Le jeune narrateur passe l'été chez son oncle, au couvent de Saint-Gall.
La bibliothèque du couvent possède une collection de livres rares, d'Aristote à Zwingli, comme dit l'oncle. Notre adolescent est chargé de glisser des pantoufles aux pieds des visiteuses, afin d'éviter qu'elles ne griffent le parquet avec leurs talons aiguilles. Il découvre là un monde nouveau, fait de mystère et d'odeurs inédites (!) et interdites (!!).
Mademoiselle Stark, la gouvernante de l'oncle (un Monsignore gras et dodu), suit les premiers émois du jeune homme d'un oeil réprobateur.
J'aurais aimé retrouver l'atmosphère du Parfum de Süsskind. Mais on est loin du compte. L'histoire m'a semblé empruntée et tirée par les cheveux.
J'y ai quand même retrouvé l'ambiance de la chanson de Souchon :
« Rétines et pupilles
les garçons ont les yeux qui brillent
pour un jeu de dupes
voir sous les jupes des filles... »