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De la violence politique au traumatisme - Errances et solitudes
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Sandlarz, Eric et Véronique Bourboulon et Collectif 
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Les textes rassemblés dans cet ouvrage ont été présentés dans le cadre de deux colloques organisés par l'Association Primo Levi : Ce que l'homme fait à l'homme (2003) et Errances et Solitudes, effets de la violence politique (2005).
C'est aussi une enquête auprès des principaux acteurs, de la guerre et de la violence. Et aussi et surtout de l'objet même de cette ONG : l'accueil des réfugiés, à visée essentiellement thérapeutique.
La notion de traumatisme est née à la fin du XIXe siècle, mais longtemps les blessés de guerre et les victimes d'accident présentant des troubles ont fait l'objet d'une suspicion et d'une stigmatisation : déserteurs psychiques, ouvriers profiteurs...
Et maintenant immigration «déguisée» par des tricheurs potentiels.
Sans nier ce fait, il semble toutefois qu'une aide même longue permet(trait) si les Conventions de Genève étaient un tant soit peu respectées par ses signataire (aucun ne les respecte !) de réellement soigner celles et ceux qui en ont un besoin vital, (surtout les enfants !) et laisser non à des fonctionnaires blasés, mais à des thérapeutes de «terrain» la charge d'opérer un tri qui se fera plus rapidement qu'en incitant les victimes à se cacher.
« Le XXIe siècle s'ouvre sous le signe des ravages provoqués par les guerres et les violences d'État qui se déchaînent quotidiennement dans le monde. Mais, ce siècle s'ouvre également sur un discours politique qui légitime, voire revendique le recours à la torture au nom d'une lutte sans merci contre le terrorisme. Cet ouvrage constitue un contrepoids à ce discours en donnant la parole à celles et ceux qui souhaitent attester, à travers leur pratique et leur réflexion, les effets dévastateurs de la violence politique sur l'humain et l'humanité tout entière. » (cf. la quatrième de couverture)
Un livre qui passera inaperçu une fois de plus, mais utile et même un bon référentiel pour les acteurs thérapeutes ou accueillants. Souvent eux-mêmes des survivants.
À noter des références intéressantes, et une bibliographie précieuse.
L'Homme est bien un piètre animal... et peu d'entre nous sommes capables de dépasser cet état, soit violent, soit indifférent. À ce titre, il est sans doute le pire prédateur jamais connu sur une petite planète où seuls l'argent et le pouvoir intéresse. « Je sais que "ça" existe, mais comme "ça" ne m'est pas arrivé, je réduis ma compassion et mon empathie a minima ». On verra si un jour... Ne serait-ce pas trop tard alors ?
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Christiane Mélin
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Genre : Psychologie et Sociologie
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Édition : L'Harmattan, 2007, ISBN : 9782296029989
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8/1/2007
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