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Radiguet, Raymond 
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Un livre qui fit scandale à sa parution, puisqu'il narre les amours
d'un jeune homme et d'une femme mariée à un soldat qui combat sur le front !
De nos jours, on y verra surtout l'aventure de deux très jeunes gens
(âgé de 16 ans, il est en classe de 2nde, et elle en a à peine 20),
emportés par leur passion dans une aventure qui les dépasse, dont ils ne mesurent pas les conséquences et qu'ils ne sont pas, lui surtout,
capables d'assumer.
Le récit, très dépouillé, appartient à la plus pure tradition du
roman d'analyse psychologique (citons, je n'y résiste pas, La Princesse de Clèves), sans fioritures ni descriptions pesantes.
Ecrivant rétrospectivement à la 1ère personne, le narrateur n'essaie
pas de masquer les défauts du jeune homme qu'il fut, dont la passion
égoïste et irresponsable ne pouvait être que funeste, mais c'est en
quelque sorte une description clinique, jamais moralisatrice.
A (re)découvrir.
Raymond Radiguet est mort à 20 ans, après avoir écrit un second roman : Le bal du comte d'Orgel.
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Mildcat
(118 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Roman historique
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| | | Date :
1/1/2010
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Radiguet, Raymond
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J'ai beaucoup aimé ce livre dans son ensemble, l'atmosphère des bords de Marne. Le parallèle entre le fleuve si doux pour Radiguet, symbole de l'héroïsme de toute une nation, et les amours du narrateur. Quelques points particuliers m'intriguent. Les villes F... et J... ne sont jamais précisées. Radiguet aimait se faire photographier : en vacances, déguisé en laquais hindou ou avec un parapluie chinois, nu sur la plage. Dans Le diable au corps, le mot photographie apparaît quatre fois. Une photo de Marthe que le narrateur déchire par inadvertance provoque chez lui un état de transe lié à sa superstition et présageant la mort de Marthe. Une photo de Jacques à laquelle il est fait référence deux fois est qualifiée de « photographie en blanc ». Synthèse probable entre sa propre photo nu sur la plage (il fait référence, aux lignes suivantes, aux beaux hommes sur la plage), et une photo androgyne de Thora, qui deviendra Svéa dans le roman, nue sur un cheval avec un chapeau melon sur la tête dans un paysage de neige (deux pages plus loin dans le roman, il décrit une photo de la sœur jumelle de Svéa).
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Charles Frydman
(première critique)
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Genre : Roman historique
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| | | Date :
3/1/2005
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Radiguet, Raymond
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C'est l'histoire d'un adolescent qui tombe amoureux d'une femme plus vieille que lui et mariée. Ça se passe en 1914. Le mari de la dame est donc à la guerre. Ça se passe en France et on vit les émotions et les passions du jeune homme amoureux qui ne croit pas l'être. C'est un court roman, un
classique français que j'ai apprécié, sans plus. J'ai trouvé l'histoire plutôt banale et sans rebondissements. Par contre, ce que j'ai aimé, c'est certaines citations de l'auteur sur des émotions que j'ai déjà ressenties. C'est spécial de voir que quelqu'un écrit ce que vous ressentez
exactement, mais sans jamais avoir été capable de l'exprimer. C'est pour ces citations et cette description d'émotions que j'ai aimé ce roman. J'ai par contre trouvé que la longueur du roman ne me faisait pas accrocher aux personnages et pour moi, c'est très important. De plus, je ne trouvais pas leur liaison séduisante et je ne l'enviais pas. J'aime les histoires d'amour, mais quand elles me rendent jalouse si on veut. Donc, belle description d'émotion
mais roman fade et monotone.
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Cynthia Wiseman
(80 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Roman historique
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| | | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Raymond Radiguet critiqué(s) sur le Guide
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En ligne : 2590 visiteur(s)
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