Encore un auteur venu du Nord, avec des personnages aux noms
imprononçables. Le commissaire s'appelle Erlendur et se retrouve confronté à une énigme remontant à la Guerre Froide. Dans un lac en Islande, on a retrouvé un squelette attaché à un vieux poste de radio couvert de caractères cyrilliques. L'intrigue nous mène à Leipzig en RDA, où des étudiants islandais étaient envoyés pour faire des études, et accessoirement se faire endoctriner. Les désillusions du communisme sont décrites en parallèle avec celles de notre monde hypercapitaliste. La vie familiale chaotique du commissaire ne facilite pas son travail.
L'auteur est historien de formation, d'où son aisance à décrire un monde évaporé depuis la chute du mur de Berlin.