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Rolin, Olivier 
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Martin se retrouve au début des années 2000 dans une voiture avec la
fille de son meilleur ami, décédé 20 ans plus tôt. Durant ce long (trop
long) trajet, il lui raconte ce que furent leurs vies de
révolutionnaires maoïstes en mai 68 et dans les années qui suivirent.
Ce livre m'a plongée dans une époque que je n'ai pas connue. Je m'y suis lancée avec curiosité car mes parents étaient gauchistes dans les années 70 (pas maoïstes comme ici, je suis sûre que pour eux, ça change tout, mais je ne pourrais pas expliquer les nuances malgré cette lecture). Le récit vient dans l'ordre dans lequel les souvenirs affluent. L'auteur se répète beaucoup. La narration oscille entre un «tu» s'adressant à Martin, et qui semble être une sorte de voix intérieure qui juge (sans
certitude), et un je/tu, le dialogue - ou un presque monologue entre
Martin et la fille. J'ai trouvé ce style de prime abord surprenant, puis
lassant et à la fin très ennuyeux.
Bonnes lectures et bon courage à ceux qui seraient éventuellement
bloqués quelque part à cause du nuage, j'espère que vous aviez emporté
des réserves de lecture!
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Sonia Safian
(18 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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4/1/2010
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