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Klein, Naomi
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Un livre qui met sur le devant de la scène les illogismes et l'aberration de notre société de consommation. Une analyse qui souligne encore la cruauté des rapports nord/sud, excellemment sourcée et documentée.
Naomi Klein ne se bat pas contre des moulins à vent dans une idéologie idéaliste, mais rappelle que peu à peu, nous nous sommes habitués à des modes de vies qui frisent l'obscénité. Elle insiste également sur l'émergence de courants alternatifs puissants, de ceux qui se battent ou plutôt résistent. Une manière de rappeler que la seule façon de pouvoir changer les choses, ne serait-ce qu'un peu, n'est pas de s'asseoir dans un fauteuil en se disant que tout est fichu, mais d'avoir un peu de courage et de persévérance. Un livre qui a sa place, qui n'a pas la prétention d'espérer LE changement, mais qui rappelle que nous ne devons pas perdre de vue que nous sommes encore au temps où Rome avait ses greniers en Egypte, que nous ne devons pas verser dans l'inaction et l'apathie.
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Guillaume
(première critique)
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Genre : Psychologie et Sociologie
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| | Date :
7/1/2009
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Klein, Naomi
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Arrivé à la moitié du livre, j'ai abandonné l'outil. Le sous-titre La tyrannie des marques indique le but de l'auteur. Nous sommes envahis par la publicité et surtout par les marques. Nike, Walt Disney, MacDo, Coca Cola, envahissent les espaces publicitaires et jouent sur le sponsoring, en d'autres mots se font passer pour des philanthropes. On ne vend plus des produits, on vend des marques : Virgin, c'est du voyage, une boisson gazeuse, des livres ou des CD. Chaque société entretient un bataillon d'avocats pour contrer la concurrence.
J'avoue que tout cela me dépasse un peu. Naomi Kein fait oeuvre utile mais elle se bat contre des moulins. Tout ce monde anglo-saxon me décourage.
S'il faisait beau, j'irais m'occuper de mes salades sans marque au lieu de me laisser aller au blues du citoyen broyé par la grande machine.
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Guy Capelle
(559 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Psychologie et Sociologie
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| | Date :
4/1/2005
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Klein, Naomi
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Attention, livre indispensable à lire et à faire lire.
Là encore, un livre que je souhaitais lire à tête reposée depuis longtemps. Je me doutais bien que l'Indonésie serait évoquée tôt ou tard, mais je ne soupçonnais pas à quel point! Bref, en plus d'être une enquête passionnante, dérangeante, le fait de musarder dans les ruelles des villes indonésiennes m'a encore plus touchée sur le destin des travailleurs des sweatshops.
J'ai rarement lu un travail aussi approfondi et étayé que celui de Klein. Quel professionnalisme chez cette journaliste! Sans prendre parti - mais elle n'en a pas besoin tant les faits s'avéreront accablants pour les multinationales qui nous habillent, nous nourrissent également pour certains. Pas besoin pour elle d'être militante, les chiffres parlent d'eux-mêmes.
Oui, nous sommes gouvernés par des logos, des marques. Oui, nous payons 100 euros des chaussures qui ont coûté 2 euros à fabriquer et pour lesquels la jeune femme a gagné environ 13 cents de l'heure dans des conditions épouvantables avec des journées parfois de 24 h d'affilée, au minimum de 12 h pour les pays les plus avancés comme l'Indonésie.
L'horreur, c'est qu'il est presque impossible d'échapper à ces fabrications, marques ou pas marques...
Je peux vous dire que j'ai épluché toutes les étiquettes des vêtements emportés dans mon sac de voyage et que même si j'étais déjà assez « No Logo », là, je suis écoeurée comme jamais.
Je vous en prie, lisez ce livre!
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La croquette
(138 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Psychologie et Sociologie
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| | Date :
8/1/2004
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Livre(s) de Naomi Klein critiqué(s) sur le Guide
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En ligne : 8725 visiteur(s)
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