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Gazier, Michèle 
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Le titre, dans sa simplicité, rend parfaitement compte du récit :
l'histoire d'une fille incapable d'être autre chose qu'une fille soumise à sa mère.
Prénommée par dérision Philomène par son père (c'est le nom d'une des
maîtresses de celui-ci !), qui s'enfuira après sa naissance, Antonia par une mère autoritaire et puritaine qui lui inculquera la haine de l'homme et de la chair, son seul acte d'autonomie sera de se faire appeler Marthe...
Après quoi, son seul désir sera d'éviter toute souffrance à sa chère
Maman si malmenée par la vie. Elle ne parviendra pas à suivre l'exemple de ses aînés qui, eux, réussiront à s'émanciper, et renoncera par exemple au métier dont elle a toujours rêvé : institutrice, elle qui aime tant les livres, pour devenir giletière...(sans doute, il en
fallait, à l'époque...).
Elle se mariera, pourtant, à un homme choisi par sa mère, mais qui
n'est pas un mauvais bougre.
Elle enfantera : «Par chance, dit la mère, c'est une fille.» et le
destin de celle-ci, probablement livrée à sa grand-mère nous fait frémir.
Le récit est sobre et pudique ; la fin, toutefois, est étrange, comme si l'auteur se désintéressait de son personnage et l'abandonnait à un sort qu'elle aurait mérité par sa passivité ?
L'image de la condition féminine, et les deux caractères ainsi tracés nous font dresser les cheveux sur la tête.
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Mildcat
(118 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
5/1/2010
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Gazier, Michèle
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Mais qu'est-ce qui a pris à Michèle Gazier de nous dépeindre cette fille qui n'aime pas la vie ?
Qui se laisse ligoter par sa bigote de mère ?
Les faits se déroulent il y a soixante dix ans, bien sûr, car de nos
jours, c'est de la science-fiction... C'était du temps où on n'avait pas la télé ! Impossible de déranger ses idées fixes...La mère, victime
elle-même de son esprit figé, n'offre guère à sa dernière fille qu'un
exemple doloriste et peureux... Et pourtant, miraculeusement,
sa fille aînée, s'en tire très bien... Elle a la chance d'avoir du «
caractère», alors que sa petite soeur Marthe, étouffée par sa mère, a
peur de son ombre !
C'est un sujet de jadis...Ni les filles, ni les mères ne ressemblent
plus à ces portraits caricaturés un peu hâtivement, me semble-t-il...
Ce n'est pourtant pas la finesse qui manque à l'auteure du Merle bleu. Inoubliable lecture qui méritait un 5/5.
En tous cas, ce livre se lit très vite.
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Wanda
(31 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
5/1/2010
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