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Nothomb, Amélie
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Les catilinaires sont une série de 4 discours célèbres de Cicéron prononcés pour attaquer son adversaire Catilina.
Juliette et Emile, deux joyeux retraités, ayant toujours vécus ensemble depuis leur tendre enfance, achètent la maison de leur rêve en pleine campagne près du village de Mauves. Leur projet de vie: vivre isolés de tous en communion avec la nature et leur amour. Malheureusement, c'est sans compter sur Palamède Bernardin, leur obscur voisin qui habite avec sa femme Bernadette infirme, à quelques centaines de mètres de leur paradis. Monsieur Bernardin, ancien médecin à la retraite, va, par sa présence quotidienne obligatoire de 16 à 18 heures chez notre gentil couple, perturber leur vie et leur amour....
Une satyre succulente nous rappelant que « l'enfer, c'est les autres »! On peut peut-être reprocher un effilochement du récit qui aurait gagné à être plus concis sur la fin en évitant les longues prises de conscience du narrateur.
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Vénus
(32 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
4/1/2007
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Nothomb, Amélie
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Certes, Amélie Nothomb déconcerte. L'intellectuel universitaire déteste alors que le lecteur populaire s'en délecte. Difficile d'oser avouer adorer Nothomb aujourd'hui dans un cercle de littérature bien-pensant, on vous rit au nez. Et pourtant, malgré le style simple, c'est du bonheur. Certes, on peut reprocher à l'auteur une certaine ressemblance, cependant, si l'on veut éviter cette dépréciation-ci, arrêtons nous sur deux de ses oeuvres : Les catilinaires, qui marque un extraordinaire travail de bonnes pensées, une lutte entre le beau et le laid, une peur et en même temps des sentiments, plein de sentiments... et Stupeur et tremblements, qui nous introduit dans la littérature critique et autobiographique. Conclusion? Snobs, s'abstenir!
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Anne-Christine Gernoux
(première critique)
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Genre : Fiction
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| | Date :
10/1/2004
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Nothomb, Amélie
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Des quelques romans d'Amélie Nothomb que j'ai lus, les Catilinaires est mon préféré.
J'apprécie énormément cette totale évasion, caractéristique du roman nothombien.Généralement, quand je lis, j'ai besoin d'une certaine évasion, mais qui n'est souvent que très limitée, notamment dans les ouvrages d'auteurs réalistes (que je respecte fortement d'ailleurs!)comme ceux de Maupassant, Zola , Balzac... Ici, ce n'est pas le cas. Nothomb trouve une situation théâtrale. On est complètement coupé de la vie. L'action se situe quasiment dans un lieu unique (la maison, qui est le but de la venue de notre couple). Bref, on a vraiment l'impression d'être dans un rêve.
L'autre aspect, pouvant aussi se rapprocher du rêve, c'est la présence de la dérision à la Ionesco.En effet, les personnages sont caricaturés, critiqus, et leurs portraits sont déformés, exagérés, car on ne les voit pas de manière neutre comme dans une écriture réaliste, mais du point de vue d'un narrateur subjectif, qui donnera à travers les descriptions ses propres impressions. Il ya en même temps à travers cela une présence de l'absurde de Ionesco, se retrouvant notamment dans le rituel(tous les jours à la même heure, le voisin vient) ou dans les descriptions exagérées des Bernadin ou dans le peu d'informations que l'on a sur eux , révélant une vie sans intérêt, telle le mythe de Sisyphe.
Donc à lire sur-le-champ.
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Romain Amoric
(4 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
7/1/2003
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Nothomb, Amélie
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Ce livre raconte l'histoire d'un couple qui s'installe à la campagne en quête de solitude. La récompense de toute une vie de labeur. Le couple est parfaitement heureux jusqu'à ce qu'il découvre leur étrange voisin. Celui-ci vient les visiter tous les jours de 4 à 6 sans toutefois avoir quoi que ce soit à leur dire et en manifestant des signes d'ennui évident. Cette intrusion deviendra de plus en plus dérangeante pour ce petit couple sans histoire. Je ne sais trop que dire de ce livre. Il ne m'a pas émue, n'y transportée, mais il ne m'a point ennuyée non plus. Comme toutes les oeuvres de Nothomb, ce livre se lit d'un couvert à l'autre et est dépourvu de longueurs. La seule chose dérangante serait, d'après moi, qu'elle lance le sujet de la connaissance de soi, au départ, et termine par ce même sujet sans toutefois l'exploiter à sa juste valeur; c'est bien dommage, cela aurait pu être passionnant. Suggestions de lecture: De la même auteur: Mercure, Cosmétique de l'ennemi, Métaphysique des tubes.
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Zut de Flut
(11 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
7/1/2002
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Nothomb, Amélie
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J'ai fini ce court roman, qui m'a laissé une impression mitigée.
L'histoire : deux petits vieux s'installent dans la maison de leurs rêves pour terminer leur
vie, croyant avoir trouvé le paradis terrestre en pleine nature. Mais c'est sans compter sur la
présence envahissante de leur voisin, qui s'impose chaque jour de 16 h à 18 h, dans le silence,
lançant des regards désapprobateurs et pleins de haine. Leur politesse et leurs habitudes très
profondément ancrées leur interdisent de le mettre à la porte, et c'est une vraie torture qui
s'installe.
Je n'ai pas aimé le style d'Amélie Nothomb, trop ampoulé à mon goût, trop artificiellement
précieux. L'histoire, agréable au début, m'a laissé un goût amer dans la bouche à la fin. Je
crois que j'ai trouvé dans ce livre la froideur que je reproche à beaucoup d'uvres dites
« littéraires » de la fin du XXe siècle. C'est noir, c'est vide, volontairement vide, plein de
préjugés. Je n'ai pas eu de réel plaisir de lecture. Je comprends qu'on puisse aimer ce genre
de livre, comme on peut aimer le mobilier et les intérieurs épurés, tout blancs et très froids,
mais moi j'ai besoin d'avoir chaleur et confort pour aimer vivre dans un endroit, ou pour aimer
un livre. :)
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Fabienne Pouliquen
(30 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
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Nothomb, Amélie
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Nothomb a un don. Celui de l'intrigue bien menée, bien ficelée.
N'empêche, je trouve cette dame, auteure à succès (même en littérature,
l'imposture ça existe, cf. Christine Angot), bien méchante. Je viens de
terminer la lecture des Catilinaires, on s'en doute, d'une seule traite.
Elle accroche. Elle émeut. Elle vous fera sursauter. Mais une fois de
plus, elle est méchante dans ses descriptions caricaturales, dans son
choix des mots. Quelle idée de surnommer une handicapée « le kyste »!!!
Madame Bernadin Bernadette, l'épouse de l'atrabilaire qui leur empoisonne
l'existence, vaut à elle seule le détour. Peut-être parce
l'auteure s'est-elle justement « arrangée » pour en faire une victime.
Nothomb, c'est pas de l'art, c'est de l'évasion, de l'épouvante de bas
étage, mais si ça fait votre affaire, vous serez bien servis. J'ai
particulièrement aimé Stupeur et tremblements, qui reste à ce jour son
vrai trait de génie. Le reste, c'est du balbutiement propre à son âge.
Parions que son prochain livre, Cosmétique de l'ennui (Albin Michel), ne sera que du
recyclage de ce qui a fait son succès dans ses premiers livres. Elle se
recycle elle-même, ça reste moins pire que de recycler d'autres comme
Calixthe Beyala, plagiaire internationale.
Suggestion(s) de lecture : Patrick Besson: Accessible à certaine mélancolie François Nourrissie: À défaut de génie Calixthe Beyala: Assèze l'AfricaineRéjean Ducharme :L'avalée des avalés
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Éric
(première critique)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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Nothomb, Amélie
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Imaginez. Vous êtes à la retraite. Avec votre moitié, vous n'aspirez qu'à
une vie loin de la société, dans la campagne, ou mieux en forêt. Un jour,
vous trouvez la maison de vos rêves. Vous vous y installez. Et dès le
premier jour, votre voisin frappe à la porte. Il entre, s'assoit sur votre
fauteuil, accepte votre café et ne parle pas, répond seulement aux questions
par un bref oui ou non, et sans aucune amabilité. Vous vous dites que vous
savez dorénavant à quoi vous en tenir avec votre voisin. Mais imaginez que
cet homme d'une impolitesse incroyable, que rien ne passionne, revienne s'imposer chez vous sans que vous puissiez faire autrement durant deux heures, de
16 h à 18 h. Voilà une belle forme de torture. Et comme c'est Amélie
Nothomb qui s'y colle, c'est à la fois violent et hilarant, très bien écrit
et très bien construit. (Les catilinaires, c'est le nom qu'on a donné aux discours de Cicéron prononcés contre de Catilina lorsque ce dernier essaya de renverser le
pouvoir dans les années 60 avant Jésus Christ; prendre Cicéron pour
référence, ce n'est pas rien.) Alors bien sûr, le livre est excellent, la
torture parfaite et les personnages touchants... Une fois de plus, l'écrivain belge nous en met plein les mirettes.
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Cédric Blanchard
(308 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
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Nothomb, Amélie
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Huis clos à quatre personnages, dont deux dont on ne saura rien pendant
150 pages!!! Ils n'ont pas de passé, pas d'histoire, pas d'avenir, juste un
présent fort absurde.
La lecture de ce livre a été pour moi une perte de temps, il ne m'a rien
apporté, il m'a beaucoup déçu; lu juste après Hygiène de l'assassin, je
m'attendais, vu le résumé, à une histoire bien plus passionnante, or j'ai
trouvé les personnages vides, et de ce fait l'histoire sans intérêt.
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Cathie
(première critique)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Amélie Nothomb critiqué(s) sur le Guide
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