J'ai été époustouflée par la culture si vaste d'Alberto Manguel... Nous nous sentons fort humbles par rapport à tant de savoir. Je crois que l'ouvrage est à lire doucement, chapitre par chapitre... car il
est fort dense. Comment peut-on en arriver à connaître tant et tant sur la
littérature? Je crois bien qu'il me faudrait sept vies pour arriver à la
cheville d'Alberto Manguel!
L'auteur, qui a mis sept ans à rédiger cet ouvrage, nous transporte
dans les temps anciens où le livre tel qu'on le connaît aujourd'hui
n'existait pas encore. Des tablettes de pierre aux rouleaux, en
passant par les codex et les différentes formes que prirent les
livres au cours des siècles, il nous fait découvrir leur parcours
fantastique et les raisons qui ont fait aimer le livre à travers les
âges. Très intéressant pour les amoureux des livres!
Alberto Manguel a su rédiger un essai à la fois érudit et distrayant.
En partant de souvenirs personnels, il essaie de couvrir les
différents domaines liés à la lecture (l'écriture, l'imprimerie, les
lunettes, etc...)
On peut reprocher à l'auteur de ne parler que de ce qui
l'intéresse et de passer à côté d'autres choses, mais l'entreprise
était tellement ambitieuse qu'il savait que cette histoire ne
pouvait qu'être personnelle. Tout amateur de lecture y trouvera
forcément un intérêt et aura envie de lire les nombreux auteurs
cités, de relire Don Quichotte et Alice aux pays de merveilles.
Très savant, documenté et sérieux : tout sur l'histoire de la lecture.
Mais pourquoi y attribue-t-on à Oscar Wilde «Je ne lis jamais les
livres que je dois analyser : ils vous influençent trop», que
d'autres (Simon Leys, L'ange et le cachalot) attribuent à Tristan
Bernard? Qui a raison? Si vous connaissez la réponse,
, mail = osahms@wanadoo.fr , Merci!