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Giono, Jean
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Ce livre fait partie de la seconde époque de l’œuvre du grand écrivain qu’a été Giono. La première est davantage consacrée à une Provence que nous pourrions qualifier de « mythique » avec des œuvres comme Colline, Un de Baumugnes, Les grands chemins, Les âmes fortes. La seconde comprend des livres comme Le hussard sur le toit, Le bonheur fou et même L’Iris de Suse.
Il y a un véritable souffle épique dans Le hussard. La description du choléra, le véritable blocus militaire réalisé pour tenter de ne pas laisser la maladie gagner Paris et le Nord du pays, la création des lieux de quarantaine, la panique dans les campagnes, mais surtout dans des villes comme Marseille.
Angelo Pardi lutte tant qu’il peut contre ce fléau, aidé essentiellement par la fougue de sa jeunesse qu’il sent comme invincible. Pour la première fois aussi, Giono nous entraîne dans des problèmes politiques comme celui de la révolution des Carbonaro en Italie. Il poursuivra dans ce sens avec Le bonheur fou où nous retrouverons Angelo Pardi.
Un roman d’amour ?... Certainement ! Angelo Pardi va courir tous les risques pour Pauline.
Et puis, il y a la nature. C’est elle qui déclenche la maladie, qui la fait se répandre, mais c’est elle aussi qui reste tellement belle,tellement flamboyante et qui peut aider l’homme à survivre. Mais la nature est également éternelle et se contente bien souvent de jeter un œil contemplatif sur les choses.
Elle est, les hommes passent !
Suggestion(s) de lecture : Du même auteur : Le grand troupeau, L'Iris de Suze, Un de Baumugnes…
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Hubert Viteux
(225 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Gallimard, 1995, 495 p.
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10/1/2007
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Giono, Jean
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Angelo Pardi, jeune colonel des hussards, exilé en France, souhaite retrouver Giuseppe. Nous sommes en 1830, date à laquelle la Provence semble ravagée par une épidémie de choléra et les menées révolutionnaires des Piémontais. Angelo, accusé d'empoisonner les fontaines, se réfugie sur les toits de Manosque et contemple le paysage et les agitations humaines vouées à la mort. Au cours de son expédition, il rencontre une jeune femme et découvre le plaisir d'aimer.
C'est entre autres un roman d'apprentissage. Angelo part inexpérimenté. Il est confronté à l'esprit d'observation. Angelo est constamment voué au dépassement de lui-même, il recherche la liberté, la révolution, le bonheur du peuple et devient, à force d'expériences scientifiques, un médecin capable de guérir le choléra.
Le Hussard sur le toit est aussi un roman d'amour; Angelo et Pauline affrontent ensemble les dangers de la vie. Leur amour est consolidé par la guérison de Pauline.
Dans ce roman, la nature semble porteuse de messages, elle est capable d'annoncer un danger.
J'ai apprécié ce livre, je retrouve les idées de Giono. La nature est une force. L'humanité toute entière est menacée par la maladie. La quête d'Angelo, riche d'expériences, laisse entrevoir qu'il faut se battre pour la vie de l'autre au lieu d'observer le peuple mourir. Cette œuvre évoque le progrès de la science et de la médecine.
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Tinette59
(première critique)
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Genre : Fiction
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Édition : Gallimard, 1995, 498 p. , ISBN : 9782070362400
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| | Date :
11/1/2006
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Livre(s) de Jean Giono critiqué(s) sur le Guide
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