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Harrison, Jim
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Ce livre n’est pas un roman, mais une sorte de mise au point sur image que l’auteur fait sur sa vie et sur le monde qui l’entoure.
Il nous raconte les deux faits les plus terribles de son enfance : la mort de son père et de sa sœur dans un accident de voiture et la perte de son œil gauche lors d’un jeu. Normalement, il devait également se trouver dans la voiture!
Après avoir lu ce livre, vous connaîtrez tout ce qui relie Jim Harrison à la pêche et à la chasse, au sexe et à l’alcool, à la bonne bouffe et au vin, à l’Amérique et à la France, qu’il adore.
Mais ce qui domine ce livre, c’est son amour illimité pour la nature, l’effet calmant de celle-ci, mais aussi ses terribles accès de dépression, les problèmes financiers de ses débuts.
Jim Harrison est hanté par le nombre de suicides parmi les écrivains américains.
Ses auteurs favoris, outre les grands écrivains américains et poètes du XIXe, sont : Rimbaud, Dostoïevski, Camus, Steinbeck et Faulkner. Ses grands amis sont l’écrivain Thomas McGuane et Jack Nicholson, qui l’aidera financièrement au début de sa carrière de romancier.
Ce livre est un régal pour ceux qui aiment Jim Harrison!... Il nous donne aussi l’opinion d’un homme qui n’est pas n’importe qui sur le monde.
Une phrase?... « Je ne me demande pas si j’ai accompli tout ce que j’avais prévu de faire. Ma vocation concernait la vie en général… »
Suggestion(s) de lecture : Du même auteur: Dalva, La roure du retour, De Marquette à Vera Cruz, Nord Michigan, Légendes d'automne, Faux soleil
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Hubert Viteux
(225 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Biographie
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Édition : Christian Bourgoi Editeur
466
2003
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12/1/2007
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Harrison, Jim
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En marge est une commande de l'éditeur à l'auteur; Jim Morrison ne songeait pas à rédiger ses mémoires, mais en réfléchissant plus profondément sur le sens et surtout l'intérêt de cette commande, il s'est rendu compte que lui aussi pouvait en tirer profit : dans l'introduction, il écrit : « Tous les jours et pour divers types de raisons, nous sommes amenés à considérer notre passé sous une lumière légèrement différente. Il existe un très ancien proverbe zen qui, à cet égard, est particulièrement poignant : "Si tu souhaites remodeler ton passé, autant le peindre avec un pinceau en poils de tortue." »
Malgré son succès, Jim Harrison a su rester un homme simple. Cela est certainement dû à son enfance de paysan, mais aussi à son attachement à la nature qui lui permet de garder le sens des valeurs les plus profondes. Si, aujourd'hui, il possède plusieurs maisons, a quelques grands crus dans sa cave, il sait ce que c'est que d'avoir faim, que de ne pas pouvoir offrir à sa femme et à ses enfants ce dont ils rêvent.
On peut ouvrir ce livre à n'importe quelle page et lire les réflexions d'un homme sur son vécu et en tirer un enseignement. Cet homme au physique particulier (quel charme!) souligne l'hypocrisie des hommes ventripotents qui ont des exigences quant à leurs conquêtes féminines qui ne peuvent qu'être ravissantes! J'aime son sens de la justice, j'aime la façon dont il décrit les requins et exploiteurs d'Hollywood et surtout celle dont il parle de son chalet perdu au milieu d'un bois, sans aucun confort mais le plus beau de tous les chalets car c'est le sien! Sa relation avec ses chiens est elle aussi d'une grande intensité. Brel chantait « laisse-moi devenir l'ombre de ton chien »... être l'ombre du chien de Harrison, cela doit être quelque chose!
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Biographie
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Édition : 10/18, ISBN : 2264039191
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| | Date :
3/1/2005
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