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Seierstad, Åsne
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L'auteur a vécu chez Sultan, libraire à Kaboul, après la défaite des talibans. Elle nous raconte la vie de Sultan, de ses deux femmes, de ses fils et de toute la famille. On y apprend leur mode de vie, les restrictions sous le régime des talibans, les faibles tentatives pour lutter contre les traditions passées et surtout la situation des femmes toujours soumises aux hommes. Il est difficile de changer des mentalités fortement ancrées dans les modes de vie. Je le recommande fortement.
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Micheline Quirion
(296 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Lattès, 2003, 348 p.
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12/1/2005
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Seierstad, Åsne
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Ce livre nous plonge dans l'Afghanistan des années 2000. L'auteur, journaliste norvégienne, ayant séjourné quelques mois chez Sultan, un libraire de Kaboul, nous raconte la vie de cette famille.
Ce n'est évidemment pas la vie d'une famille typique de ce pays puisque les trois quarts des Afghans sont illettrés.
Pourtant, on est plongé dans la vie quotidienne des Afghans d'après les talibans.
Le début du livre est bien mené et nous donne envie d'aller plus loin. Pourtant, parfois, il y a des longueurs, ce qui a émoussé mon intérêt.
Un livre qui nous plonge dans un univers qui nous est totalement étranger! À lire si l'on a envie de mieux comprendre un pays si différent du nôtre!
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Claudie de Saint Aignan
(9 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
6/1/2005
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Seierstad, Åsne
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La journaliste norvégienne rencontre Sultan, le libraire de Kaboul. Elle
s'intéresse à sa carrière qui a défié les règles des talibans : il a continué à
acheter et à vendre toutes sortes de littératures contrevenant à leurs édits,
démontrant courage et indépendence. Elle fait un pacte avec lui : elle
écrira un livre sur lui et pour ce, vivra dans sa famille pendant trois mois.
Ce qui commence comme un livre facile, décrivant de façon colorée la vie et
le commerce du libraire, devient, en fin du livre, un témoignage sur la vie
que ce patriarche, très conservateur chez lui, fait mener à sa famille, et
en particulier aux femmes - mère, belle-mère, soeurs et conjointes. Les
derniers chapitres sont un témoignage poignant sur la vie des femmes en
Afghanistan.
Ce n'est pas un grand livre, mais il vaut la peine pour l'aperçu intime qu'il
donne sur une culture qui nous est peu connue.
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Anne Anninger
(première critique)
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Genre : Fiction
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| | Date :
5/1/2005
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Seierstad, Åsne
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Traduit du norvégien, ce récit m'a beaucoup impressionnée par son humanité. L'auteur est, selon l'éditeur en quatrième de couverture, « grand reporter, plusieurs fois récompensée pour ses écrits sur le Kosovo, la Tchétchénie et l'Afghanistan. Avec Le libraire de Kaboul, traduit dans quatorze pays, elle a connu un succès sans précédent en Norvège. »
En novembre 2001, juste après la chute des taliban, Åsne Seierstad venait de passer six semaines en compagnie des commandants de l'Alliance du Nord, voyageant avec eux dans des régions et des conditions plus inhospitalières les unes que les autres. En leur compagnie, elle se rend à Kaboul. Dans une librairie, elle rencontre un homme élégant aux cheveux gris. Après des semaines de vie militaire, pouvoir feuilleter des livres et discuter avec un homme cultivé avait, écrit-elle, « un parfum de libération ». Après quelques visites à sa librairie, Sultan Khan l'invite à souper chez lui.
« En quittant les lieux, je me suis dit : ça, c'est l'Afghanistan. Cela vaudrait la peine d'écrire un livre sur cette famille.
« Le lendemain, je suis allée trouver Sultan dans sa librairie et lui ai exposé mon idée.
« - Merci beaucoup, s'est-il contenté de dire.
« - Oui, mais ça implique que je vive avec vous.
« - Je t'en prie.
« - Je devrai vous accompagner, vivre comme vous vivez, toi, tes épouses, tes sœurs, tes fils.
« - Je t'en prie, a-t-il répété. »
Dans son avant-propos, d'où est tirée la citation qui précède, l'auteur nous explique que cette famille n'est pas à proprement parler représentative de l'Afghanistan, puisque « dans un pays où les trois quarts de la population sont analphabètes, les libraires sont rares ». Toutefois, la vie familiale, les coutumes, le quotidien sont ceux des habitants de ce pays.
Le récit, auquel l'auteur a voulu donner l'aspect de la fiction, repose sur tout un vécu qu'elle a pu observer ou qui lui a été raconté par les protagonistes. Le texte qui en résulte est très agréable à lire. On se prend d'amitié pour les femmes : leurs malheurs, leur vie monotone et difficile. Par contre, leur manie de raconter des ragots (leur seule distraction) m'agaçait. Le contexte historique, avec tous les changements de gouvernement, passant par les communistes, les moudjahidin, les taliban, m'a laissée un peu étourdie et confuse, mais ce n'est pas le but véritable de ce livre, qui est de raconter la vie quotidienne d'une famille à Kaboul. Et ça, l'auteur le fait de façon passionnante. Son indignation face à la condition féminine et la manière dont Sultan (le chef de famille incontesté) traite toutes les femmes de sa famille transparaît, mais l'auteur précise souvent que les femmes elles-mêmes ne ressentent que peu de révolte, ce sentiment ne leur viendrait pas à l'esprit. Elles sont plutôt résignées, sachant qu'elles n'ont absolument aucun pouvoir.
C'est un livre qui laisse une forte impression d'un monde complètement opposé au nôtre et je le recommande vivement. Il est disponible en poche.
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Libellule
(63 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : JC Lattès, 2003, 348 p. , ISBN : 2709624753
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| | Date :
1/1/2005
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