Glacial pendant 150 pages, ce roman atypique devient passionnant à la fin. Prentis est sous-fifre dans un vague bureau de la police londonienne. Son (petit) chef Quinn devient de plus en plus bizarre. Prentis mène une vie familiale qui est loin de le satisfaire. Cerise sur le gâteau, son père est interné en psychiatrie et semble atteint de mutité totale. On assiste à la montée de sa paranoïa par petites touches et on se sent de plus en plus mal à l'aise. Jusqu'au dénouement, où l'on se rend compte que personne n'est vraiment fou.
Ce livre a paru en français en 1992. Je ne sais pas si le dénommé Swift en a commis d'autres. Mais au vu de sa photo, je me demande s'il n'a pas lui aussi abouti dans un institut psychiatrique.
Hier soir, j'ai regardé sous mon lit. Il n'y avait personne.