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Mercier, Pascal
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L'auteur est Suisse, germanophone, et il enseigne la
philosophie à Berlin. Cela explique-t-il la lourdeur de ce pavé?
J'avais pourtant beaucoup aimé son Train de nuit pour
Lisbonne.
Un ténor est abattu en pleine représentation sur la
scène de l'Opéra de Berlin.
Le coupable: un accordeur de pianos fanatique
d'opéras. Il en compose, mais
sa musique n'a jamais été interprétée. Il est marié
avec une ancienne ballerine,
handicapée suite à un accident. Ils ont deux enfants,
des jumeaux, Patrice et Patricia.
Sur ce scénario qui en vaut bien un autre, notre
Germano-Helvète brode des variations
interminables sur la (non)rencontre, sur la
(non)communication, sur la (non)musique.
Le ténor est en effet un sale type: il a abandonné la
dame après l'avoir fécondée.
Doublement: voir supra les jumeaux. Cet acte
scandaleux signera son arrêt de mort.
Beaucoup d'effets de manche dans cette histoire
indigeste. Comme à l'opéra, les
personnages tournent en rond. Tout se passe dans
l'urgence. Pas une hyperbole
ne manque au tableau. Chacun à tour de rôle croit sa
dernière heure arrivée, se
trouve à court d'air, ou présente des insomnies rebelles.
Sans doute l'opéra italien provoque-t-il ce genre de
manifestations hystériques.
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Guy Capelle
(559 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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10/1/2010
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