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Ellroy, James 
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Lee Earle Ellroy avait 10 ans quand sa mère Jean Ellroy a été retrouvée violée et ensuite assassinée. Le L.A.P.D. a enquêté mais n'a jamais trouvé le coupable. La première partie du document constitue l'enquête.
Pour la seconde partie, nous suivons la trace du jeune Lee qui s'autodétruira une partie de sa vie par la drogue, l'alcool et de multiples méfaits. Sa mère et les crimes historiques ont toujours attisé l'imagination de Ellroy, ce qui a fait de lui, beaucoup plus tard, l'auteur James Ellroy.
Il rencontre Stoner, un policier à la retraite qui l'aidera à trouver la vérité sur sa mère. Alors ils débutent ensemble une enquête sur certains crimes ressemblant à celui de Jean Ellroy et sur certaines pistes anciennes ou nouvelles.
C'est un document intéressant mais qui comporte des longueurs. En effet, il nous présente Stoner dans une très longue partie du livre qui relate le cheminement du policier et les différentes enquêtes qu'il a effectuées. Le texte est parfois très lourd de détails, de noms, etc.
Mais c'est tout de même intéressant de savoir comment Ellroy a commencé sa carrière d'écrivain policier.
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Dytal
(516 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Faits vécus
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Édition : Rivages, 490 p.
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8/1/2003
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Ellroy, James
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La noirceur des romans d'Ellroy a une explication (enfin!) :
l'assassinat non élucidé de sa mère quand il avait 10 ans. Et c'est ce qu'Ellroy
cherche à nous montrer au long de cette autobiographie en reprenant l'enquête sur sa mère après nous avoir relaté les faits de l'enquête officielle de l'époque (fin des années 50) et après nous avoir fait le récit de sa vie d'adolescent et de jeune adulte. Aidé d'un policier à la retraite (William « Bill » Stoner), il accède à son dossier, découvre toute l'enquête menée à l'époque, puis reprend, méthodiquement, chaque témoin, chaque témoignage, chaque hypothèse et les réétudie. Mais le quartier populaire à tendance mexicaine d'El Monte a bien évolué en 40 ans et l'enquête s'est avérée très difficile... Et n'a pas vraiment abouti. Néanmoins, les efforts soutenus par Ellroy lui ont permis de mieux cerner sa mère et sa mort qui avait toujours été au centre de son univers. Et pour le lecteur, ce témoignage est l'occasion de
comprendre pourquoi Ellroy maîtrise aussi bien le roman noir. Et l'on
comprend très bien aussi son attachement pour l'affaire du Daliah noir dont
il avait fait un roman (Le daliah noir, le premier roman du « Quatuor de
Los Angeles »). On comprend comment il a pu cerner avec tant de réalisme l'histoire de ces flics qui tombaient amoureux du corps mutilé d'une jeune femme. Ellroy fut de ceux-là. Ma part d'ombre permet aussi du coup de mieux maîtriser Clandestin parce que l'on peut enfin mettre un visage sur le flic (James Ellroy) et cette femme (Jean Ellroy, sa mère).
Témoignage passionnant pour quiconque a lu au moins un roman d'Ellroy.
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Cédric Blanchard
(308 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Faits vécus
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| | | Date :
avant 2001
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Livre(s) de James Ellroy critiqué(s) sur le Guide
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