Georges Moustaki rencontre un jour Siegfried Meir. Ils ont de
nombreux points communs, se considèrent comme des frères,
mais une énorme différence les sépare : leur expérience de la
guerre... jusqu'au jour où Siegfried raconte à Georges son
expérience des camps de concentration.
Ce récit a conduit à ce livre rédigé à deux voix. Georges ne pourra
que s'incliner devant l'attitude bornée de Siegfried.
«Je me sens toujours pas intégré dans la vie normale. Les camps
de concentration m'ont rendu prématurément blasé, m'ont fait
perdre tout sentiment violent de peur, d'amour ou de joie.» ...et l'on comprend que Primo Levi se soit suicidé!