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beaux mensonges de l'histoire (Les)
indisponible

    Breton, Guy  lister les titres de cet auteur 
  Chaque chapitre est présenté comme une discussion entre une non-initié en histoire de France, nommée Maud, et un homme plus érudit. Il explique à Maud, en s’appuyant sur les pensées d’Émile Faguet, que Jules Michelet n’a pas brossé un portrait précis de la Bastille. Il indique que Palloy était prêt pour la prise de la Bastille dès le 13 juillet ainsi qu'il en fait référence dans son journal intime publié en 1956 et aussi parce que Bertrand de Molleville l’a écrit dans ses Mémoires. Il indique de plus que la Bastille ne représentait pas beaucoup en 1789. Le roi en avait demandé sa démolition en 1784 puisqu’elle coûtait très cher et ne servait plus à grand chose. Ce fait se vérifie par le fait qu'un plan fut dessiné par l’architecte Corbet qui se trouve au musée Carnavalet. Breton continue son opposition à Michelet et plus tard à Louis Blanc en listant le personnel employé à la Bastille ainsi que les nombreux services et libertés accordés aux prisonniers. Il reproche à Michelet et à Blanc de n’avoir pas consulté les archives de la Bastille, soit des centaines de lettres qui démontrent à quel point la Bastille fut plutôt un « grand hôtel » (Breton p. 123) qu’une prison. Breton, en s’appuyant de nouveau sur Émile Faguet mais aussi sur Kléber Haedens, indique que les sources utilisées par Jules Michelet, soit les Mémoires du duc de Luynes, ne démontrent guère ce qu’il avance, bref, qu’il déforme la vérité. Breton poursuit en citant Taine, lui qui s’appuit sur des documents irréfutables tel les mémoires du baron de Besenval, de Bailly et de Dussaut, pour nous décrire plus précisément les événements du 13 et du 14 juillet 1789. Taine explique que les gens se sont réunis à la Bastille à la recherche de munitions et non pas avec l’idée de prendre la forteresse. Breton s’appuie sur les Mémoires du chancelier Pasquier afin d’expliquer à Maud qu’il n’y a eu guère de bataille et que nombreux sont ceux qui n'ont été que de simples spectateurs et explique ce qui s’est vraiment passé la journée du 14 juillet 1789 en citant les documents réunis par un historien libre et indépendant: Frantz Funck-Brentano.
Contrairement, aux commentaires de mon collègue monsieur Blanchard, ci-bas, j'aime bien le style employé par l'auteur dans cette œuvre. L'utilisation du dialogue a été plaisante et a réussi à illustrer les mythes de cette partie de l'histoire. De plus, je ne suis pas d'accord avec le fait qu'il manque de sources dans cette œuvre. Je comprends que mes commentaires sont restreint à un extrait de l'œuvre Breton mais à moins que ces 35 pages sont complètement différente du reste de l'œuvre je trouve qu'il est bordé de références et de bonnes sources.
  Steven R. L. Vachon (première critique)
 
Genre : Histoire, Géographie et Politique TOP
   Date : 4/1/2007 ajoutez votre critique

beaux mensonges de l'histoire (Les)
indisponible

    Breton, Guy  lister les titres de cet auteur 
  Certes, les mensonges choisis par Breton sont d'un intérêt inégal : du mensonge inconnu de moi ou anecdotique à celui très significatif d'une propagande. Mais, si les dialogues et la mise en scène des rectifications historiques sont lourdes, je n'ai pas été touchée par le ton de l'ouvrage.
De plus, dans l'édition France-Loisirs, des références bibliographiques suivent chaque anecdote - je ne les ai pas vérifiées! Personnellement, je regrette que Breton n'ait pas évoqué plus de mensonges.
  Laurence (première critique)
 
Genre : Histoire, Géographie et Politique TOP
   Date : 10/1/2005 ajoutez votre critique

beaux mensonges de l'histoire (Les)
2 étoiles

    Breton, Guy  lister les titres de cet auteur 
  Voilà un ouvrage qui partait d'un bon sentiment mais qui est tombé complètement à l'eau...
L'auteur veut, avec cet essai, mettre au jour quelques-unes des impostures, des mensonges de l'histoire. C'est ainsi qu'il nous révèle la vérité sur l'histoire de Marthe Richard, de Guillaume Tell. On apprend aussi que l'an mil n'a jamais fait peur, etc.
L'idée de l'auteur était bonne, mais la réalisation bien mauvaise. On ne peut pas le nier, l'Histoire a toujours été faite pour répondre à des besoins précis, souvent d'ordre politique. Elle a donc été écrite avec un parti pris qui fait que la vérité historique et les discours des manuels d'histoire ne coïncident pas toujours. Et vouloir, avec l'objectivisme d'aujourd'hui, retracer quelques-unes de ces erreurs est une bonne chose. Mais de là à prendre son lecteur pour un complet imbécile, il y a une marge. À lire l'auteur, les Français ne connaissent de leur livre d'histoire que les propos tenus par Michelet et les historiens de son époque. Pour information, Jules Michelet est né en 1798 et est décédé en 1874. Certes, son histoire de France a beaucoup influencé, mais les connaissances ont largement été remises à jour depuis. Et les gens sont plus au courant que l'auteur veut bien nous le faire croire. Il s'amuse finalement à démonter certaines croyances historiques qui ne le sont pas du tout, même s'il apporte, tout de même, quelques connaissances.
Et parlons un peu de la manière dont il s'y prend. Chaque chapitre est présenté comme une discussion entre une parfaite néophyte en histoire de France, qui n'a que des connaissances stéréotypées, et l'érudit qui n'hésite pas à étaler sa science. Résultat : des dialogues pitoyables, un ton condescendant assez fatigant et beaucoup de vent. Il ne reste plus qu'un travail à faire, celui de la vérification des sources de l'auteur, pour voir jusqu'où lui-même pousse le parti pris dans ses affirmations. Sources que l'auteur ne détaille pas beaucoup dans son ouvrage, alors que c'est la règle pour crédibiliser un ouvrage de ce genre.
Si j'émets ces critiques sur le fait que l'on n'apprenne pas beaucoup de choses et sur la solidité des propos tenus par l'auteur, ce n'est pas seulement parce que je fais moi-même des études d'histoire. C'est surtout parce que les propos de l'auteur semblent parfois un peu trop légers.
On découvre quelques petites anecdotes historiques et leurs histoires, pas assez à mon goût. Mais le style, disons-le franchement, catastrophique retire beaucoup d'intérêt à ce livre.
  Cédric Blanchard (308 critiques, cliquez pour les voir)
 
Genre : Histoire, Géographie et Politique TOP
Édition : Le Pré aux clercs, 250 p.
   Date : 4/1/2003 ajoutez votre critique


 

Livre(s) de Guy Breton critiqué(s) sur le Guide

beaux mensonges de l'histoire (Les)
beaux mensonges de l'histoire (Les)

 

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