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Vicomte de Bragelonne (Le)
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Dumas, Alexandre 
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Les trois mousquetaires, quarante ans plus tard.
Quelques longueurs: les amours de Louis XIV, les jalousies de
Madame, les intrigues de cour - c'est un peu long parfois, trop
délayé. Mais quand on retrouve les mousquetaires : quel plaisir,
quelle ivresse, quel talent!
La fin de Porthos (La mort d'un titan - chap. CCLVI) vous tire des
larmes de désespoir. Celles d'Athos et de son fils Raoul sont
poignantes. Celle de d'Artagnan prévisible.
Et puis, quelle émotion que cette amitié indestructible en dépit
des années et des chemins divergents pris par chacun des
protagonistes. Mais, Dumas, il y a motif à t'en vouloir: les quatre ne
sont réunis à aucun moment du roman. Nous aurions aimé les voir
chevaucher ensemble. Mais c'est cela ton talent aussi: les faire
vivre séparément.
Les derniers mots de Porthos: «Trop lourd!»
Les derniers mots d'Athos: «Me voici!»
Les derniers mots de d'Artagnan: «Athos, Porthos, au revoir.
- Aramis, à jamais, adieu!»
Les derniers mots du roman: «Des quatre vaillants dont nous avons
raconté l'histoire, il ne restait plus qu'un seul corps: Dieu avait
repris les âmes.»
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Patrick Leclère
(5 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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avant 2001
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