Un petit livre bien sympathique sur l'amitié entre deux adolescents pendant les années de guerre. L'auteur et moi avons fréquenté le même collège quoique à dix ans d'intervalle. On y retrouve les mêmes obsessions de nos éducateurs : discipline, ordre bourgeois, peur de la sexualité, hypocrisie de la religion. On y retrouve aussi la solidarité d'une population soumise à une occupation étouffante et à des bombardements meurtriers par des escadrilles « amies »
Pour certains, c'était le bon temps. Il faut oser... Brassens chantait il y a 20 ans : « Moi mon colon, celle que je préfère, c'est la guerre de 14-18 ». Question de goût. Verdun ou Hiroshima? ou Bagdad??