages », et particulièrement de John, qu’il ramène avec lui. John, qui est vu comme une bête curieuse, ne survivra pas à ce monde nouveau qu’il découvre.
Le meilleur des mondes a été écrit en 1933, ce qui explique les descriptions scientifiques, basées sur les connaissances déjà importantes de l’époque, avec des projections imaginaires à la Jules Verne (avions aussi rapides que nos jets, hélicos, fusées), mais justifie que la référence du Grand Maître original Ford soit le symbole de la lettre T, son dernier modèle, qui a marqué l’automobile comme produit de consommation à l’époque de l’auteur. Le style est celui du début XXe siècle, alourdi de subjonctif, et exagérément émaillé d’allusions à Shakespeare que le « sauvage » aussi bien que le grand « administrateur » connaissent de façon invraisemblable sur le bout des doigts.
On ne peut s’empêcher de penser à Un bonheur insoutenable de Ira Levin, qui, apparemment, s’est plus qu’inspiré du Meilleur des mondes .
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Krapouto
(5 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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| | | Date :
3/1/2007
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ajoutez votre critique |
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Huxley, Aldous
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Une vision troublante et intelligente de ce que pourrait être le monde de demain... À vous de juger si ce monde est meilleur que le nôtre.
Un monde basé sur l'équilibre social, un monde basé sur l'accomplissement de la tâche incombée, un monde où le clonage est le seul moyen de reproduction et où la maternité est tabou, un monde sans religion ni culture, un monde où à la naissance, l'emploi futur et la personnalité d'un individu sont déjà programmés, un monde où on est conditionné à être de bons citoyens, un monde où la copulation a remplacé la télévision, un monde où les relations hommes-femme n'existent plus, il n'y a que les amis et les partenaires de copulation, un monde où on ne peut être malheureux car le soma, cette drogue qui vous enlève la douleur et la souffrance, est toujours distribuée en masse.
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Xavier Laporte
(première critique)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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| | | Date :
1/1/2003
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ajoutez votre critique |
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Huxley, Aldous
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L'utopie par excellence! Pour les nucléides en vous (farce qui est parfois représentative de la complexité de ce roman). Vos notions de physiques (très loin dans le passé brumeux que représente pour moi le secondaire 4), de chimie (même année!) et autres sciences «naturelles» pourront être utiles. Une dose de concentration devra faire également partie de votre lecture, car ce roman demande une lecture très attentive: ce n'est pas un roman à l'eau de rose que vous pouvez lire en écoutant la télévision, rêver à l'homme riche... désolé, j'ai porté un jugement de valeur sur ce «genre» de littérature... Quoi qu'il en soit, Le meilleur des mondes vous conduira dans un futur de la Terre ordonné, où chaque «race» d'humains a sa fonction bien définie, sa quantité de consommation à atteindre, etc. Si vous voulez réfléchir, et Dieu sait que c'est une de mes passions, lisez ce livre!
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Nicolas
(86 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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| | | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
Livre(s) de Aldous Huxley critiqué(s) sur le Guide
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En ligne : 32443 visiteur(s)
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