Si on fait abstraction de la quatrième de couverture (à mon avis narcissique), se plonger dans ce roman se révèle très agréable. On va de surprise en surprise et le rythme est haletant. En plus, la fin est très intéressante. Un mot sur l'écriture incroyablement nerveuse et ciselée. La scène sur la religion du jeu est le moment phare. Un seul bémol, il manque un petit rien pour que ce soit un très grand roman. Ce « petit rien », je ne sais pas ce que c'est, mais il m'a manqué. Même que je me demande a posteriori si ce n'est pas le fait que l'auteur soit français et que, inconsciemment, j'accorde plus de crédit aux auteurs anglo-saxons...