Ce tout petit roman de 125 pages n'en a pas une de trop et il ne lui en
manque pas une pour répondre à l'attente que provoque son titre : c'est
bien une fiction apocalyptique où un méga-ordinateur surpuissant se met
à diriger le monde (à la demande des hommes bien sûr - devenus
incapables de gérer une situation où s'accumulent détraquement du
climat, nouvelles maladies liées aux aliments falsifiés, pollution,
aliénations mentales, etc., etc.)
C'est concis, bien écrit et haletant; Big Sister n'a rien à envier au
Big Brother de 1984; n'en déplaise aux féministes, elle est tout aussi
efficace!