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Senécal, Patrick
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Yannick Bérubé part vadrouiller en vélo dans sa nouvelle ville. Une chute lui fait croiser la route de Jacques Beaulieu, propriétaire du 5150, rue des Ormes. D'abord reconnaissant de son aide, Yannick va très vite déchanter. Séquestré chez les Beaulieu, son calvaire ne fait que commencer.
Ce thriller est raconté à la première personne. Tout d'abord à travers la voix de Yannick, qui narre son aventure et l'écrit sur des feuilles que Beaulieu a bien voulu lui fournir. Les chapitres sont entrecoupés de morceaux du journal de Maud Beaulieu. On apprend comment les Beaulieu se sont rencontrés, comment a évolué leur relation et leur vie commune. Ce bond dans le passé nous éclaire sur la situation actuelle. Patrick Senécal plonge le lecteur dans une atmosphère étouffante et angoissante. Au fil du texte, on a envie d'en savoir plus, d'aller toujours plus loin. Difficile de lâcher le bouquin avant la fin. Le style de l'auteur est vivant, haletant. Grâce à l'écriture au « je », le lecteur devient témoin de l'histoire de Yannick, on est l'interlocuteur principal de Yannick, la personne qui pourrait l'aider à s'en sortir. Malheureusement, Yannick ne peut entendre nos conseils et ça fait hurler… On retrouve chez Senécal un côté Stephen King, mais avec une nationalité différente, un environnement géographique différent.
J'étais vraiment très contente de découvrir cet auteur canadien et je compte bien y revenir. Se trouvent sur ma PAL (pile « À lire »): Le passager, Aliss, Les sept jours du Talion et Oniria.
Une atmosphère où il est agréable de se plonger. Un bon moment de lecture et donc 4,5 étoiles pour ce titre.
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Valeriane Petit
(5 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Horreur
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12/1/2006
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Senécal, Patrick
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À bicyclette... on fait de drôles de rencontres. Comme, par exemple, cette famille, les Beaulieu. Ils ont l'air d'avoir une case en moins! C'est à peu de choses près ce qu'à dû se dire Yannick Bérubé, jeune homme d'une vingtaine d'années, après qu'il ait cherché à utiliser le téléphone de ceux devant chez qui il venait de faire une chute de vélo. Sauf que, très vite, c'est la séquestration qui l'attend, la violence, la folie, l'oubli de tous et de soi-même. Qui est ce Jacques Beaulieu? Que fait-il dans cette cave interdite à tous? Pourquoi séquestrer Yannick, le considérer en même temps comme son ami, alors même qu'il semble que le hasard soit le responsable de la chute de vélo??
5150, c'est le roman de la folie, celle des hommes. L'un qui va pervertir ses idées de justice, l'autre qui va sombrer à cause de l'enfermement. L'intrigue glisse délicatement, presque sans qu'on s'en rende compte, vers la folie, vers un dérèglement des valeurs. C'est dans la subtilité et l'intelligence de la transition que le livre se fait le plus fort. Car ne pas voir le moment où l'on bascule jusqu'à l'instant où l'on se dit qu'on y est déjà jusqu'au cou, c'est diablement efficace!
Patrick Senécal, ça serait du Stephen King québécois, si seulement il était moins bon. Eh oui, dans le genre « je vous fais peur », Senécal maîtrise très bien son sujet!
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Cédric Blanchard
(15 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Horreur
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| | Date :
8/1/2006
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Senécal, Patrick
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5150, rue des Ormes, c'est bien plus qu'un simple roman d'horreur. C'est l'humain livré à lui-même. C'est affronter ses peurs, ses obsessions et ses valeurs, ses principes. Yannick Bérubé est séquestré dans une famille plus que bizarre. C'est dans cette expérience qu'il sera confronté à tout ce qu'il y a de plus bizarre, mais il apprendra à se connaître, il sera confronté à ses principes. Félicitations à Patrick Senécal. Une si grande aisance à manier la plume, à utiliser les bons mots au bon moment. Pour un plaisir garanti, il faut absolument découvrir cet auteur en commençant par son premier roman, 5150, rue des Ormes.
Suggestion(s) de lecture : Il faut lire des classiques!! Albert Camus est remarquable, lisez La peste et L'étranger. À part de ça, profitez du talent incontestable du Québécois Patrick Senécal (Aliss est excellent).
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Patrick Provost
(première critique)
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Genre : Horreur
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| | Date :
11/1/2003
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Senécal, Patrick
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Yannick Bérubé, nouvellement établi à Montcharles, se promène à vélo lorsqu'il entre en collision avec un chat noir. Le 5150, rue des Ormes lui semble la maison idéale où frapper pour téléphoner à un taxi. Mais cette maison apparemment banale représente la lente descente aux enfers pour ses habitants et pour Yannick.
Yannick est fait prisonnier par Jacques Beaulieu, et durant deux mois, il nous racontera les événements. L'épouse de Beaulieu nous livre son âme par le biais de son journal intime. Elle qui croyait être heureuse avec Jacques, elle s'est vite rendue compte que l'enfer était au bout de son mariage.
Il y a aussi dans cette maison Michelle l'adolescente étrange et Anne, la petite fille au regard vide.
Tous les personnages sont terrifiants et attachants dans leur folie respective. C'est un bon roman du début à la fin... Yannick nous désempare parfois par ses réflexions et décisions mais il faut comprendre que chacun des personnages est pris dans une logique qui lui est propre, donc qui nous est difficile à cerner. Surtout la logique de la justice de Beaulieu...
Alors la prochaine fois que vous irez à vélo... s'il vous arrive un accident.... prenez bien garde de ne pas sonner au 5150, rue des Ormes!
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Dytal
(516 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Horreur
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Édition : Guy Saint-Jean, 346 p.
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| | Date :
6/1/2003
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Senécal, Patrick
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À la suite d'un accident de vélo, un jeune homme se retrouve séquestré par une famille très bizarre. Un père chauffeur de taxi, grand joueur d'échecs épris de justice, une mère bigote qui obéit aveuglément à son mari, une adolescente sadique et une petite dernière attardée mentale. Peu à peu, le jeune homme découvre l'horrible secret de cette famille. Pour se sortir de là, il doit battre le père aux échecs, exploit qui semble impossible car celui-ci a toujours gagné. Je viens de découvrir un auteur qui m'a fascinée par son imagination. Je dois avouer qu'au début de ma lecture, je me demandais ce qu'était cette histoire genre famille Addams mais j'ai vraiment accroché au deuxième chapitre, où la mère prend la parole avec son journal. J'ai aimé l'alternance journal de la mère et écrits du jeune homme (seule façon pour lui de ne pas devenir fou à son tour). En accord avec la critique de Ugo Phillips, je trouve que la durée de la captivité du jeune homme apporte une certaine longueur au roman, mais bon, ça n'enlève pas d'effet à la gradation de l'horreur qui nous tient en haleine presque jusqu'à la fin. Cette fin m'a un peu déçue, non que je suis friande de happy ending, mais je suis restée un peu sur mon appétit. C'est une fin qui n'a pas de point final. Peut-être en est-il ainsi dans la vie aussi : les raisons d'agir des êtres humains sont souvent insondables et inexplicables, et quel trésor inépuisable pour un écrivain comme Patrick Senécal! Je recommande chaudement ce roman.
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Line Derasp
(6 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Horreur
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| | Date :
7/1/2002
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Senécal, Patrick
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Yannick Bérubé vit dans la ville de Montcharles. Il décide de visiter la ville à vélo. Il prend la rue des Ormes. Un chat traverse; il tente de l'éviter, mais il tombe. Son vélo est hors d'état. Il se dirige vers le 5150. Un homme lui ouvre. Sa femme lui propose d'aller désinfecter ses blessures. Il visite la maison et découvre un homme couvert de sang en train d'agoniser. Il se fait surprendre. Au fil des pages, la folie des personnages se découvre peu à peu. D'abord, Jacques, le père de famille, obsédé par les échecs; Maude, la mère, qui est obsédée par le seigneur; Michelle, l'adolescente, qui est encore plus dangereuse que son père; et enfin la petite Anne, avec ses yeux immobiles et vide.
Patrick Senécal nous entraîne dans cet univers fait de folie et de sang. Ce roman est excellent, plein de rebondissements, et vous surprendra jusqu'à la fin.
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Ravroche
(première critique)
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Genre : Horreur
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| | Date :
5/1/2002
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Livre(s) de Patrick Senécal critiqué(s) sur le Guide
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