Une histoire bien menée certes mais qui ne met pas en avant l'égalité homme-femme. Marianne refuse toute séduction de la part de Michel mais se laisse dominer par la suite sans s'opposer ce qui est totalement contradictoire avec son attitude initiale. Sur ce point je pense que ce livre décevra toutes femmes qui comme moi prône la cause féminine. (A signaler trop de scènes sexuelles absolument pas nécessaires dans la majorité des livres de cette auteure).
Une histoire qui devrait intéresser tous les aficionados de l'e-mail. Marianne, sociologue en quête de travail, adresse un courriel à Michel, brillant professeur et écrivain. Celui-ci répond rapidement et on assiste à une escalade dans la séduction, menant à une interruption de leurs échanges (toujours virtuels). Comme Michel a de la suite dans les idées, il revient à la charge, et il propose à Marianne de l'accompagner à Nice pour un séminaire sur le Viagra (vous connaissez sûrement : les petits comprimés bleus). Marianne aura à y présenter une communication devant un auditoire de médecins.
Les choses se corsent pendant le voyage en voiture et lors de leur séjour à Nice. Le choix du sujet du congrès n'est pas anodin et permet quelques digressions bien senties sur les hommes et leur insupportable désir de domination. Sur la sexualité féminine également.
C'est brillant et intelligent.
Elisa Brune est belge et elle signe ici son septième roman.