Aliocha, un émigré soviétique qui vit à Paris, se souvient de son enfance en tant que jeune pionnier du Parti après la Deuxième Guerre mondiale. On découvre la croissance de son désenchantement face à la vie idéalisée par l'éducation soviétique. On apprend le sort sordide de ses parents.
C'est un très beau roman, qui avance doucement au rythme des souvenirs d'Aliocha. Le style de Makine est parfois incisif, avec des phrases précipitées et hachurées. Très peu de dialogues, mais le déroulement de souvenirs sous forme d'une confession adressée à son meilleur ami qu'il a perdu de vue et adressée aussi à lui-même.