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Nothomb, Amélie 
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Son style est décalé, son humour subtil – parfois noir et grinçant –, ses écrits fictionnels ou autobiographiques font souvent état de ses pulsions intérieures. Elle est extravagante et volontairement dérangeante, en tout cas, elle ne laisse pas son lecteur indifférent… Qui c'est?... Trouvé??... Mais oui, Amélie, Amélie Nothomb, dont je viens de terminer, comme on savoure une grappe de raisins, la Biographie de la faim, où elle nous raconte son enfance atypique de fillette transportée d'un pays à l'autre, d'un extrême à l'autre, dans le sillage de son papa ambassadeur. Parcours où s'est construit cette étrange personnalité!
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Suzanne Giovannacci
(première critique)
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Genre : Fiction
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1/1/2007
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Nothomb, Amélie
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Souvenirs d'enfance de l'auteur, au Japon, à Pékin, à New York, au Bangladesh et dans d'autres lieux disparates où l'a conduite la carrière d'un père diplomate. Au centre de ces souvenirs, la FAIM sous toutes ses formes. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d'un accomplissement inaccessible, qui explique autant l'histoire des peuples que celle des individus.
J'avais un monstrueux a priori sur Amélie Nothomb, ne comprenant pas cette effervescence qui l'entourait, et je me refusais à ouvrir un de ses livres. Cependant, à vous lire tous et toutes, j'ai craqué et finalement j'ai essayé celui-là. Et là, j'ai adoré, ce récit pudique et sincère, maniant l'humour noir et la provocation, m'a beaucoup touchée! De loin, je m'y suis retrouvée enfant et comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, je vais, quand ma PAL (Pile de livres À Lire) aura un peu diminué, tenter les autres écrits.
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Vénus
(32 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
11/1/2006
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Nothomb, Amélie
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Un récit dans lequel l'auteure développe le concept de la faim (faim de la nourriture, des autres, d'amour, de lectures, etc.) à travers ses souvenirs d'enfance. Toujours le vocabulaire ultra-précis, l'humour mordant qui caractérise Nothomb, et des théories autour de la faim qui m'ont parfois frappée et fait réfléchir. Par contre, le récit s'éparpille beaucoup et souvent, pour toutes sortes de raisons, de telle sorte qu'on ne sait pas trop ce que l'auteure veut démontrer, où elle veut nous emmener. Comme un recueil d'anecdotes, de scènes, de souvenirs qui n'aboutirait pas. Un petit côté suffisant, fier jusqu'à l'arrogance, un petit côté je-me-donne-un-style qui est désagréable à la longue et peut porter sur les nerfs, par exemple quand Nothomb parle de son « cerveau sur-développé » et autres vantardises du genre. On aime pour l'écriture, le vocabulaire, mais on lit sans trop se casser la tête et à petites doses.
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Vicky Corich
(60 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
8/1/2006
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Nothomb, Amélie
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Un excellent Nothomb, et même mon préféré avec Stupeur et tremblements.
Quand on aime l'auteur, on est forcément attiré par sa personnalité, et là, on est gâté! On découvre son enfance, son adolescence, ses phobies, ses lubies. Une jeune femme qui, décidément, ne cesse de nous surprendre et de nous faire rire! Car en plus, elle rit beaucoup d'elle-même. La plume est toujours impeccable, le mot est précis et la réflexion intellectuelle particulièrement remarquable dans cet ouvrage. Si vous ajoutez que l'on voyage à chaque chapitre ou presque, c'était LE Nothomb qui me fallait.
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La croquette
(138 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
7/1/2006
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Nothomb, Amélie
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« La faim c'est moi »; voilà la seule phrase que le quatrième de couverture nous livre... Mais il n'y a pas plus vrai. Amélie Nothomb se présente dans cette autobiographie comme n'étant que faim, qu'appétit. Mais pas seulement l'appétit du ventre, non il y a l'appétit de l'amour, de connaissance, la faim de tout ce qui existe. Amélie n'est que désir!
Nous retrouvons donc la jeune Amélie Nothomb dans sa jeunesse au Japon, en Chine, à New York, etc., nous la suivons dans son enfance qui ne fut que déménagements d'un endroit à un autre à cause du travail de son père. Nous en apprenons encore beaucoup sur cette jeune auteur qui pourtant est si mystérieuse, nous entrevoyons dans ce livre un alcoolisme juvénile, que son rapport avec la nourriture a toujours été ambigu, elle nous raconte les années où elle a souffert d'anorexie, elle nous parle de sa faim des livres, son désir incommensurable d'être aimée, elle nous présente sa soeur Juliette et tout l'amour qu'elle éprouve pour elle et bien d'autres choses encore.
Par contre, j'ai été un peu déçue de retrouver, surtout au début, beaucoup d'éléments qui nous avaient été présentés dans Métaphysique des tubes, j'ai eu peur que cette auteure se soit essoufflée, mais la suite du livre m'a tout à fait rassurée.
Encore une fois, je me suis laissée envoûter par la plume de cette auteure fabuleuse, et encore une fois, j'ai faim et j'ai hâte qu'on me serve un autre bouquin d'Amélie Nothomb!
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Dytal
(516 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Albin Michel, 240 p.
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| | | Date :
11/1/2004
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Nothomb, Amélie
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La lecture du dernier Nothomb est devenue chez moi une tradition à la fin du mois d'août.
Et pour cette rentrée, le lecteur peut se réjouir : ce roman contient 240 pages, soit près d'une centaine de plus que les derniers édités.
Pour l'histoire, tout est dans le titre et expliqué par le quatrième de couverture : « La faim, c'est moi! ». Nous sommes donc transportés du Japon à la Belgique, en passant par New York et le Bengladesh, au fil des souvenirs d'Amélie Nothomb. Ici, c'est la période qui s'étend de ses 5 ans à ses 22 ans qui s'offre à nous lecteurs.
Au fil des pages, nous comprenons pourquoi la faim, c'est elle.
J'ai apprécié ce « roman », qui nous transporte dans un voyage dans l'espace-temps, nourris de détails précis et par le style particulier de cette auteur.
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Valériane Petit
(57 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
9/1/2004
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Nothomb, Amélie
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Si j'étais capable d'impartialité envers cette auteur, je vous dirais que c'est son meilleur livre et vous pourriez me croire, mais comme je suis une inconditionnelle, fiez-vous aux autres qui, comme Michel Polac, ont pris du plaisir à lire le roman! Et pourtant, on connaît sa méfiance envers les best-sellers ou l'autofiction (la principale matière d'inspiration d'Amélie Nothomb est elle-même!)
Qu'est ce qui fait que c'est plus agréable de lire Amélie Nothomb que Christine Angot? Avec l'une, on a un détachement et un regard plein d'humour, même sur les choses tragiques, alors que l'autre crie à l'injustice et à l'incompréhension. L'une dit : « Je ne comprends pas ce qui m'arrive », tandis que l'autre revendique son statut d'écrivain et attaque ceux qui osent le remettre en question! Arrêtons les comparaisons et parlons de ce dernier livre!
Toujours le sens du titre, Amélie! Biographie de la faim succède à Robert des noms propres, Antéchrista et neufs autres titres tout aussi alambiqués! Amélie aime la vie, Amélie a envie d'y mordre à pleines dents, Amélie a faim des saveurs, des odeurs, des savoirs, des amitiés... cette faim énorme la conduit aux excès, il en va ainsi de son plaisir de l'eau qui commence avec l'envie de se remplir de Dieu, continue avec celui de la baignade jusqu'à ce que les mains de la mer la saisissent. Amélie sait transformer le tissu de sa vie en une superbe étoffe littéraire et cette scène, qui est un drame pour toute fille, est peut-être une clé pour L'hygiène de l'assassin.
Ce qui est aussi surprenant chez Amélie Nothomb, c'est sa mémoire fantastique, elle se souvient de ses lectures, de ses découvertes littéraires et les associe à un lieu, à une époque, à un événement car la littérature fait vraiment partie de sa vie. Alors, si vous voulez découvrir le Japon, la Chine, le Bengladesh, les États-Unis (New-York et San Francisco en particulier) à travers le vécu d'Amélie, lancez-vous dans ce roman et si vous avez encore faim, je vous propose de poursuivre avec Le sabotage amoureux, qui raconte ses amitiés guerrières en Chine!
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
9/1/2004
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Livre(s) de Amélie Nothomb critiqué(s) sur le Guide
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