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Nothomb, Amélie
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J'aime beaucoup le personnage qu'est Amélie Nothomb... J'admire la manière dont elle gère sa carrière. J'ai adoré l'adaptation au cinéma de Stupeur et tremblements et apprécié Hygiène de l'assassin. Il était plus que temps de lire cette auteur pleine de talent ; je ne veux pas mourir idiot. Achetons son dernier ouvrage : Acide sulfurique.
Le thème est provocateur, le titre annonce quelque chose de décapant, on se dit qu'on va nous présenter une vision originale, dure et qui frappe droit au but de ce phénomène de société qu'est la «télé-réalité» ou « télé-poubelle ».
Hé bien, non. On trouve effectivement le principe de ces émissions poussées à leur extrême : camp de concentration, annihilation de la personnalité et de l'humanité, des situations pathétiques, de la torture mentale et physique... mais rien de bien surprenant. Cette thématique a déjà bien été exploitée par des auteurs d'anticipation et de science-fiction plus expérimentés dans ce domaine.
En effet, l'histoire, en dépit du fait qu'on ressente une indignation réelle de l'auteur, est bourrée de clichés qui lassent rapidement le lecteur averti. Les grands méchants : les spectateurs qui n'éteignent pas leur télé devant cette aberration, les médias qui sont plus ou moins consciemment complices, les intellectuels de tous bords qui sont les pires bourreaux, car, eux, ont les « moyens», la «culture» pour ne pas regarder ce genre de «merde télévisée ». Le public pourra même voter pour celui qui se fera exécuter, etc. Le tout saupoudré d'une forme de féminisme militant discret mais pas forcément désagréable...
Je suis déçu car je m'attendais à mieux; le mythe Nothomb dépasse un peu la réalité. Certains passages, citations, m'ont cependant fait sourire, touché. L'écriture est juste et belle... mais souvent sans surprises...
Par contre, je pense que ce livre peut être une bonne introduction, voire un excellent moment pour le lecteur n'ayant jamais lu de roman d'anticipation, un lecteur plus « classique » (comme beaucoup des amateurs de cette auteur, à mon avis).
Un bon livre qui délasse et fait parfois réfléchir mais ne changera pas la face du monde. Mais est-ce vraiment son but ? En tout cas, mieux vaut ouvrir Acide sulfurique que de rester le cul vissé devant l'« Ile de la Vulgarité ».
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Ash
(4 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
8/1/2007
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Nothomb, Amélie
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« Vint le moment où la souffrance des autres de leur suffit plus : il leur en fallut le spectacle »
Une nouvelle émission de téléréalité, Concentration, aux allures de camp d’extermination, rafle des candidats dans les rues de Paris. Pannonique, belle jeune fille de 20 ans devient le matricule CKZ 114 et l’objet du désir du Kapo Zdena, une autre jeune fille.
Pour son 13è livre, Amélie Nothomb s’attaque à la téléréalité et nous décrit, encore une fois, un bourreau amoureux et son obsession de reconnaissance par sa victime.
Ce nouveau roman de l’auteure du Grand Prix du Roman de l'Académie française déçoit par sa grande simplicité, le manque de style auquel Amélie nous avait habitué et une impression de déjà lu.
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Maga9769
(première critique)
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Genre : Fiction
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| | Date :
7/1/2007
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Nothomb, Amélie
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Le roman se veut une caricature des émissions de téléréalité qui font fureur ces temps-ci. Dans Acide sulfurique, on pousse le phénomène à l’extrême et c’est un véritable camp de concentration qui est filmé et que l’on présente aux téléspectateurs. Les prisonniers sont condamnés à la faim, au froid, au travail forcé et aux moqueries des gardiens. Ces derniers sont recrutés de façon à inspirer le mépris du public. Plus les gens s’indignent contre l’émission, plus les gens la regardent et plus elle devient odieuse. On retrouve les thèmes classique de Nothomb : les prénoms des personnages qui ont une très grande importance et qui sonnent, la jeune fille idéalisée, l’autre jeune fille qui cumule toutes les maladresses et qui tombe amoureuse de la première.
Ce n’est pas le meilleur roman de Nothomb, mais si on le lit comme si ce n’était pas du Nothomb et comme une caricature de la téléréalité, on passe un bon moment.
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Vicky Corich
(60 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
4/1/2007
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Nothomb, Amélie
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Fable controversée, cette violente satire de la télé-réalité transposée dans l'univers concentrationnaire offre une vision très dérangeante des dérives de notre société voyeuriste. Entre le cynisme des organisateurs et la complaisance ou l'aveuglement des téléspectateurs, Amélie Nothomb dénonce les paradoxes d'un système où chacun cautionne plus ou moins consciemment l'avilissement humain sous toutes ses formes. Audacieux ou outrancier, le rapprochement avec les images de la Shoah permet toutefois d'aller jusqu'au bout d'une logique invitant à réfléchir sur la responsabilité de chacun face à un spectacle indécent et cruel, 100 % malsain, qui ne choque plus personne, peut-être pas même les détracteurs d'Acide sulfurique... Ceci dit, on pourra regretter dans ce roman de grandes facilités d'écriture, des thèmes récurrents et peu renouvelés dans leur traitement, un certain manichéisme dans les personnages (toujours un peu les mêmes)... Amélie est pourtant capable de faire beaucoup mieux....
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Isabelle Dugenest
(3 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
7/1/2006
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Nothomb, Amélie
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Amélie Nothomb est une auteure remarquable. Depuis cette année elle figure même dans le dictionnaire. Étant une fervente admiratrice de ses oeuvres, la pression était très forte et les attentes très grandes quand le livre a atteri entre mes mains.
L'idée de départ était tout simplement géniale!Après quelques lignes, je jubilais: par ici la satire, l'houmour grinçant et les paradoxes pétillants!
Après quelques pasges, mon enthousiasme se vit freiné par une histoire fade et une intrigue mal ficelée bordée d'actions prévisibles, de stéréotypes, de phrases philosophiques gonflées à bloc qui ne veulent pas dire grand chose. Après quelques chapitres, je fis mes adieux à l'originalité. On dirait qu'Amélie n'a fait qu'ffleurer l'idée qui, à mon avis, aurait pu être beaucoup mieux exploitée.
Dans Acide sulfurique, Amélie Nothomb conserve son style particulier, minimaliste mais évocateur. Beaucoup émane de ses propos. Un ton un peu sinistre un peu humoristique et un brin factuel dictent l'atmosphère de ce roman.
À tous les admirateurs, cela vaut tout de même la peine de lire sont petit dernier. Pour ceux qui veulent s'initier, je leur reccomanderais plutot hygiène de l'assassin ou robert des noms propres.
Un livre qui manque de profondeur...
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Catherine
(première critique)
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Genre : Fiction
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Édition : Albin Michel, 2005, 193 p.
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| | Date :
7/1/2006
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Livre(s) de Amélie Nothomb critiqué(s) sur le Guide
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En ligne : 7817 visiteur(s)
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