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 Ainsi parlait Zarathoustra 
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Nietzsche, Friedrich    
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La lecture de Ainsi parlait Zarathoustra est sans doute édifiante. Cette œuvre regorge de force, de lyrisme et de profondeur. Cependant, cette dernière qualité met en évidence une chose : ce livre ne peut pas être érigé en œuvre emblématique de Nietzsche(il n'y a que son œuvre entière qui puisse servir d'emblème). Et ce malgré le nombre élevé de référence que comporte la plus intéressante interprétation de la philosophie de ce dernier, à mon sens, celle qui porte les concepts de Nietzsche à incandescence, Nietzsche et la philosophie de  Deleuze, et l'empreinte (indûment) présente dans la conscience collective.      
Nietzsche admire les vaches, car elles ont la faculté de ruminer ; il faut être disposé à la longue «digestion» des idées. Mais comment bien digérer une nourriture étrangère et singulièrement riche?  Si ce n'est, en l'occurrence, par la fréquentation assidue, et la rumination des œuvres antérieures. Humain, Trop humain, lLe gai savoir, La généalogie de la morale, Par delà bien et mal, pour être scandaleusement exhaustifs, sont autant d'étapes à franchir avant d'en arriver à l'œuvre en question. 
Pour finir, j'irai un peu plus loin en disant que la lecture de Ainsi parlait Zarathoustra n'est pas indispensable pour adopter Nietzsche dans son existence, surtout si on ne peut pas le lire en allemand, car on n'a pas accès directement à ce qui appuie l'expressivité du message philosophique de ce texte, ce qui finalement en fait l'intérêt : la licence poétique. 
   
 
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Vincent Feutry 
 (première critique) 
	
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Genre : Philosophie, Religion et Spiritualité
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 |  |     | Date :
10/1/2008
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 Ainsi parlait Zarathoustra 
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Nietzsche, Friedrich    
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Commenter Zarathoustra? Une gageure! 
Je comprends mieux pourquoi il fut appelé aussi « le premier 
immoraliste ». 
Cela dit, j'ai relu voilà peu ce roman si mal compris souvent, repris par des crétins surtout. 
Et j'y trouve mon compte, en somme, d'une oeuvre qui ne 
vieillit pas. 
Le thème de la solitude et de la réflexion. Ce qui n'a pas 
souvent cours chez les jeunes exaltés. J'en connais au moins 
une. 
Ce roman est un régal, avec autant de départs et de retours, 
de déceptions et de recommencements. 
Ne pas lire la suite si vous pensez lire vous-même l'oeuvre. 
1) La mort de dieu. 
Lorsque Zarathoustra quitte sa caverne pour la première 
fois, c'est pour annoncer la mort de Dieu. C'est-à-dire 
qu'au lieu de se prendre en charge, l'homme s'est trop 
longtemps déchargé du destin du monde sur une Providence 
qui, alors que le monde est perpétuel changement et 
jaillissement, établit la morale du bien et du mal. Le 
premier message de Zarathoustra est qu'il faut que l'homme 
se veuille lui-même. Le désir, la volonté sont la recherche 
de ce qui conduira le corps et l'esprit à la puissance. 
2) La recherche de valeurs neuves par trois métamorphoses 
logiques : 
- le pesant fardeau de l'obéissance (le chameau); 
- la conquête de la liberté et de son espace à soi, dont 
l'on est le maître (le lion); 
- le recommencement, la pure affirmation de soi, l'innocence 
et l'oubli (l'enfant). 
Ces recherches s'adressent aux soi-disant sages qui se 
cachent derrière une morale tranquille lorsqu'ils ne 
prêchent pas le sommeil. 
(Des chaires de vertu), contre les prêcheurs d'au-delà qui, 
plutôt que d'écouter la voix du corps sain, se perdent dans 
l'abstraction, et contre les contempteurs du corps, qui 
oublient d'être comme l'enfant : corps et âme, contre les 
passions, contre la culture livresque qui se complaît en 
elle-même... 
3) Le Surhomme. 
Nietzsche développe le Surhomme. Non pas au sens de la force 
physique ou d'un quelconque élitisme intellectuel tel qu'il 
a été récupéré par l'Allemagne nazie, mais au sens d'une 
libération de l'homme. 
Le Surhomme se dépasse sans cesse pour rejoindre la vie et 
la puissance. Sa volonté le libère et son existence même 
donne son sens à l'Univers. C'est par lui et en lui que 
s'accomplira le parfait, c'est-à-dire ce qui est totalement 
réussi, puissant et triomphant. Le Surhomme aura surmonté 
les finalités de l'espèce. Il n'appartient pas à une race, 
ni n'en constitue un maillon. C'est sa volonté de puissance 
qui veut qu'il se dépasse. Et cette volonté est réalité. 
C'est la volonté de puissance qui est l'activité créatrice 
de l'Univers, et le Surhomme est en parfait accord avec 
lui-même et l'Univers. 
S'il faut en isoler une leçon, c'est que le Surhomme, ce 
peut être n'importe qui, à condition qu'il ou elle soit 
capable de surmonter ses préjugés, ses anciennes croyances, 
et surtout se dépasser soi-même, quels que soient les aléas 
de sa vie.
 
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Christiane Mélin 
  (332 critiques, cliquez pour les voir)
	
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Genre : Philosophie, Religion et Spiritualité
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 |  |     | Date :
6/1/2005
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 Ainsi parlait Zarathoustra 
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Nietzsche, Friedrich    
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Ainsi parlait Zarathoustra présente une métaphore de l'esprit dans sa marche vers quelque chose qui dépasserait l'Homme tel qu'on croit le connaître. Dans un style lyrique grandiose sans être pompeux, poétique sans être affecté, où la vie d'un homme solitaire en nature sert de métaphore au reflet de la vie de l'esprit du solitaire à la recherche de « son projet » pour la vie humaine, se formule le destin d'un Homme tragique seul dans sa vision. C'est le long poème d'un prophète et de sa vie; une poésie exaltante et qui donne la nausée des grandeurs, bouleversante, dépaysante, et d'une beauté impérissable.      
Renseignez-vous sur la vie de Nietzsche si vous l'associez au nazisme... et lisez sur la « volonté de puissance », le concept clé de la philosophie nietzschéenne, afin de ne pas vous méprendre sur de fausses idées...
 
     Suggestion(s) de lecture :    Pour ceux et celles qui auront aimé Ainsi parlait Zarathoustra, je vous suggérerais, dans un style semblable, la lecture d'auteurs anciens.  Je n'ai pas d'auteurs en particulier à vous suggérer, mais vous en connaissez sans doute, au moins de nom.
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Lomberto Svoboda 
  (3 critiques, cliquez pour les voir)
	
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Genre : Philosophie, Religion et Spiritualité
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 |  |     | Date :
7/1/2004
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