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Quint, Michel
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Ce livre est un peu étrange au début, car on n'y voit qu'un petit garçon, mal dans sa peau peut-être, et une grande méprise sur son entourage. On se demande qui est ce père un peu fou, mais vers le milieu du livre, on nous dévoile tout : c'est magnifique!!!!
Seule tache noire au tableau, je trouve : le langage un peu grossier et méchant envers les personnes qui lui sont proches.
Je vous le conseille, texte très facile à lire et court!
Il faut le lire une deuxième fois, car le début est un peu vague, mais lorsque l'on connaît la « face cachée » du roman, on comprend mieux certaines choses.
En plus, ce n'est vraiment pas long à lire!
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An SoFy
(première critique)
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Genre : Fiction
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| | Date :
11/1/2003
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Quint, Michel
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Un homme raconte son enfance et la honte qu'il ressentait devant
l'attitude de son père qui se déguisait en clown pour participer à toutes les
soirées et événements auxquels on le conviait. Un jour, son oncle entreprit
de lui raconter une aventure qui leur était arrivée, à lui et à son père,
pendant la Deuxième Guerre mondiale. Tous les deux avaient décidé de faire sauter un transformateur pour participer à la lutte contre les Allemands.
Dénoncés, ils sont restés prisonniers au fond d'un trou, surveillés par un
soldat allemand un peu particulier...
Ceci est une histoire de filiation, de père à fils et vice versa. Une
histoire de reconnaissance aussi envers un homme, une femme qui ont
bouleversé le destin de ce père et de son frère. Beaucoup ont crié au génie
devant ce roman, récemment adapté à l'écran par Jean Becker. Je n'y ai vu
qu'une histoire d'hommes pendant la Deuxième Guerre mondiale, d'autres m'ont touchées beaucoup plus que celle-là, à laquelle je n'ai rien trouvé de
particulier.
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Sophie Dubovi
(20 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
4/1/2003
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ajoutez votre critique |
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Quint, Michel
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Un clown aurait été présent à la sortie du procès de Maurice Papon. Qui était-il? Que venait-il faire là?
Durant la Seconde Guerre, un groupe de résistants se fait arrêter par la Gestapo, avec deux innocents. Ils sont victimes d'un piège sadique pour forcer les coupables à se dénoncer. Leur situation est précaire mais ils s'en sortiront tout de même. Mais avant ça, ils auront eu l'occasion de découvrir ce qu'implique la résistance, l'implication des innocents, etc.
Ce court livre, d'une soixantaine de pages, nous offre l'histoire de deux résistants. Mais sous des dehors pas particulièrement innovants, l'auteur a écrit une courte nouvelle qui avait pour message, du moins c'est comme cela que je l'ai lu, un mssage de réconciliation. Il commence son livre en disant que le manichéisme en histoire ne mène à rien. Voilà qui donne le ton d'une nouvelle qui veut résolument ne pas voir la guerre, ni peut-être même la résistance, de façon caricaturale. Le propos de l'auteur était bon, la réalisation peut-être un peu moins, bien que je nuance tout de suite en disant que ce n'était pas mauvais ;). Je crois en fait qu'il ne faut pas s'arrêter au premier degré de l'histoire, qui n'est pas particulièrement marquante, mais voir au contraire le message qu'a voulu faire passer l'auteur. C'est la fin du livre, tout compte fait, qui donne à l'histoire la
dimension qu'elle mérite. Disons que 55 pages sont nécessaires pour nous raconter l'histoire, pour poser les jalons d'une réflexion qui s'amorcera avec la toute fin du roman.
En définitive, cette histoire m'a bien plu. La réfutation du manichéisme qui prime dans cette histoire en fait une nouvelle agréable et intéressante à lire.
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Cédric Blanchard
(308 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Joelle Losfeld , 60 p.
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| | Date :
1/1/2003
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Quint, Michel
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Effroyables jardins est un très court roman de 60 pages, que
l'auteur dédie à la mémoire de son grand-père, ancien combattant à
Verdun et à son père, ancien résistant.
La première page commence avec le récit d'un fait divers : dans les
derniers jours du procès de Maurice Papon, un clown a été empêché d'entrer
dans la salle d'audience. Mais l'homme est revenu assister au
procès, sans son déguisement, et quand le verdict est tombé, un
huissier l'a entendu dire : « Sans vérité, comment peut-il y avoir de
l'espoir? ».
Les clowns, le narrateur a longtemps eu du mal à les supporter :
« Aussi loin que je puisse retourner, aux époques où je passais encore
debout sous les tables, avant même de savoir qu'ils étaient destinés
à faire rire, les clowns m'ont déclenché le chagrin. Des désirs de
larmes et de déchirants désespoirs, de cuisantes douleurs, et des
hontes de paria ». La raison? Son père ne ratait jamais de s'exhiber
en auguste amateur... Et puis, un soir, l'oncle Gaston va enfin lui
révéler pourquoi son père fait le clown. Il va lui raconter leur
participation dans la Résistance, leur arrestation, leur étrange
détention, moments qui ont changé leurs vies à jamais. Le jeune
adolescent va ainsi découvrir d'effroyables jardins : « C'est
maintenant que je les sais admirables, que je devine ce qu'il leur a
fallu serrer les poings pour survivre, et je me foutrais des baffes
de les avoir méprisés. »
Les dernières pages du roman nous ramènent au procès Papon : « Il
est de mon devoir de t'y représenter, papa, ainsi que Gaston, Nicole,
Berndt et les autres, ces ombres douloureuses, d'où qu'elles soient,
parce cet homme-là, qui tente de faire de son procès une mascarade,
qui joue les pitoyables pitres, aucun des ennemis d'alors ne fut pire
et beaucoup d'entre eux l'auraient haï de trahir toute dignité. »
J'ai lu dernièrement dans Le Figaro littéraire que le cinéaste Jean
Becker préparait une adaptation du livre avec Jacques Villeret et
André Dussolier. On parlait aussi qu'une « suite » à cette histoire
venait de paraître : Aimer à peine. Le roman se déroule en 1972 au
moment des attentats qui eurent lieu aux J.O. de Munich et le jeune
garçon d'Effroyables jardins prépare un mémoire sur les coulisses
politiques du milieu sportif...
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Anne-Charlotte
(113 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Joëlle Losfeld, 2000, 63 p.
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Michel Quint critiqué(s) sur le Guide
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