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Giesbert, Franz-Olivier 
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Rien à voir cette fois avec aucun de nos regrettés Présidents! Il s'agit d'un authentique berger, bien enraciné sur les cimes du Mercantour. Bien qu'atteint par la limite d'âge, il n'est pas question pour lui de décrocher... Et pourtant, voilà qu'on lui assassine son fils, en plein dans la montagne! Et puis, on s'en prend, bien sûr, à ses brebis, voire à son chien... Raison de plus pour rester, et régler son compte au serial killer des montagnes. Et d'abord mener l'enquête : s'agit-il d'un loup? Mais voyons, y a-t-il des loups dans le Mercantour? Des loups qui mangeraient des agneaux, en plus! A d'autres! Tel est le point de vue des autorités locales, un peu trop soucieuses peut-être des intérêts touristiques... Ne s'agirait-il pas plutôt du chien du voisin? Un molosse aussi détestable que son maître... Pour l'aider, notre berger ne dispose que d'un jeune homme muet, fort absorbé par ses amours avec la mystérieuse Juliette... Tout ce petit monde, moutons compris, se met en route pour aller, tout là-haut sur la montagne, tendre un guet-apens au tueur. La résolution de l'intrigue est finalement un peu tarabiscotée, mais au moins, on respire! Vive l'éco-roman policier! Et le style de l'auteur est souvent un régal, tant dans la description que dans la parole des personnages (sauf le muet, bien sûr), avec de temps en temps une formule journalistique bien sentie, du genre «la vérité n'est guère qu'un mensonge qui a réussi». En plus, c'est court; lecture de vacances idéale.
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Mildcat
(118 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Gallimard, 185 p.
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8/1/2009
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Giesbert, Franz-Olivier
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Belle lecture de vacances parce qu'en lisant ce récit on est transporté dans la montagne du Mercantour, miraculeusement encore sauvage, avec sa faune, sa flore et les quelques humains présents ciselés eux-aussi par cette atmosphère sans âge, à l'abri du progrès; ce qui semble un bienfait; sans pour autant résoudre les tourments propres à l'humanité qui, à travers les époques, les lieux, les circonstances font de ces vivants qui se savent condamnés à mort, des êtres de souffrance.
Je n'ai rien lu, jusqu'à présent, de Franz-Olivier Giesbert, mais j'ai eu une belle surprise en découvrant son écriture d'y trouver un style puissant et original. Il est difficile de ne pas penser à Giono. Mais ce n'est pas du
sous-Giono. Volontairement ou non, l'auteur veut être à sa hauteur. Il y parvient.
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Wanda
(31 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Gallimard, 185 p.
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| | | Date :
8/1/2009
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Livre(s) de Franz-Olivier Giesbert critiqué(s) sur le Guide
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