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Sans titre de solitude
4 étoiles

    Cornec-Orieska, Corinne  lister les titres de cet auteur 
  Le recueil se divise en deux temps : « Les soleils s'endorment seuls«  et « Vide bleue ».
Corinne Cornec-Orieska s'amuse à travers les ombres à rechercher le rêve perpétuel; si nous ne vivons pas de rêve, nous goûterons moins la désillusion, dit-elle. Les couleurs deviennent des champs de blé et parfois des fleuves de sang. La mort se fixe sur les images de la vie et Corinne Cornec-Orieska joue avec le miroir des regards. Les fleurs parfument les oiseaux de passage, il pleut des nuits sur la chambre ocre. Le poète s'ouvre au monde sur le petit banc de pierre, il rêve de milliers de soleils qui pourraient tapisser les plaines, le soir, la nuit, les ombres dessinent toujours la même vision, une approche de la mort, le dialogue permanent. Cornec-Orieska traverse le monde invisible à pas galopants, les mots rattrapent d'autres mots au loin, j'ai rêvé ce soir que je n'existais pas. Mais soyons attentifs, le poète existe et nous fait partager les mots écrits sur le vide. La porte s'ouvre et se referme avec les mêmes interrogations, les mêmes perceptions de la vie : qui sommes-nous sur cette planète? L'amour l'emporte sur la mort, j'ai serré dans tes bras le creux de la mer. Le silence parle au silence et prend possession de l'image. La nuit éclaire les nuages qui dominent l'horizon où le bleu touche la perle. Le poète se déplace sur la ligne des soleils brûlants, ténébreux... Le vent fouette les rivières, ombre et chemin tracés dans les couleurs, le vide, les idées... Sur le chemin du doute, il y a la matière noire de l'amour, l'arc-en-ciel de la vie enroulé de songes, les couleurs du temps. Le pas du poète devient lourd, dans une chambre bleue comme ses lèvres. J'ai vu couler le jour qui s'est arrêté de respirer. On a parfois du mal au sommet de la chair pour suivre le poète, l'émotion devient captivante, sueur dans la nuit perdue des rêves. La route est longue, le poète arrive à son premier voyage parcouru à travers le monde des hommes. nous venons de découvrir un nouveau poète qui par ce premier ouvrage mérite une lecture active. On découvre un poète tous les dix ans, suivons-le pas à pas sur la route de nos espaces.
  Alain Le Roux (2 critiques, cliquez pour les voir)
 
Genre : Poésie TOP
Édition : Éditions Poiêtês, 2005, 121 p.
   Date : 3/1/2006 ajoutez votre critique


 

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Sans titre de solitude

 

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