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Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
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Gavalda, Anna
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D'une banalité à faire pâlir... Je ne m'explique toujours pas le succès de ce livre. Peut-être est-ce justement sa banalité, qui place le lecteur dans une situation confortable d'identification? Ou alors est-ce la concision des nouvelles, bien adaptée à une ère de zapping à tout crin? La majorité des nouvelles sont sans intérêt. « La Jaguar », « Le péage », « La collègue »... vides. La chute arrive souvent à contretemps, abruptement, sans que l'on sache ce qui justifie ici la présence d'un point final. Le récit aurait pu se poursuivre pendant des pages et des pages.
Suggestion(s) de lecture : Jorn Riel, Tous ses racontars Hampâté Ba, L'étrange destin de Wangrin , Diderot, Jacques le fataliste. Vercors, Les animaux dénaturés, Merle, La mort est mon métier.
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Wilfried Laurent
(première critique)
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Genre : Fiction
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| | Date :
4/1/2002
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Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
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Gavalda, Anna
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Ce livre est vraiment une agréable lecture. Quelques nouvelles parfois drôles, parfois graves, se succèdent et se laissent lire. On suit le rythme des pensées des protagonistes, et l'écriture fait de même. J'ai particulièrement apprécié les nouvelles « Pendant des années » et « Épilogue ». Un humour bien dosé, une plume acérée, et des remarques tellement vraies! J'ai adoré l'héroïne de la première nouvelle, « Petites pratiques germanopratines », qui se prend pour « Une passante » de Baudelaire et qui analyse tout ce qui lui arrive comme si elle avait un recul sur ce qu'elle vivait, j'ai adoré la condamnation du portable, la critique des adeptes du « tuning » dans « The Opel touch », des bourgeois sans âme et matérialistes dans « Cet homme et cette femme ». J'ai beaucoup ri à l'évocation du sanglier dans la Jaguar... J'espère qu'Anna Gavalda, l'auteure, ne va pas s'arrêter là!
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Fabienne Pouliquen
(30 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
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Gavalda, Anna
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Je pense qu'il s'agit ici du premier recueil de nouvelles de cette auteure simple, sans prétention, au style concis et très léger (dans le bon sens du terme). Des faits de tous les jours, des choses qui arriveraient à n'importe lequel d'entre nous. En particulier, la dernière nouvelle, « Épilogue », traite de la difficulté d'être édité, et Anna Gavalda, y parle ici d'elle-même, sans ambages, avec la plus grande humilité.
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Frédéric Croizier
(18 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
avant 2001
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Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
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Gavalda, Anna
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Ce premier recueil de nouvelles d'Anna Gavalda a déjà fait couler beaucoup d'encre. Propulsé en tête des listes de vente, son succès est certainement dû au ton plein de sincérité de l'auteur, qui est une observatrice hors pair. Elle avoue elle-même que c'est une partie importante de son travail d'écrivain: «Je croise des gens. Je les regarde. Je leur demande à quelle heure ils se lèvent le matin, comment ils font pour vivre [...] Je pense à eux pendant des heures voire des années et puis un jour, j'essaye d'écrire sur eux.» Son talent est tellement grand que le lecteur visualise très vite ses nouvelles. J'ai adoré «Junior»: «Il s'appelle Alexandre Devermont. C'est un jeune homme tout rose et tout blond. Élevé sous vide. Cent pour cent savonnette et Colgate bifluor, avec des chemisettes en vichy et une fossette dans le menton. Mignon. Propre. Un vrai petit cochon de lait.» Ca y est, vous le voyez? Il va arriver à ce jeune homme au profil de premier de la classe, la pire des aventures alors que, sous l'influence d'un ami, il va emprunter sans l'autorisation paternelle la superbe Jaguar.
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Dilettante, 218 p.
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Anna Gavalda critiqué(s) sur le Guide
Livre(s) de Anna Gavalda critiqué(s) sur le Club de lecture le BouquiNet
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En ligne : 33734 visiteur(s)
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