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Kennedy, Douglas
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En exergue à ce roman, la phrase choisie remplit parfaitement sa mission.
«Tout ce qu'elle avait dit au commissaire était vrai, mais il arrive que rien ne soit plus faux que la vérité.» Georges Simenon: La Fuite de monsieur monde.
Cette histoire haletante, passionnante se révèle être une course effrénée après la vérité, ou le contraire on ne sait plus très bien tant Harry Ricks semble battu à chaque fois d'une encablure sur ses agissements. Le suspens règne en maître mais en même temps le lecteur est emporté, malgré lui, sur un terrain inhabituel, cela se produit tard dans la narration, ce qui explique encore plus ce décalage, cette perte avec le réel.
L'auteur nous tient bien au bout de sa plume et le vrai magicien c'est bien lui, et on le suit avec frénésie et palpitations.
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Jocelyne
(10 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
2/1/2009
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Kennedy, Douglas
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Harry Ricks est la version XXIe siècle d’Un Américain à Paris. Hanté par la perspective de vivre une existence bohème et artistique dans les quartiers rive gauche de la capitale, et quelque peu poussé dans sa démarche par de sérieux ennuis professionnels, il joint l’utile et l’agréable et casse sa tirelire pour réaliser son rêve de jeune homme. Son séjour dans la capitale va prendre des allures de descente aux enfers, un séjour des plus sombres brièvement entrecoupé des éclaircies que procurent ses rendez-vous avec une femme providentielle rencontrée dans un de ces mythiques « salons » parisiens.
Douglas Kennedy a eu le culot d’invoquer Simenon et son réalisme désenchanté en ouverture de son roman. Le lecteur est emmené dans une cavalcade endiablée de péripéties imprévisibles, et comme serré à la gorge, avec le personnage, dans l’impasse de sa situation inextricable. Je n’ai jamais lu d’autres romans de Douglas Kennedy, mais quelque chose me dit que ce doit être son meilleur à ce jour.
Si je me trompe, dites-moi avec lequel je devrais poursuivre, car son sens du rythme et sa façon de saisir les travers de l’âme humaine m’ont agréablement surpris.
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Olivier Le Page
(première critique)
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Genre : Fiction
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Édition : Belfond, 2007, 378 p.
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| | Date :
10/1/2008
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Kennedy, Douglas
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Ce roman commence comme un très bon Douglas Kennedy. Le héros, Harry Ricks, voit sa vie d'universitaire américain s'écrouler après une aventure qu'il voulait sans conséquence avec une jeune étudiante. Mais cette dernière se révèle plus machiavélique qu'il ne le pensait et détruit sa vie familiale et professionnelle. Le pauvre Harry ne voit pas d'autre solution que la fuite et part pour Paris avec quelques économies pour démarrer une nouvelle carrière, celle d'écrivain! Mais le destin s'acharne contre lui, Harry attrape une mauvaise grippe qui le cloue au lit et lui mange peu à peu ses économies, car l'hôtel est horriblement cher et les soins ne sont pas remboursés. Grâce à un clandestin turc, Harry recommence à croire en l'entraide, mais encore une fois, son allié disparaîtra.
Harry est seul, il repense alors à une adresse que lui avait conseillée un ami; une ancienne égérie des années 1970 tient salon, Harry pourra y rencontrer des compatriotes. C'est à ce moment que le roman bascule une nouvelle fois et que Harry fait la connaissance de la mystérieuse dame du Vème. Harry revit, reprend espoir, mais cette femme semble si insaisissable. Je ne peux vous en dire plus, mais c'est cette deuxième partie que je n'ai pas aimée; j'ai eu l'impression d'être dans un roman de Marc Levy!
La description du Paris des intellectuels est très bien rendue de la part d'un auteur étranger, chez qui on devine aisément un grand amour pour cette ville!
Difficile de noter ce livre : 5/5 pour la première partie, mais seulement 1/5 pour la fin, ce qui nous donne une moyenne de 3/5!
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Belfond, ISBN : 9782714441904
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| | Date :
7/1/2007
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Kennedy, Douglas
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On a retrouvé Douglas Kennedy.
Un prof de littérature américain se retrouve complètement paumé à Paris, dans le cinquième arrondissement, celui des immigrés de toutes origines. Il trouve un travail plutôt louche de veilleur de nuit, et loge dans une chambre de bonne. Il rencontre une mystérieuse Hongroise qui, peu à peu, lui devient indispensable.
Encore une histoire de loser, comme celle de L'Homme qui voulait refaire sa vie. Mais dans un cadre différent (j'ai bien aimé sa perception d'un Paris glauque très éloigné des clichés touristiques), et surtout, un personnage féminin inattendu. Pour ma part, j'ai marché à fond dans cette histoire. Peut-on encore vendre son âme au diable, en ce siècle de barbarie et d'intolérance religieuse ?
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Guy Capelle
(559 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Belfond, 378 p.
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| | Date :
6/1/2007
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Livre(s) de Douglas Kennedy critiqué(s) sur le Guide
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