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Zola, Émile
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Denise, âgée de 20 ans, se rend chez son oncle Baudu à Paris après la mort de ses parents avec ses 2 frères, Jean qui a 16 ans et Pépé 5 ans. Alors que son oncle tient un magasin très vétuste de draps et d’étoffes, Denise est attirée par la démesure du magasin qui se trouve en face: «Au Bonheur des Dames». Pour elle, tout semble vie «Au Bonheur des Dames» alors que tout semble sombre et noir chez son oncle. Dans cet univers immense où tout semble beau et merveilleux elle réussit à se faire embaucher.
Et là, malheureusement pour elle, commence une vie bien triste, une vie qu’elle était loin d’imaginer: celle de la nouvelle vendeuse qui n’arrive par à faire sa place. Non seulement on se moque d’elle parce qu’elle est chétive et pauvre mais elle est logée aux basses besognes, comme replier tout ce qui a été défait par les clientes. Aucun moyen de vendre, aucun moyen de se faire un peu d’argent en plus. Car hormis les quelques sous à gagner en tant que vendeur, le challenge du «Bonheur des Dames» c’est de vendre. Plus on vend plus, on est payé! Denise essaye tant bien que mal de tenir le coup et attend timidement son heure de gloire.
Mais elle se fait renvoyer à cause d’un malentendu.
Ce qui l’entraîne dans une extrême pauvreté avec son plus jeune frère Pépé. Mais Mouret, patron du «Bonheur des Dames» la réengage. Et petit à petit des liens intimes se tissent entre eux.
Sous cette bataille entre vendeurs, dans l’enceinte du« Bonheur des Dames » et entre les concurrents de celui-ci qui jalonnent les rues voisines, se tisse peu à peu une histoire d’amour entre le patron du « Au Bonheur des Dames », Mouret, et la petite vendeuse Denise.
Critique :
Zola a écrit ce roman en 1883 et pourtant la controverse existe toujours aujourd’hui: la concurrence entre magasins et employés.
Il nous décrit non seulement la concurrence qui existe entre des petites enseignes de magasins, comme Baudu, et la grande enseigne «Au Bonheur de Dames»; mais aussi la cruelle concurrence à l’intérieur de la grande enseigne entre les vendeurs. Aujourd’hui cette concurrence n’a guère changé.
Le petit sourire de ce roman est l’histoire d’amour, digne d’un conte de fée, qui se tisse entre le riche et la pauvre! Le parisien et la campagnarde. Le patron et l’employée.
Ce que j’aime chez Zola, c’est justement cette réalité qu’il arrive à mettre en scène dans ses romans sans jamais ennuyer son lectorat.
Suggestion(s) de lecture : Si vous avez aimé vous aimerez : Germinal
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Samuela
(2 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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Édition : Pocket, 1883, 445 p.
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3/1/2009
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