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Grondahl, Jens Christian
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En 1977, à Copenhague, un jeune étudiant occupant un job à la gare centrale, voit débarquer une jeune femme venant d'Allemagne. Celle-ci lui confie la clef d'une consigne, et elle disparaît. Cherchant à la retrouver, il trouve dans la consigne un sac contenant une grosse somme en deutsche mark.
Quinze ans plus tard, marié et menant une vie de petit fonctionnaire, il retrouve la jeune femme par hasard.
Elle lui raconte alors son passé comme jeune fille au pair en Allemagne, du temps de la bande à Baader. Entraînée presque malgré elle dans un hold-up meurtrier, elle a fui ses compagnons d'extrême gauche et s'est également mariée en cherchant à oublier son passé.
Au moment du procès autant politique que pénal, elle devra affronter sa culpabilité, avec l'aide du narrateur.
On retrouve le talent intimiste de Grondahl, fait de petits détails racontant des histoires somme toute banales dans une ambiance petite bourgeoise, et la confrontation de la petite et de la grande histoire. La fuite en avant dans le combat politique n'est pas présentée comme la solution au mal de vivre.
Récemment à la télévision, on présentait le Danemark comme le pays où les gens vivaient les plus heureux. Les impôts y sont extrêmement élevés, la sécurité sociale veille à tout. Mais gare à ceux qui sortent du rang. Une forme de national socialisme scandinave, en quelque sorte. L'auteur, avec beaucoup de subtilité, semble lancer le message subliminal: méfions-nous du rabotage social, quelque soit le côté où l'on tourne la tête.
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Guy Capelle
(559 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Mystère et Policier
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Édition : Gallimard, 327 p.
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12/1/2009
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Grondahl, Jens Christian
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«Un jeune homme, occupant un job d'étudiant à la Gare Centrale de Copenhague, croise le chemin d'une jeune femme de retour d'Allemagne.» C'est son histoire qu'il nous raconte.
Après un an au pair, ne sachant que faire de sa peau et n'ayant aucune envie de rentrer chez elle où elle s'ennuie, Sonja vit avec un homme mystérieux qu'elle n'aime pas, mais qui la fascine. Elle fait des choses qu'elle ne comprend pas, mais ne pose pas vraiment de question. Quinze ans plus tard, rentrée et rangée au Danemark, elle revoit «le jeune homme» par hasard et lui raconte son histoire. Dans un journal, elle retrouve son ancien amant et une «copine» et comprend à quoi elle a participé. Un couple gauchiste a dévalisé une banque et tué un policier en 1977. Elle est tout d'un coup prise de remords et part assister au procès avec le copain d'il y a 15 ans, qui ne pose pas trop de questions, non plus.
Jusque-là, je m'ennuyais un peu. Les personnages ont l'air mou, sans motivation, sans envie; ils font parce qu'il faut bien faire quelque chose. C'est assez Duras. Et puis tout d'un coup ça bascule dans la philosophie psychiatrique: à partir de quand est-on coupable et jusqu'où? Qu'est-ce que la justice? Qui a tiré? Doit-t-elle se dénoncer? Du coup, nous nous rapprochons de Schlink en plus court et plus succinct. Est-ce mieux?
Je ne suis pas sure d'avoir bien compris où alors, je n'ai pas adhéré, pas été motivée par l'histoire.
Un livre qui me laisse perplexe.
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médée66
(173 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Gallimard, 2009, 204 p.
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| | Date :
1/1/2001
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