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Lancelot ou le chevalier de la charrette
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Troyes, Chrétien de
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Cette fois-ci, nous remontons dans les légende pour arriver à celle qui a dû faire couler le plus d'encre, celle des chevaliers de la Table ronde. Bon, il ne s'agit pas ici de Merlin l'enchanteur, mais nous y retrouvons Lancelot, Arthur et surtout Guenièvre. Guenièvre se fait enlever par le fils du roi du royaume voisin. Et Lancelot part la sauver. Je parie que vous avez deviné la fin. :( mais ce sont surtout les péripéties pour réussir qui sont intéressantes :)! Ce petit livre écrit dans un français un peu ancien et dans des tournures qui font penser à une chanson (c'est vrai que Le chevalier de la charrette a d'abord été chanté) m'a charmée. En fait, l'histoire en elle-même est assez simple, mais très agréable à lire, elle coule d'elle-même. En fait, c'est un livre qui se lit lorsque l'on a surtout envie de se détendre un peu sans se casser la tête sur une intrigue compliquée. Malheureusement, dans certains passages, on a tendance à être un peu déboussolé, car toutes les femmes qui apparaissent dans le livre sont de jolies demoiselles. Et certaines d'entre elles reviennent et on ne sait pas toujours tout de suite à qui nous avons affaire, mais dans l'ensemble, je dois dire que je ne demande pas mieux que de lire une autre oeuvre « inventée » par Chrétien de Troye.
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Catherine Tessier
(75 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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9/1/2002
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Lancelot ou le chevalier de la charrette
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Troyes, Chrétien de
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Qui n'a jamais entendu parler de Lancelot? Les contes du Graal ont inspiré
plus d'un roman, notamment avec le cycle d'Avalon de Marion Zimmer Bradley,
pour faire dans le récent. Mais Lancelot remonte au premier romancier
français, Chrétien de Troyes, qui a écrit à la fin du XIIe siècle.
Lancelot, doit surmonter divers obstacles pour aller délivrer Guenièvre, la femme du roi Arthur dont il est épris (de la reine, pas d'Arthur;)). Il doit monter dans la charrette d'infamie,
résister aux avances d'une femme à la morale peu scrupuleuse, franchir
de multiples obstacles et entrer dans un royaume, celui de Méléagant, qui a
enlevé la reine, royaume étrange bien sûr. Des difficultés inimaginables à
surmonter pour prouver son amour, pour s'en aller retrouver sa belle.
S'il y a un élément qui me
marque dans les romans de Chrétien de Troyes, c'est le fin amor, l'amour courtois. Que l'on est loin de ces héros
et héroïnes qui, parce qu'ils se prétendent « mâles » ou se prétendent femmes
libérées, couchent avec le ou la premier(ère) venu(e). C'est de l'amour
impossible, c'est une abnégation complète de la part de Lancelot, qui accepte,
après toutes les difficultés de son parcours, de se faire rejeter par
Guenièvre, jusqu'à ce que les choses s'arrangent. Moi, je trouve ça très
rafraîchissant. Cette tension toujours présente entre les deux
protagonistes, cette tension née d'un amour qui ne s'avoue pas, permet de
créer une attente chez le lecteur. On s'attendrit pour ce pauvre Lancelot
que l'on voudrait voir dans les bras de sa belle, mais qui sait lorsque les
choses tournent mal se ranger avec brio, avec courtoisie.
Et puis, quel dépaysement! On se trouve plongé dans un monde magique,
plein d'enchantement, de magie.
Le style. On voit tout au long de l'uvre que les premiers romans ont été
beaucoup influencés par la culture orale car au long du récit, on trouve des
passages qui sortent directement de la bouche du conteur, et non plus des
personnages du roman, ce qui peut surprendre à la première lecture.
Tout comme dans Le chevalier au lion, dont j'ai déjà fait parvenir la
critique, on retrouve le même style, la même base sur laquelle vient se
greffer l'histoire. Les chevaliers de la table ronde avec Arthur, Yvain,
Gauvain, mais aussi l'histoire du chevalier errant, puisque c'est le
principe des romans de Chrétien de Troyes. On lit au travers de l'histoire
proprement dite le parcours personnel d'un homme qui se trouve mis en marge
de la société (l'humiliation de la charrette) et qui devra reconquérir non
seulement son rang mais aussi la femme aimée.
Auteur à découvrir, pour l'originalité.
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Cédric Blanchard
(308 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
avant 2001
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En ligne : 4709 visiteur(s)
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