Un policier dont l'intrigue importe moins que le style : flamboyant, imagé, foisonnant, original.
Michel vit seul à Lyon. Il y fait très chaud au mois d'août. Il se bat avec son frigo à la porte récalcitrante. Il écrit une lettre à sa mère adoptive. Il a l'intention de se suicider. Mais d'abord il envisage quelques emplettes. Il devient voleur au magasin Carrefour du coin. Il embarque une auto-stoppeuse. Le lendemain ils se réveillent dans le même lit. Fin du premier chapitre. Il y aura d'autres femmes, un enlèvement d'enfant, la rencontre d'un pianiste de génie qui veut faire écrire par Michel ses mémoires avant de mourir. Car celui-ci est écrivain et musicien. Jean-Sébastien Bach l'accompagne dans ses pérégrinations.
Il a même écrit un livre sur l'Art de la fugue du susdit.