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Mauvignier, Laurent
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«Ils ont été appelés en Algérie au moment des "évènements", en 1960. Deux ans plus tard, Bernard, Rabut, Février et d'autres sont rentrés en France. Ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies. Mais parfois il suffit de presque rien, d'une journée d'anniversaire en hiver, d'un cadeau qui tient dans la poche, pour que, quarante ans après, le passé fasse irruption dans la vie ce ceux qui ont cru pouvoir le nier.»
Le livre commence par l'anniversaire et la «bavure» de Bernard, dit «Feu-de-Bois», devenu alcoolique et vivant plus ou moins aux crochets des autres. Rabut, son cousin, essaie de comprendre ce qui c'est passé et nous raconte, comme les souvenirs qui remontent, en désordre, revenant sur ce qu'il à dit, sur des détails, des précisions et d'autres histoires qui retracent le parcours de Bernard depuis sa jeunesse, avec des vides, des incompréhensions et surtout cette guerre d'Algérie dont ils ne peuvent rien dire. Personne ne les croirait, ou ce serait trop dur et on les ferait taire. Autant ne rien dire, faire comme si rien ne c'était passé et reprendre la vie comme avant. ou faire semblant. (Comme ceux qui rentraient des camps.).
Quand ils sont partis pour 28 mois, ils avaient dans les 20 ans, ne connaissaient pas grand-chose à la vie et étaient des "appelés". Appelés à quoi ? A se poser des questions sur la nécessité de cette guerre où on ne voit pas l'ennemi, sur les exactions des deux côtés. Plusieurs fois, l'auteur comparent les militaires français en Algérie aux allemands lors de l'occupation de la France. Intéressant!
Le sujet du livre m'a vivement intéressée c'est pourquoi j'ai fait un gros effort pour tenir jusqu'au bout malgré une écriture franchement chaotique. A quoi bon???
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médée66
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Genre : Fiction
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Édition : Les Éditions de Minuit, 2009, 281 p.
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| | Date :
2/1/2011
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