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Auster, Paul
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Je suis digue de cette lecture que je crois avoir mal compris. La lecture est ardue et ne m'a pas accrochée plus qu'il ne le fallait. Peut-être avais-je ouvert la page de couverture du livre en attendant d'être éblouie par un grand de la littérature américaine, mais ce ne fut pas le cas. Son écriture ne m'a pas émerveillée et je crois que je n'étais pas assez documentée sur l'auteur pour apprécier toutes les subtilités du récit. Je n'ai pas détecté de lien flagrant entre les trois textes de cette trilogie, si ce n'est la ville, New York, au vingtième siècle. Je suis consciente qu'il doit y en avoir un mais, à vrai dire, je n'étais pas assez intéressée par le texte pour me creuser les méninges trop longtemps. Enfin, je me laisserai peut-être tenter par Moon Palace, car on dit qu'il est beaucoup plus facile à lire. CITÉ DE VERRE On dit que ce roman est un des meilleurs du vingtième siècle. On trouve un auteur, Quinn, qui s'embarque dans une aventure mystérieuse lorsqu'il reçoit des coups de fil dans la nuit. La personne qui téléphone demande M. Paul Auster, un célèbre détective. Quinn décide alors de se faire passer pour Paul Auster. Il rencontrera alors Stillman fils, qui n'est pas très stable psychologiquement. Ce dernier lui dira qu'il craint que son père, qui sort de prison bientôt, ne revienne lui faire du mal. Quinn suivra donc l'ex-détenu pour protéger le fils. Deux éléments m'ont agacée dans ce roman. Pourquoi l'auteur utilise-t-il son propre nom dans son récit? Quand Stillman père débarque à la gare, Quinn aperçoit un autre homme qui lui est identique, à ceci près qu'il est habillé élégamment. Pourquoi n'y a-t-il pas de référence à l'autre homme dans le reste du texte? Stillmann père avait-il un jumeau? REVENANTS White engage Blue, qui devra espionner Black. Cependant, on assiste à l'espionnage réciproque des deux hommes, qui ne sera dévoilé qu'à la fin. Il est assez facile de deviner la fin dès la première cinquantaine de pages. L'auteur utilise des noms de couleurs pour baptiser ses personnages et même la rue sur laquelle les deux espions s'épient de leur fenêtre d'appartement : Orange street. LA CHAMBRE DÉROBÉE Fanshawe, l'écrivain, disparaît. Sa femme, Sophie, écrit une lettre au narrateur (sans nom), qui est l'ami d'enfance de Fanshawe, mais qui n'était plus en contact avec lui depuis longtemps. Le narrateur tentera de retrouver Fanshawe, tombera amoureux de sa femme et l'épousera. Après quelques années, Fanshawe le recontactera et lui donnera rendez-vous dans une maison abandonnée. Dans ce texte, on retrouve le Quinn du début en tant que détective privé ainsi que Stillman dans un bar en Europe, sans trop comprendre la raison de ces apparitions...
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Stéphanie Dubois
(74 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Books, 1990, 371 p.
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5/1/2002
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