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destin miraculeux d'Edgar Mint (Le)
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Udall, Brady 
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« Si je devais ramener ma vie à un seul fait, voici ce que je dirais, j'avais sept ans quand le facteur m'a roulé sur la tête. Aucun évènement n'aura été plus formateur. »
Grâce au zèle d'un jeune médecin, Edgar, jeune Apache américain, survit à cet accident et est aussitôt classé comme miraculé. Le livre est divisé en trois parties majeures : les premiers mois à l'hôpital, où il fera la rencontre de trois bougres; ces quelques années dans une école minable pour Amérindiens, où il se fera un ami; finalement, son adoption par une famille mormonne, où il aura ses premières expériences adolescentes. Edgar n'est pas un enfant de choeur; il vole et ment à loisir, par habitude. Mais il nous le raconte d'une si belle manière que ça semble tout naturel. Partout où il passe, Edgar fera de belles et de moins belles rencontres et vivra des choses hors du commun, dont il se sortira toujours indemne ou presque, miraculé qu'il est. Partout où il passe, Edgar écrit, note et pianote sur sa machine.
La majorité des thèmes abordés dans ces pages sont lourds et sérieux, mais sous la majestueuse plume de Udall et par le narrateur, Edgar lui-même, ça devient léger et rigolo. Rien ne semble affecter Edgar en profondeur, que ce soit la mort, le rejet, la crise de couple, la loi du plus fort, la drogue. La narration est superbe, tout étant ramené sous forme de souvenirs. Les chapitres commencent tous à la troisième personne (« Edgar a un jour... ») et finissent à la première personne, comme si le narrateur devait plonger dans sa mémoire, voir une image de ce qu'il allait nous raconter avant que tout défile.
Encore une fois, ce sont les personnages qui m'ont le plus marqué de ce livre. Edgar lui-même est tout à fait irrésistible. Quand il se tourne vers les mormons, on a presque envie de le suivre. Comment ne pas s'attacher à Art, un vieil homme qu'il a rencontré à l'hôpital? Ou même à Brady et à Jeffrey, le premier étant le médecin qui l'a sauvé, qui n'est pas tout à fait droit, et le second étant un drogué cinglé mais plutôt drôle?
Bref, c'est un livre rempli de petits et de grands malheurs qui m'a donné de petits et de grands instants de bonheur. Un livre que je conseille à tous, sans exception.
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Daniel Harvey
(15 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Albin Michel, 2001, 545 p.
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| | | Date :
1/1/2007
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destin miraculeux d'Edgar Mint (Le)
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Udall, Brady
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«< Si je devais ramener ma vie à un seul fait, voici ce que je dirais : j'avais sept ans quand le facteur m'a roulé sur la tête. Aucun événement n'aura été plus formateur. Mon existence chaotique, tortueuse, mon cerveau malade et ma foi en Dieu, mes empoignades avec les joies et les peines, tout cela, d'une manière ou d'une autre, découle de cet instant, où, un matin d'été, la roue arrière gauche de la Jeep de la
poste a écrasé ma tête d'enfant contre le gravier brûlant de la réserve apache de San Carlos. »
Roman inclassable, l'histoire d'un petit garçon qui vit en quelque sorte sa vie à l'envers. Il commence par (presque) mourir à 7 ans. Il passe de nombreux mois à l' hôpital, parmi les misérables de la terre, il aboutit dans un orphelinat où la violence tient lieu de trousse de survie, puis chez des mormons où il rencontre l'hypocrisie. Pour finir là où il aurait dû commencer : avec Rosa, sa mère adoptive « nous avons fait une chose toute simple : être bons et gentils l'un envers l'autre. Chacun allait chercher à boire pour l'autre. On disait "s'il te plaît" et "merci beaucoup", et puis "elle est jolie cette chemise". » Et voilà pourquoi Edgar ne devient pas fou.
Le livre démarre lentement, j'ai eu du mal à lire les 200 premières pages. Mais la suite vaut vraiment l'effort des 545 pages.
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Guy Capelle
(559 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
1/1/2004
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destin miraculeux d'Edgar Mint (Le)
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Udall, Brady
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Un jour de juillet, en pleine canicule, dans la réserve apache, Edgar, sept ans, va se cacher sous la voiture du facteur. L'auto démarre et fracasse la tête de l'enfant. Sa mère, trop occupée à écluser ses bières, ne vient même pas voir ce qui se passe... Emmené à l'hôpital, l'enfant, qui ne donne pourtant plus aucun signe de vie, est miraculeusement ranimé par le jeune docteur Pinkley, qui refuse que son premier véritable patient soit conduit à la morgue. « Tout le monde s'accordait à penser que ma survie, selon le point de vue où l'on se plaçait, était un miracle absolu, ou bien le fruit de quelque monstrueux hasard. Et on pensait également que le miracle n'irait pas au-delà de ma simple survie : il n'y avait aucune chance pour que je devienne autre chose que l'équivalent mental et physique d'un navet. » (p. 27) Et pourtant, après plusieurs mois de coma, contrairement à tout attente, Edgar se réveille. Il retrouve rapidement ses facultés et apprend même à lire. Mais il n'a plus aucun souvenir de son passé et écrire reste pour lui impossible. Art, son compagnon de chambre, lui offre alors une machine à écrire et dès lors, Edgar n'arrêtera jamais de taper. Considéré comme guéri, il est bientôt temps pour Edgar, l'enfant-miracle, de quitter l'hôpital, son milieu familier, pour un pensionnat...
Quelle histoire! Brady Udall a été comparé à John Irving et à Russel Banks. On y retrouve un petit je-ne-sais-quoi des deux, c'est sûr! En tout cas, c'est un roman avec lequel on ne s'ennuie pas, au personnage attachant (son doudou : un bloc de désodorisant pour urinoir... eh oui, on fait avec ce qu'on a!) et qui je pense, plaira à beaucoup!
La vie de ce petit Edgar n'est pas rose et souvent, on pense que vraiment, il n'aurait pas pu connaître pire. Ce pensionnat qui accueille tous les rebuts de la société est un endroit tout à fait effroyable! Mais ouf, rassurez-vous, la fin est belle, même un peu mélo...
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Anne-Charlotte
(113 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
4/1/2002
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destin miraculeux d'Edgar Mint (Le)
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Udall, Brady
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Brady Udall est un jeune écrivain américain, né en 1971, qui a déjà publié un recueil de nouvelles, Lâchons les chiens. Le miraculeux destin d'Edgar Mint est son premier roman, qui est comparé sur la quatrième de couverture au Monde selon Garp de John Irving.
Edgar est un petit garçon de 7 ans, métis né d'une mère apache et d'un père blanc. Edgar n'a pas de passé; sa deuxième vie, son destin miraculeux commence le jour de son accident. Caché sous une voiture, il a le crâne écrasé par la roue de la Jeep qui démarre. Edgar est donné pour mort, mais un médecin va s'acharner pour ramener Edgar à la vie; son coeur rebat mais il est dans le coma, dont il sortira plusieurs mois plus tard sans les séquelles qui normalement accompagnent cet état! La vie d'Edgar est un miracle, à tel point que celui-ci se croit investi d'une mission qu'il va mettre des années à accomplir! Bien que sa vie soit semée d'embûches, Edgar persévère! Sa confidente est une vieille machine à écrire qui l'accompagne partout, ainsi que la malle avec les milliers de feuilles qu'il a déjà tapées!
Edgar est un personnage attachant dont les aventures tiennent le lecteur en haleine pendant
plus de 500 pages.
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Albin Michel, 544 p.
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| | | Date :
avant 2001
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