Outre son prénom particulier, dû à un vers de Victor Hugo, Embrun a également une personnalité tout aussi étrange! Embrun fait peur, elle semble si insensible qu'elle en perturbe sa mère et son dernier amant, le seul qui ait su rester aussi longtemps dans l'entourage d'Embrun. L'institutrice se met en maladie pour éviter cet enfant qui semble être l'incarnation du Mal.
Les tendres chérubins ne sont pas tous des anges, le calcul et la méchanceté ne sont pas que le lot des adultes; Stéphanie Hochet nous le fait comprendre avec l'humour qui était déjà présent dans ses deux précédents romans. Cependant, j'avoue une nette préférence pour Le néant de Léon car je reproche à ce dernier roman de ne pas aller assez loin dans le personnage d'Embrun, qui reste cependant un personnage fascinant!
P.S. : Stéphanie Hochet est une amie d'Amélie Nothomb et on sent une certaine complicité dans ce roman entre les deux personnalités.