Début de mon roman ...
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Sujet: Début de mon roman ...
Posté par: Llandon
Sujet: Début de mon roman ...
Posté le: 10 juillet 2007 à 02:33
Volà bonjour tout le monde, je viens de commençer mon roman après avoir mûrement réfléchi pendant un an et j'ai commençé hier le prologue, je vous en donne l'intégralité! Surtout n'hésitez pas à laisser un avis, please !
Quand le soleil se couche ,la nuit tombe et lorsque que les coups pleuvent, le sang coule. Tel est la dure loi de la nature selon laquelle certaines choses entrainent des conséquences inéluctables, parfois peu rassurantes.
Ce n’est que lorsque les faits sont là que l’on décide de se bouger, de s’alarmer, mais c’est le plus souvent trop tard, le mal est déjà là, rongeant petit à petit le maigre fil de la vie. C’est alors que commençe de longues descentes aux enfers, où les âmes tourmentées reviennent vous hanter pour vous faire souffrir, vous poussez jusqu’aux dernières limites du supportable, avant l’indésirable solution finale. Les pleurs ne suffisent pas à évacuer de telles émotions, on décide de s’enfermer dans notre solitude, de verrouiller les portes de secours, et de laisser le temps nous emporter. Le temps ou plutôt la fatalité et la souffrance.
La nature humaine veut que lorsque le danger frappe à notre porte, notre silence devient la seule des solutions possibles. Là est le plus dangereux, le plus effroyable, le plus terrifiant des comportements humains. Se muet dans l’ombre, se cacher en permanence pour éviter le regard des autres, tout simplement se couper de la vie.
Pourquoi ? Pour rester en vie. S’accrocher désespéremment à ce qui nous reste, à ce qui nous est cher.
Ce n’est que lorsque l’on s’endort paisiblement que l’on ne soupçonne pas le réveil des ténèbres qui assombrissent les rues, qui courent le long des murs et s’engouffre par les fenêtres ouvertes. Tel un serpent venimeux, le mal se glisse parfois dans nos vies et nous détruit petit à petit, comme jouant d’un jeu sadique. Il prend toute les formes possibles et imaginables, y comprit celles les plus inattendues. Les gestes quotidiens et ordinaires deviennent alors de véritables sources de phobies en tout genre. Sortir dans la rue peut alors paraitre une épreuve insurmontable, éteindre la lumière devient un acte de pure folie, fermer les volets le soir devient impossible,..... la peur nous immole dans un monde clos, en proie à la terreur et au désespoir. Elle nous manipule et nous fait aller jusqu’au bout de nos actes, parfois fatals.
La détresse est telle que les gens finisse malgré tout par s’en apercevoir mais c’est le plus souvent trop tard.....
Voilà !
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Réponses:
Posté par: étoile
Posté le: 10 juillet 2007 à 13:50
Salut Llandon, j'ai lu le début de ton roman, j'aime beaucoup, un peu triste,mais comme en ce moment je suis très blues, je me retrouve un peu dans certaines phrases que tu écris. Continue, j'ai hâte de lire la suite. Bon courage.
------------- Il faut essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple. (J.Prévert)
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Posté par: Llandon
Posté le: 10 juillet 2007 à 14:05
Merci beaucoup Etoile, je mettrais certainement la suite très prochainement. Encore merci !
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Posté par: * Ça *
Posté le: 21 juillet 2007 à 10:21
Llandon si tu veux bien, je vais revenir commenter ton texte.
Je l'ai imprimé, je vais le lire mais tu dois savoir que si je relève des points négatifs, je vais les écrire aussi, donc tu dois être sûr que tu es prêt à la critique.
Et surtout ne pas m'en vouloir après. OK ? Je te reviens dans quelques temps avec mes commentaires.
------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard
*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais
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Posté par: Llandon
Posté le: 21 juillet 2007 à 12:59
Bein écoutes je sais que tu peux grandement m'aider avec tes critiques! Donc n'hésites surtout pas, je suis pas du genre à faire la gueule ^^! Surtout n'hésites pas ! Ce soir je commençe mon premier chapitre!
Voilà encore merci de t'intéresser à ce que je fais "Ca" !
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Posté par: annalekt
Posté le: 22 juillet 2007 à 14:32
continue!
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Llandon
Posté le: 23 juillet 2007 à 03:30
Merci beaucoup Annalekt , ça me fais beaucoup plaisir! Je mettrais le premier chapitre à la suite quand je l'aurais terminer ( et commençer ^^) !
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Posté par: Stabbquadd
Posté le: 23 juillet 2007 à 12:20
Je ne sais pas s'il est autorisé d'objecter des critiques constructives quoique désagréables sur ce forum, mais peu importe je tente le coup.
Alors voilà, moi je trouve ça un peu fade. Sans même compter l'orthographe approximative je ne trouve rien qui me donne envie de savoir la suite. Et pourtant il y a des fautes franchement impressionnantes, comme la conjugaison du verbe "commençer", que je ne connaissais même pas.
Celà ressemble plus à une prose que l'on trouverait sur un skyblog quelconque, là où la moitié des gamines se réclament suicidaires parce que c'est dans l'mouv, qu'à un roman. En effet, en dehors les champs lexicaux de la peur, de la tristesse et du Mal au complet, il y a aussi de nombreuses répétitions, comme le mot "vie" qui apparait quatre fois. De plus, le vocabulaire n'est pas vraiment recherché, et le tout donne une impression d'adolescence mal ou pseudo-mal vécue.
Ce que je te conseille en premier lieu, c'est d'utiliser le http://elsap1.unicaen.fr/cgi-bin/cherches.cgi - dictionnaire des synonymes pour enrichir ton vocabulaire. Ensuite, relis ton texte à voix haute et imagine que tu essayes de captiver un public. Tu te rendras ainsi plus facilement compte des répétitions et des phrases un peu lourdes ou trop potaches. Et puis quelle aubaine pour placer ta ponctuation, qui est un peu aléatoire. Parfois, une simple virgule, et la phrase prend tout son sens.
Exemple "La détresse est telle que les gens finisse malgré tout par s’en apercevoir mais c’est le plus souvent trop tard."
Sans les fautes et avec la ponctuation, celà donnerait : "La détresse est telle, que les gens finissent malgré tout par s’en apercevoir... mais, le plus souvent, il est déjà trop tard."
Enfin, tu devrais éviter de rester trop longtemps dans l'abstrait, car tu risque de perdre ton auditoire (ou tes lecteurs). Encore lorsqu'il s'agit d'une description, on peut s'amuser à se figurer la scène. Mais lorsqu'il ne s'agit que de métaphores de concepts abstraits répétées en boucle, on se lasse très vite.
Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire pour le moment.
Evidemment, j'ai tâché d'être le plus objectif possible et mon opinion n'est pas empirique. Il ne s'agit que de mon humble avis qui n'a d'autre valeur que celle que tu lui accorderas :)
Pas de violence, donc, c'est les vacances !
------------- Trouvez un bon livre avec le http://www.pathetiques.net - Guide de Lectures Interactif !
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Posté par: Llandon
Posté le: 23 juillet 2007 à 13:55
Ecoutes Stabbquadd, tu as tout à fait le droit de critiquer ce que je fais, si je l'ai mis là, c'est effectivement pour me dire ce qui va ou va pas!
Petite précision: il s'agit du prologue, juste une petite mise en bouche de ce que l'on peut trouver dans l'histoire, comme on en retrouve beaucoup dans les romans, d'où la quasi-présence de l'abstrait.
Ensuite, côté orthographe, je n'en suis pas encore là, pour l'instant j'esaye de me faire mon histoire, les fautes je les corrigerais ensuite, t'en fais pa pour ça!
Pour ce qui est de l'adolescence mal vécue et des tendances suicidaires que l'on retrouve sur les "blogs" comme tu dis, tu as absolument tout faux là-dessus. Mon adolescence s'est très bien passée, merci!
Saches que lorsque l'on écrit une histoire putôt noire, ça veut pas dire que l'on est pas bien dans sa tête!!!! Bien au contraire, c'est juste que c'est le genre de littérature que j'aime ! Comme d'autres aimeraient des romans d'amour et écrirairaient donc des romans d'amour! C'est pareil! Donc écrire des choses lugubres n'est pas synonyme d'esprit malsain ou quoi que ce soit!
Cependant je posterais le chapitre premier qui devrait pas tarder à arriver, et tu me diras ce que t'en penses.
Voilà merci encore pour ton avis, j'en tiens compte!
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Posté par: annalekt
Posté le: 24 juillet 2007 à 04:58
bonjour Llandon,c'est bien de le prendre comme ça et je te comprends moi aussi j'ai écrit 2 romans et vu que j'aime le style thriller,je les ai égalemment écrit dans ce style.en ce qui concerne les fautes d'orthographe tout le monde sait que meme les plus grand écrivains ont leur corecteurs donc pas de panique.bonne journée.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Llandon
Posté le: 24 juillet 2007 à 05:04
Merci beaucoup Annalekt !
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Posté par: * Ça *
Posté le: 24 juillet 2007 à 05:57
Llandon je te félicites pour ta belle attitude.
Je manque affreusement de temps et comme je suis plutôt perfectionniste, je dois toujours faire les choses en détails.
J'ai lu ton texte et la semaine prochaine dès que j'ai un moment je reviens te donner en détails les points que j'ai relevé.
En attendant, je tenais à te dire de ne pas lâcher malgré le commentaire dur et fortement exagéré à mon point de vue, de Stabbquadd. Et je suis heureuse de voir que tu réagis très bien.
Lâche pas, je reviens betôt !
------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard
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Posté par: Llandon
Posté le: 24 juillet 2007 à 06:11
Merci beaucoup pour ton soutien "ça" !
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Posté par: Stabbquadd
Posté le: 24 juillet 2007 à 08:07
Mon commentaire était effectivement en partie exagéré pour amener une éventuelle prise de conscience.
C'est en exagérant les détails que l'on trouve gênant qu'on améliore le monde. Qu'il s'agisse de caricatures, de pamphlets, ou de toute autre sorte de provocations qui manquent à notre époque.
D'ailleurs quand je parlais d'adolescence mal vécue, je ne visais pas du tout celle de Llandon. Je n'évoquais le concept que pour exprimer ce qui me vient en tête à la lecture de ce prologue. A vouloir trop en faire sans déclinaisons, il faut prendre garde à ne pas sombrer dans le ridicule d'une situation rabâchée comme une plainte éternelle. Car je n'ai trouvé aucune richesse lexicale, et j'ai eu l'impression que la même phrase se répétait en boucle, avec quelques variantes peut-être, mais sans réelle conviction, sans aucune nuance, sans cette coloration versatile qui concrétise dans la tête du lecteur une idée abstraite, au moyen de simples mots.
Et la réaction de Llandon, quoi qu'un peu sur la défensive, me semble très raisonnable et je l'en félicite également. J'ai l'habitude de créer des conflits dans chaque débat auquel je participe, et pour une fois nous sommes entre gentlemen (ce qui n'exclut pas les femmes, à mon idée).
Vous remarquerez d'ailleurs que ma critique, bien que virulente, n'en est pas moins constructive. Reconnaissez au moins qu'il vaut mieux une critique désagréable argumentée, qu'un avis favorable résumé à "un smiley - un mot - un point". A moins que nous soyons ici pour nous entre-tripoter égoïstement sur nos courageuses tentatives de littération. Auquel cas je me verrais dans l'obligation de vous quitter, car je suis plus fidèle à mes convictions qu'à mes relations.
Pour ce qui est de l'orthographe, ce n'est en effet pas une qualité indispensable pour écrire un roman, mais j'imagine qu'en tant que témoin de la connaissance de la langue, elle doit être un minimum rigoureuse.
Finalement, peut-être que le manque de vocabulaire est lié à ces quelques défauts d'orthographe : il ne faut pas subir la langue, il faut jouer avec elle.
C'est ce jeu, selon moi, qui manque à ce début de texte.
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Posté par: annalekt
Posté le: 24 juillet 2007 à 11:20
bonsoir Stabbquadd,je ne suis peut etre pas douée en orthographe,mais j'ai une qualité c'est " la franchise",je te trouve un peu dure avec nous,je trouve très bien d'etre franc mais pas au point de se sentir supérieur aux autres,nous sommes tous ici pour échanger nos idées de lecture,tu as raison nous devrions faire plus attention à notre grammaire,notre orthographe....,mais notre joie c'est de nous renconter par post et de papaoter de notre passe temps favoris et je trouve celà merveilleux,alors inutile de se prendre la tete.bonne soirée.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Stabbquadd
Posté le: 24 juillet 2007 à 11:41
Mais c'est parfait comme ça, ne changez rien !
Je trouvais seulement difficile d'être franc avec un seul mot, mais ce n'est pas un reproche. Si tu n'as pas envie d'en dire plus, c'est ton droit, autant que c'est le mien de trouver ça un peu léger :)
En tous cas moi je tâche de l'être, franc. Ca me prend beaucoup plus de mots, et il n'y a pas que du positif :p
Quand à la supériorité, c'est parfaitement abstrait, et si c'est l'impression que mes commentaires vous donnent j'en suis désolé. J'essaye seulement d'être parfaitement objectif.
Et puis ne dit-on pas "Qui aime bien châtie bien" ?
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Posté par: annalekt
Posté le: 24 juillet 2007 à 13:54
Stabbquadd,nous ne devons pas avoir la meme définition du mot franchise,mais je pense que nous nous sommes compris.bonne soirée.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Anique
Posté le: 24 juillet 2007 à 14:50
Salut Llandon! Je ne suis pas une grande critique littéraire mais je peux te dire que ton texte me fascine. J'espère avoir la chance de lire la suite. Oui, peut-être quelques fautes d'orthographe et quelques ponctuations à modifier mais je peux te dire que je désire à tout prix voir la suite.
Et comme tous nos autres compagnons, j'ai grandement apprécié ta façon de réagir à une telle critique. C'est à cela que l'on peut voir la grandeur de quelqu'un. Bravo!
------------- C'est l'attitude qui détermine notre altitude
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Posté par: Llandon
Posté le: 25 juillet 2007 à 03:09
Un grand merci Anique pour ton encouragement ! Ca me touche beaucoup !
Pour la suite elle devrait bientôt arriver ! Patience...^^!
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Posté par: * Ça *
Posté le: 26 juillet 2007 à 13:59
Bon Llandon, me voilà finalement. Je me permettrais une toute petite digression avant de commenter ton texte.
Lorsque l’on met en ligne sa prose, c’est bien entendu dans le but qu’elle soit commentée, critiquée, décortiquée, encouragée et plein de trucs en " é ". Si certaines personnes ne peuvent ou ne veulent pour des raisons qui leur sont propres, n’émettre qu’un petit mot d’encouragement, si elles se sont données la peine de lire le texte soumis, c’est très bien ainsi. Ça les regarde et l’on n’a pas à juger.
Si d’autres par contre, veulent élaborer en donnant leur avis, c’est parfait puisque c’est bien sûr la raison première de la mise en ligne du texte.
Je ne suis pas critique littéraire. Je n’ai aucune connaissance, études ou formation particulière ayant trait, de près ou de loin, à l’écriture ou la littérature. Je ne possède pas parfaitement à l’oral comme à l’écrit, ma langue maternelle.
Je crois que ces dernières lignes s’appliquent partiellement ou en totalité à la plupart d’entre nous. Là où il y a consensus, là où on se rejoint tous, c’est dans le plaisir de lire.
Personnellement, je commenterai honnêtement et franchement, avec et malgré mes lacunes.
Les critiques constructives sont bienvenues. Tant et aussi longtemps que le respect dans les commentaires demeure, tout le monde y trouve son compte.
« Tout le monde, il est heureux ! »
Ça, c’est très québécois et je la préfère de beaucoup à « Qui aime bien, châtie bien. », qui fait un peu faux frère à mon avis.
Fin de la digression (et de mon sermon de " matante ").
Mettons les choses en perspective. Ici, nous parlons du premier jet d’un tout premier roman en devenir, écrit pour le plaisir. Aura-t-il une vie propre un jour ? L’avenir le dira, mais on s’entend qu’il n’est pas pour le moment, en lice au prix Goncourt.
Je ne soulignerai pas les fautes d’orthographe, de ponctuation ou autres. Je t’envoie Llandon, plutôt tout ça, du mieux que je peux, en message privé. Je t’envoie également d’autres informations qui pourraient t’être profitables à divers niveaux.
Par contre, je tiens à dire que selon mon point de vue, c’est une erreur même pour un premier jet, de négliger le côté grammatical.
Un lecteur ou correcteur sera plus à l’aise pour lire et analyser un texte, si celui-çi n’est pas truffé de fautes d’orthographes, qui ont malheureusement la manie de déconcentrer et détourner l’attention.
Outre ce premier point, je suis assez d’accord sur d’autres faits soulignés par notre ami Stabbquad, même si je ne le suis pas avec sa technique " d’amené ".
Présentement très peu d’écrit pour véritablement juger du style. On comprend bien toutefois dans quelle direction l’auteur/artisan dirige le lecteur. Une ambiance sombre créée, une atmosphère lourde parfaitement bien engagée, mais attention de ne pas tomber dans l’excès. Tu y arrives bien à mon avis. Tu accroches les amateurs du genre, ici on cause " thriller ".
Rien de nouveau sous le soleil. Tu ne réinventes pas le genre, mais tu te défends très bien pour un début.
Trop en mettre est une erreur fréquente chez les débutants, mais ce court texte n’en est pas trop affecté.
« Il faut prendre garde à ne pas sombrer dans le ridicule d’une situation rabâchée... », dixit Stabbquad. C’est très vrai et le texte de Llandon est limite, si je puis dire. La suite doit enchaîner dans le concret et l’action.
L’intention de créer un climat de tension est atteinte, mais on ne doit pas perdre l’intérêt du lecteur. Attention à la suite. Veille à ne pas mettre trop de métaphores.
Excellente suggestion déjà mentionnée, concernant l’utilisation de synonymes et la chasse aux mots et formulations répétitives. Il est primordial, autant au niveau du style que de la prose, d’éviter la redondance.
Je t’encourage à continuer d’écrire et à travailler très fort pour corriger tes points faibles. Il y a maintenant une panoplie d’outils et de facilités emmenées dans le sillage du grand web.
------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard
*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais
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Posté par: annalekt
Posté le: 26 juillet 2007 à 15:08
continue Llandon et je suis d'accord avec *ça* et fais moi confiance,tu peux te fier à elle,elle à souvent raison.bonne soirée.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Llandon
Posté le: 27 juillet 2007 à 02:22
Merci beaucoup "ça" pour ton avis et les solutions que tu me suggères pour m'améliorer ! Je ne pouvais attendre mieux ! J'espère que je me débrouillerais mieux dans le premier chapitre, qui n'a rien à voir avec l'abstrait , où l'on rentre directement dans l'histoire sans passer par des tournures abstraites et métaphoriques !
Voilà encore un ENORME merci pour votre soutien à tous !
Je pars en vacance une semaine, je pars demain et je pense bien avoir le temps de finir mon premier chapitre ( ou d'attaquer le deuxième ^^), je vous le posterai à mon retour, c'est-à-dire samedi prochain !
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Posté par: * Ça *
Posté le: 27 juillet 2007 à 05:14
Tu sais, qu'il y ait un peu d'abstrait n'est pas méchant en soi. Ça permet tout de même d'imager les émotions et les ambiances. Faut juste savoir doser.
Mais ne dit-on pas que c'est par essai/erreur que l'on apprend le mieux ?
Bonne vacances Llandon !
------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard
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Posté par: Anique
Posté le: 27 juillet 2007 à 06:03
Bonne vacance Llandon! Je pars également pour deux semaines donc, j'aurai peut-être de la lecture à faire à mon retour!
------------- C'est l'attitude qui détermine notre altitude
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Posté par: Llandon
Posté le: 27 juillet 2007 à 09:32
Merci et bonnes vacances à toi aussi Anique !!!
"ça": oui c'est vrai que l'abstrait c'est bien mais encore faut-il ne pas en abuser !
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Posté par: annalekt
Posté le: 27 juillet 2007 à 11:36
bonsoir,passe de bonne vacances Llandon et que ces vacances ne t'empeche pas de penser à ton livre .bonne vacances.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Llandon
Posté le: 27 juillet 2007 à 12:58
Merci Annalekt ! Pour mon livre, je compte bien terminer mon chapitre premier et même attaquer le second, car le cadre dans lequel je serai ( bord de mer) me permettra de m'y mettre à fond ^^!
Au weekend prochain tout le monde, je vous embrasse tous !
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Posté par: annalekt
Posté le: 27 juillet 2007 à 14:53
Message posté par LlandonMerci Annalekt ! Pour mon livre, je compte bien terminer mon chapitre premier et même attaquer le second, car le cadre dans lequel je serai ( bord de mer) me permettra de m'y mettre à fond ^^!
Au weekend prochain tout le monde, je vous embrasse tous ! bye.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Llandon
Posté le: 04 août 2007 à 06:48
Kikou everybody, je suis revenu de mes vacances et vous envoie de gros bisous salés de St-Jean-De-Luz où il a fait beau tout de même !
Donc voilà , j'ai eu le temps de me consacrer à la lecture mais également à mon premier chapitre que j'ai terminé! Je vais le taper à l'ordinateur et je le poste dès lundi, voilà gros bisous!
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Posté par: annalekt
Posté le: 04 août 2007 à 10:00
bon retour parmis nous Llandon,contente de te revoir.bonne journée.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Anique
Posté le: 13 août 2007 à 15:15
Bonjour Llandon et bonjour tout le monde. Je suis de retour de vacances et j'en ai profité au max pour lire quelques bouquins. Llandon je suis contente que tu aies réussi à finir ton premier chapitre que j'ai bien hâte de lire d'ailleurs!
------------- C'est l'attitude qui détermine notre altitude
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Posté par: Llandon
Posté le: 14 août 2007 à 02:03
Merci Anique , j'espère que tu auras passée de superbes vacances !!! !
Je suis vraiment désolé que ce soit si long, en tout cas je le posterais cette semaine !!!!
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Posté par: Llandon
Posté le: 17 août 2007 à 02:02
Alors voilà (enfin!) mon premier chapitre, en espérant qu'il vous plaise! N'hésitez pas à me dire ce qui va ou ne va pas ! Voilà !
Chapitre premier.
Clic, clic.
Le soleil commençe à décliner à l'horizon lorsque le lycée Anatole de Monzie ferme ses portes. Susan, son sac à main par-dessus l’épaule, claque le grand portail dans un fracas métallique. Elle salue la concierge et file d’un pas rapide le long du bâtiment pour se rendre chez elle. Elle habite non loin de là, dans un deux pièces confortables avec un balcon donnant sur la rue Fondespan, artère principale de la petite ville de Bazas.
Engoncée dans son manteau, Susan avance à la hâte. Le vent glacial de l'hiver s'engouffre dans les rues, soulevant sur son passage les feuilles mortes des platanes du jardin de la place des Tilleuls. Pas un chat, l'endroit semble déserté comme si les gens avaient fui les lieux pour quelques sinistres raisons. Pourtant la jeune femme entend de légers bruissements, elle se retourne et presse de nouveau son pas.
Un homme -semble t-il- vêtu d'un long pardessus noir la suit, probablement emprunte t-il le même trajet que Susan. Les lumières du parc semblent jouer d'un jeux pervers dans cette douce clarté du crépuscule, dissimulant ainsi son visage d'une ombre malveillante.
Son coeur s'emballe, sa respiration s'accélère subitement, le sang afflue à une vitesse croissante dans tout son organisme, laissant accroître progressivement l'indésirable adrénaline. Elle est même à la limite de vouloir s'enfuir en courant mais sa raison lui insuffle de se calmer et de stopper cette paranoïa inutile qui la bouleverse depuis son enfance. Malgré tout, Susan se sent terriblement angoissée, comme prise au piège d'un maniaque. La panique la gagne inexorablement.
Arrivant au coin de la rue, la jeune femme se risque un regard en arrière, et à sa grande surprise, l'individu bifurque à l'opposé, traversant le passage clouté dans les dernières lueurs du soir.
Son coeur se resaissit, sa respiration se fait moins saccadée, une agréable impression de soulagement la gagne pareil à une grande bouffée d'air après avoir passer des jours entiers enfermé dans une cave. Un fou rire monte alors aux lèvres de Susan, une inextinguible fou rire qu'elle accepte volontier.
De minces flocons de neiges virevoltent dans la lumière blafarde des lampadères, comme des milliers de papillons blancs attirés par la lumière d'une lampe de jardin. La jeune femme se sent bien, cette soirée s'annonçe belle, malgré cette subite décharge d'adrénaline. La neige aura bientôt recouverte toute la ville sous un épais manteau étincellant. Elle remonte alors le col de son pardessus marron clair et s'engage enfin dans la rue Fondespan où, à sa grande surprise, le marchand de journaux est encore ouvert. La charmante boutique a été récemment repeinte d'un beau bleu lavande, sur laquelle un écriteau en fer forgé nomme les lieux en lettres italiques " La Presse Bleue ". Le nouveau propriétaire est un fou de travail, à croire qu'il n'arrive pas à se défaire de son magasin. Certains murmurent même qu'il lui arrive couramment d'y dormir, confortablement affalé sur une pile de journaux. Mais cela n'efface en rien sa gentillesse, appréciée de tout les clients.
Susan pousse alors la porte, et une apaisante vague de chaleur lui saute au visage.
- Bonsoir, murmure t-elle d'une voix grelottante. Mr Fonta la salue avec un large sourire accueillant.
Elle se dirige alors vers son rayon favori, à savoir les peopleries en tout genre. Elle prend deux magazines et s'enfuient à la caisse.
Tandis que le buraliste passe en compte les deux revues, Susan sort ses gants pour réchauffer ses mains victimes du froid, et extrait son porte-monnaie du sac.
- Deux euros cinquante s'il vous plait.
Elle tend alors les pièces dans le creux d'un cendrier que le marchand de journaux s'empresse de saisir pareil à un vautour avide d'une carcasse de chacal au milieu du désert.
- L'hiver s'annonce rude! , dit-il d'un ton cordial.
- Oui en effet, je dois ressembler à un mobile qui vibre, dit-elle dans un sourire, puis les deux se mettent alors à rire bruyamment.
- Je vous remercie, au revoir.
Elle s'éclipse au dehors, où le vent hurle contre les parois étroites de la rue comme un esprit malfaisant, lui balayant le visage d'un souffle glacial. Ses longs cheveux bruns virevoltants selon les caprices de la brise, elle arrive enfin à son domicile. Elle enclenche la clef et pousse la lourde porte vitrée en bois exotique dans un crissement strident. La lumière du hall s'allume alors automatiquement, illuminant les ténèbres dans lesquels quelques araignées confectionnaient leurs pièges machiavéliques. Ecoeurée, Susan monte au premier, ses chaussures à talons glissent contre les marches en parquet, laissant derrière elle de petites tâches de neige fondue. Elle entre alors chez elle, enlevant à la hâte son long manteau, et s'affale sur le canapé en soupirant. Encore une de ces longues journées où Susan profite de son petit chez soi que quelques heures pour ensuite repartir de pied ferme très tôt le lendemain matin. Elle allume alors la télévision où un certain Jean-Pierre Foucault martyrise un pauvre joueur à savoir si il a trouvé la bonne réponse, elle aime cette présence sonore qui la rassure. Comme toute les personnes seules, la télévision constitue un bon moyen pour se sentir protéger, et oublier un instant cette lourde solitude. Elle se déshabille alors, ôtant le plus vite possible ses vêtements, pour s'offrir une délicieuse douche enivrante pleine de bien-être où la chaleur prend progressivement possession de son corps, l'enveloppant dans une brume bienfaisante. Elle aime ses petits gestes quotidiens qui procurent d'immenses plaisirs, comme la délicieuse soupe au micro-onde qui nappe son palais et sa gorge, d'une chaude vague délicieuse parfumée aux légumes, les soirs d'hiver.
Elle tourne les robinets, et un mince filet d'eau tiède perle le long de son cou, toute frémissante Susan accroit la puissance du jet, aspergeant tout son corps de l'onde réconfortante. L'eau ruisselle sur son corps hâlé, entre ses seins et le long de ses hanches voluptueuses, s'engouffrant ensuite dans la bouche d'évacuation dans un gargouillement guttural. Elle étale alors le gel douche sur son corps, répandant une agréable odeur de mangue dans la salle de bain.
Elle enroule ensuite une épaisse serviette de bain violette autour de son corps tel une robe de soirée glamoure et s'asseoit sur le canapé, une poche de chips à la main.
Tout en grignotant elle regarde le journal télévisé, où des évènements toujours aussi alarmants sont annonçés, à tel point que ça en devient lassant. Elle change de chaine et prépare à manger. Rien n'est comliqué chez Susan même pas les repas, un sachet à mettre au micro-onde et le tour est joué. Elle estime n'avoir pas le temps et l'étoffe d'une bonne cuisinère, loin d'être exigente, elle avale des hâchis parmentiers inmangeables, des nouilles chinoises visqueuses et des frites à moitié cuites. Sans oublier sa sempiternelle poche de chips!
Les heures passent et la nuit assombrit rapidement les rues, ne laissant de lumineux que les faibles lueurs des lampes de la rue qui jettent leurs halos pâles contre les murs anciens de la cité autrefois médiévale. Susan ferme alors ses volets coulissants rouillés, tout en évitant les flocons de neige qui ont maintenant doublés de volume.
Une véritable tempête de neige s'abat sur la ville, entrainant avec elle un blizzard bruyant, qui continue sa mélodie angoissante alors que les fenêtres de Susan sont fermées. Combien de fois elle a demandée à la propriétaire, qui habite au-dessous, de mettre du double-vitrage, mais son amnésie a vite fait de ranger cela dans un coin perdu de sa mémoire défayante, laissant la jeune femme en proie aux diverses nuisances sonores de la ville la nuit tombée. Mais la fatigue l'entraine très vite dans les douces mains du sommeil. La jeune femme se laisse alors tomber sur le lit, les paupières mi-closes, puis elle enfile son pyjama, règle son réveil et s'enfonce confortablement dans son lit douillet, emportée par les rêves.
Voilà !
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Posté par: Llandon
Posté le: 20 août 2007 à 06:43
Le second chapitre ne va pas tarder à arriver !
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Posté par: loic
Posté le: 20 août 2007 à 07:43
Bon, j'ai pas encore lu ce premier chapitre
Sur le prologue, je trouve en effet qu'il est assez difficile d'accrocher à un truc 100% abstrait d'entrée. Pas grand chose à quoi se raccrocher. Ca peut être une figure de style en quelque sorte, mais je n'en ai jamais vu. Disons que l'apparition d'un personnage, même fortuite, avant de partir dans une telle disgression, peut aider à accrocher.
En plus, je trouve qu'elle ratisse large, ce qui perd un peu le lecteur. Quelque chose de plus "ciblé" m'aurait moins perdu.
Bon, je lirais le 1° chapitre quand j'aurais l'esprit plus clair.
Bon courage !
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Posté par: Llandon
Posté le: 20 août 2007 à 07:46
Merci à toi Loic!
Oui je pense vraiment que ce prologue a un sérieux problème ^^, et c'est pourquoi j'ai pris la décision de le refaire complètement, car même moi il me saoûle !
Donc je vais le recommençer, car j'ai une petite idée derrière la tête !
Voilà !
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Posté par: loic
Posté le: 21 août 2007 à 02:42
Bon, on va attendre le nouveau prologue alors
J'en ai profité pour lire le 1° chapitre.
En premier lieu, je ne vois pas quelles revues elle achète. Parce que 2€50 les deux revues, je trouve ça pas cher
Sinon, j'ai un peu l'impression de lire les premières nouvelles que j'écrivais, autrefois. C'est pas mal, avec un petit truc qui cloche. Je pense que c'est le rythme. Ca va trop vite, je trouve. J'avais le même problème. Les grands écrivains arrivent à poser une ambiance, et là, ça prend un peu moins je trouve.
Susan est trop vite dans le parc, elle se méfie trop vite, elle sort trop vite. tout va un peu trop vite. Je dirais qu'il faudrait meubler. Le truc, c'est que j'ai jamais réussi à comprendre comment les auteurs faisaient pour meubler sans que ce soit chiant à lire.
donc pas mal, mais il manque quelques phrases bien senties pour "allonger" certaines périodes de temps. Et je pense que le roman devrait commencer un peu plus tôt, peut être en s'arrêtant un peu sur le boulot de Susan, quand elle y pense en traversant la cour du lycée vers la sortie. Avec, peut être une anecdote sur la journée écoulée. Ca pose un peu le personnage, ça peut éventuellement permettre d'expliquer certaines de ses peurs avant la traversée du parc qui arrive un peu trop vite je pense.
Voilà ce que j'en pense, bon courage pour la suite
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Posté par: grams
Posté le: 21 août 2007 à 03:00
Bonjour,
Avant de critiquer, j'ai une question: Est ce qu'il t'arrive souvent de jouer à des jeux vidéos, jeux de rôle ou de regarder des films d'horreur, thriller...
En lisant ton texte, j'ai l'impression de regarder une bande annonce.
Sur le plan littéraire, j'ai du mal à comprendre le texte, qui me semble trop compliqué; peut être est-ce la syntaxe, ou le manque de rythme.
Mais l'imagination est là, et la passion aussi. Tu dois écrire avec tes trippes, et te plonger totalement dans ton histoire lorsque tu écris.
Continue comme ça, c'est un bon début, et le fil des pages te fera progresser. Je pense même que dans quelques dizaines de pages, tu ne seras plus du tout satisfait de tes premières lignes, tant ton style aura évolué
Au plaisir
------------- échanger c'est découvrir
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Posté par: Llandon
Posté le: 21 août 2007 à 03:19
Loic : oui je pense aussi que ça va trop vite, d'ailleurs dans mon second chapitre j'ai réussi à meubler beaucoup plus le temps et du coup c'est plus digeste à lire ^^! De toute façon faut que je le retravaille le premier chapitre! Comme tu dis il faut absoluement que je meuble un peu plus avec des anecdotes par exemple ,en effet !!!
Grams : Euh non je ne regarde pas des fims d'horreur et je ne joue pas aux jeux de rôle ... mais je regarde quelques thrillers quand même !!! Et comme tu dis le fil des pages me fera progresser, et c'est vrai car lorsque je lis le second chapitre ça n'a presque rien à voir avec l'écriture du premier !!! D'où la nécessité de me replonger dans le premier !!!
Merci à vous deux pour vos conseils éclairés !
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Posté par: loic
Posté le: 21 août 2007 à 04:52
Message posté par LlandonLoic : oui je pense aussi que ça va trop vite, d'ailleurs dans mon second chapitre j'ai réussi à meubler beaucoup plus le temps et du coup c'est plus digeste à lire ^^! De toute façon faut que je le retravaille le premier chapitre! Comme tu dis il faut absoluement que je meuble un peu plus avec des anecdotes par exemple ,en effet !!!
Si tu vois tout seul tes défauts, on ne va plus servir à grand chose
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Posté par: Llandon
Posté le: 21 août 2007 à 05:18
! Mais ça n'empêche que j'ai besoin de VOUSSSSSSSSS !!!
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Posté par: Anique
Posté le: 21 août 2007 à 06:24
Bonjour Llandon! J'ai lu ton premier chapitre. Tout d'abord je voulais te dire que je te lève mon chapeau car je n'ai pas le quart de ton talent pour écrire et je me demande sincèrement comment je peux me permettre de te critiquer.
Quoi qu'il en soit voici mes commentaires: je suis d'accord avec Loic, il y a un petit quelque chose au niveau du rythme de l'écriture. Peut-être est-ce trop rapide? De plus, j'aurais aimé connaitre un peu plus les pensées des personnages, pourquoi Suzan est-elle si angoissée, pourquoi se hâte-t-elle tant pour retourner à la maison. Ne te gène pas pour donner des détails qui nous permettrons de faire travailler notre imagination. C'est ce qui me donne tant de plaisir lorsque je lis un livre.
Sinon, ton premier chapitre me donne le goût de lire la suite alors à quand le chapitre 2???
------------- C'est l'attitude qui détermine notre altitude
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Posté par: loic
Posté le: 21 août 2007 à 07:35
Message posté par Anique
De plus, j'aurais aimé connaitre un peu plus les pensées des personnages, pourquoi Suzan est-elle si angoissée, pourquoi se hâte-t-elle tant pour retourner à la maison. Ne te gène pas pour donner des détails qui nous permettrons de faire travailler notre imagination.
Je pense que c'est ce genre de choses qui rendront un rythme à ce chapitre.
Mais je comprend bion llandon, vu que je me suis déjà essayé à l'exercice. On veut arriver au but, en racontant un histoire. N'empêche qu'on évite de perdre le but et que c'est souvent ce qui fait que le rythme est trop rapide.
Mais, je pense que s'est en s'égarant un peu due notre imagination s'emballera
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Posté par: Llandon
Posté le: 21 août 2007 à 08:33
Anique : merci pour ta critique ! Oui en effet je me rend compte que ça va trop vite ^^! Je vais grossir les lignes et la psychologie un brin mystérieuse de Susan, qui je l'avoue, passe un peu pour une folle aux premiers abords ! C'est pourquoi je vais republier mon premier chapitre quand je l'aurais bien rectifier et ensuite viendra le chapitre deux !
Loic: oui en effet on veut toujours aller trop vite ^^ ! Je vais prendre le temps maintenant ^^! En fait au début je voulais faire un récit qui ne soit pas ennuyeux à lire et donc je me suis imposé un rythme rapide, un peu trop finalement !
Je vous donne mon premier chapitre retravaillé d'ici quelques temps, ça ne sera pas long !
Encore MERCI !
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Posté par: annalekt
Posté le: 21 août 2007 à 12:06
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Llandon
Posté le: 21 août 2007 à 12:46
Ouah merci Annalekt !
En ce moment je retravaille entièrement mon premier chapitre, j'ai rajouté quelques nouveaux éléments qui permettent de se reposer un peu !
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Posté par: loic
Posté le: 21 août 2007 à 13:07
Posté par: Llandon
Posté le: 21 août 2007 à 13:12
Pffffff !
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Posté par: Llandon
Posté le: 22 août 2007 à 09:46
Volà mon premier chapitre retravaillé, avec de nouveaux passages , etc... !
Chapitre premier.
Clic,clic.
Le soleil commençe à décliner à l'horizon lorsque le lycée Anatole de Monzie ferme ses portes. Susan, son sac à main par-dessus l’épaule, claque le grand portail dans un fracas métallique.
La journée n'a pas été très bonne, un étudiant s'est vu offrir une exclusion d'une semaine pour comportement obscène par la faute de Susan, du moins s'est ainsi qu'elle se qualifie, en tant que coupable. Pourtant elle n'a rien à se reprocher , l'adolescent immature voulait assouvir ses pulsions sexuelles avec la belle agent d'entretien de l'établissement. Elle n'avait osée rien dire au début puis une violente incartade avait explosée entre les deux individus, alertant une surveillante qui s'était chargée elle-même de l'affaire en expédiant l'étudiant perturbé dans le bureau de la proviseure.
Encore toute bouleversée, elle salue la concierge et file d’un pas rapide le long du bâtiment pour se rendre chez elle. Elle habite non loin de là, dans un deux pièces confortables avec un balcon donnant sur la rue Fondespan, artère principale de la petite ville de Bazas.
Susan a toujours détestée être au coeur des conflits entre amis ou familiaux, cela la met dans un état de culpabilité intense qui la rend paranoïaque au plus haut point. Elle refuse ensuite de parler correctement avec les concernés, sursautant même au moindre bruit provoqué par exemple par une goutte d'eau dans l'évier. Les personnes étrangères lui deviennent hostiles, et elle s'enferme dans son monde, refusant de sortir.
Engoncée dans son manteau, Susan avance à la hâte. Le vent glacial de l'hiver s'engouffre dans les rues, soulevant sur son passage les feuilles mortes des platanes du jardin de la place des Tilleuls, lieu pourtant habituellement bondé de monde. Les bancs sont vides, couverts pour la plupart de feuilles décomposées par les nuits de gel, les parterres abondamment fleuris les jours d'étés sont maintenant nus et dépourvus de vie, seul un petit chien errant traverse rapidement ce triste tableau. L'endroit semble déserté comme si les gens avaient fui les lieux pour quelques sinistres raisons, l'hiver est véritablement la saison la plus triste, les volets sont clos, les rapports humains ont disparus, berçant la ville dans un silence inquiétant. Pourtant la jeune femme entend de légers bruissements, elle se retourne et presse de nouveau son pas.
Un homme -semble t-il- vêtu d'un long pardessus noir la suit, probablement emprunte t-il le même trajet que Susan. Les lumières du parc semblent jouer d'un jeux pervers dans cette douce clarté du crépuscule, dissimulant ainsi son visage d'une ombre malveillante. Encore toute tremblante de l'histoire de l'après-midi, Susan s'imagine les pires choses, * cet homme c'est l'étudiant pervers de tout à l'heure, maintenant il te prend en chasse pour te flanquer une bonne correction. Oh ma pauvre Susan, si tu savais ce que les gens de son espèce sont capable de faire de nos jours...! Il va bientôt te rattraper si tu te magnes pas plus que ça! Il va t'entrainer avec lui dans une ruelle sombre et il va te...*
Son coeur s'emballe, sa respiration s'accélère subitement, le sang afflue à une vitesse croissante dans tout son organisme, laissant accroître progressivement l'indésirable adrénaline. Elle est même à la limite de vouloir s'enfuir en courant mais sa raison lui insuffle de se calmer et de stopper cette paranoïa inutile qui la bouleverse depuis son enfance. Malgré tout, Susan se sent terriblement angoissée, comme prise au piège d'un maniaque. La panique la gagne inexorablement tel un serpent venimeux s'insinuant peu à peu dans ses veines palpitantes.
La lune commençe à apparaitre dans le ciel ,assombri de nuages noirs, de cette fin de journée. Le vent hurle à travers les arbres, jouant d'une mélodie mystérieuse, les feuilles tourbillonent lentement sur la chaussée tandis qu'une vieille voiture traverse la route perpendiculaire à la rue. Susan s'enfle alors d'espoir, elle n'est finalement pas si seule que ça, mais sa peur l'empêche d'extraire des paroles de sa gorge nouée et l'automobiliste continue son chemin, s'enfonçant dans les ténèbres environnants.
Arrivant au coin de la rue, la jeune femme se risque un regard en arrière, elle s'attend à tout moment à voir une main se poser sur sa bouche ,mais, et à sa grande surprise, l'individu bifurque à l'opposé, traversant le passage clouté dans les dernières lueurs du soir.
Son coeur se resaissit, sa respiration se fait moins saccadée, une agréable impression de soulagement la gagne pareil à une grande bouffée d'air après avoir passer des jours entiers enfermé dans une cave. Un fou rire monte alors aux lèvres de Susan, une inextinguible fou rire qu'elle accepte volontier.
De minces flocons de neiges virevoltent dans la lumière blafarde des lampadères, comme des milliers de papillons blancs attirés par la lumière d'une lampe de jardin. La jeune femme se sent bien, cette soirée s'annonçe belle, malgré cette subite décharge d'adrénaline. La neige aura bientôt recouverte toute la ville sous un épais manteau étincellant. Elle remonte alors le col de son pardessus marron clair et s'engage enfin dans la rue Fondespan où, à sa grande surprise, le marchand de journaux est encore ouvert. La charmante boutique a été récemment repeinte d'un beau bleu lavande, sur laquelle un écriteau en fer forgé nomme les lieux en lettres italiques " La Presse Bleue ". Le nouveau propriétaire est un fou de travail, à croire qu'il n'arrive pas à se défaire de son magasin. Certains murmurent même qu'il lui arrive couramment d'y dormir, confortablement affalé sur une pile de journaux. Mais cela n'efface en rien sa gentillesse, appréciée de tout les clients.
Susan pousse alors la porte, et une apaisante vague de chaleur lui saute au visage.
- Bonsoir, murmure t-elle d'une voix grelottante. Mr Fonta la salue avec un large sourire accueillant.
Elle se dirige alors vers son rayon favori, à savoir les peopleries en tout genre. Elle prend deux magazines et s'enfuient à la caisse.
Tandis que le buraliste passe en compte les deux revues, Susan sort ses gants pour réchauffer ses mains victimes du froid, et extrait son porte-monnaie du sac.
- Deux euros cinquante s'il vous plait.
Elle tend alors les pièces dans le creux d'un cendrier que le marchand de journaux s'empresse de saisir pareil à un vautour avide d'une carcasse de chacal au milieu du désert.
- L'hiver s'annonce rude! , dit-il d'un ton cordial.
- Oui en effet, je dois ressembler à un mobile qui vibre, dit-elle dans un sourire, puis les deux se mettent alors à rire bruyamment.
- Je vous remercie, au revoir.
Elle s'éclipse au dehors, où le vent hurle contre les parois étroites de la rue comme un esprit malfaisant, lui balayant le visage d'un souffle glacial. Ses longs cheveux bruns virevoltants selon les caprices de la brise, elle arrive enfin à son domicile. Elle enclenche la clef et pousse la lourde porte vitrée en bois exotique dans un crissement strident. La lumière du hall s'allume alors automatiquement, illuminant les ténèbres dans lesquels quelques araignées confectionnaient leurs pièges machiavéliques. Ecoeurée, Susan monte au premier, ses chaussures à talons glissent contre les marches en parquet, laissant derrière elle de petites tâches de neige fondue. Elle entre alors chez elle, enlevant à la hâte son long manteau, et s'affale sur le canapé en soupirant. Encore une de ces longues journées où Susan profite de son petit chez soi que quelques heures pour ensuite repartir de pied ferme très tôt le lendemain matin. Elle allume alors la télévision où un certain Jean-Pierre Foucault martyrise un pauvre joueur à savoir si il a trouvé la bonne réponse, elle aime cette présence sonore qui la rassure. Comme toute les personnes seules, la télévision constitue un bon moyen pour se sentir protéger, et oublier un instant cette lourde solitude. Elle se déshabille alors, ôtant le plus vite possible ses vêtements, pour s'offrir une délicieuse douche enivrante pleine de bien-être où la chaleur prend progressivement possession de son corps, l'enveloppant dans une brume bienfaisante. Elle aime ses petits gestes quotidiens qui procurent d'immenses plaisirs, comme la délicieuse soupe au micro-onde qui nappe son palais et sa gorge, d'une chaude vague délicieuse parfumée aux légumes, les soirs d'hiver.
Elle tourne les robinets, et un mince filet d'eau tiède perle le long de son cou, toute frémissante Susan accroit la puissance du jet, aspergeant tout son corps de l'onde réconfortante. L'eau ruisselle sur son corps hâlé, entre ses seins et le long de ses hanches voluptueuses, s'engouffrant ensuite dans la bouche d'évacuation dans un gargouillement guttural. Elle étale alors le gel douche sur son corps, répandant une agréable odeur de mangue dans la salle de bain.
Elle enroule ensuite une épaisse serviette de bain violette autour de son corps tel une robe de soirée glamoure et s'asseoit sur le canapé, une poche de chips à la main.
Tout en grignotant elle regarde le journal télévisé, où des évènements toujours aussi alarmants sont annonçés, à tel point que ça en devient lassant, c'est alors que lui revient en mémoire la folle pensée qui s'était introduite dans son esprit lorsqu'elle s'était cru poursuivit par l'homme à la sortie du lycée, elle se force à ne plus y penser, et se lève maladroitement de son canapé pour aller préparer son dîner. Rien n'est comliqué chez Susan même pas les repas, un sachet à mettre au micro-onde et le tour est joué. Elle estime n'avoir pas le temps et l'étoffe d'une bonne cuisinère, loin d'être exigente, elle avale des hâchis parmentiers inmangeables, des nouilles chinoises visqueuses et des frites à moitié cuites. Sans oublier sa sempiternelle poche de chips!
Les heures passent et la nuit assombrit rapidement les rues, ne laissant de lumineux que les faibles lueurs des lampes de la rue qui jettent leurs halos pâles contre les murs anciens de la cité autrefois médiévale. Susan ferme alors ses volets coulissants rouillés, tout en évitant les flocons de neige qui ont maintenant doublés de volume.
Une véritable tempête de neige s'abat sur la ville, entrainant avec elle un blizzard bruyant, qui continue sa mélodie angoissante alors que les fenêtres de Susan sont fermées. Combien de fois elle a demandée à la propriétaire, qui habite au-dessous, de mettre du double-vitrage, mais son amnésie a vite fait de ranger cela dans un coin perdu de sa mémoire défayante, laissant la jeune femme en proie aux diverses nuisances sonores de la ville la nuit tombée. Mais la fatigue l'entraine très vite dans les douces mains du sommeil. La jeune femme se laisse alors tomber sur le lit, les paupières mi-closes, puis elle enfile son pyjama, règle son réveil et s'enfonce confortablement dans son lit douillet, emportée par les rêves.
Voilà ! Qu'en pensez-vous? C'est mieux?
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Posté par: annalekt
Posté le: 22 août 2007 à 12:49
bonsoir Llandon,c'est bcp mieux,j'aimerai avoir le quart de ton talent,encore bravo.bonne soirée.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Anique
Posté le: 22 août 2007 à 14:50
Bonjour Llandon! Wow! Voilà qui fait toute la différence! Bravo!
------------- C'est l'attitude qui détermine notre altitude
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Posté par: loic
Posté le: 22 août 2007 à 17:37
J'ai pas encore tout lu (j'ai du lire la moitié), mais y'a pas à chier, c'est infiniment meilleur.
Continue comme ça
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Posté par: Llandon
Posté le: 23 août 2007 à 01:50
Oh j'en suis tout retourné de vos messages ,un gros merci à vous tous , rien de mieux pour commençer la journée sur un bon pied , je m'attaque immédiatement à la suite de mon second chapitre de ce pas !
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Posté par: Bobby
Posté le: 28 août 2007 à 07:25
Salut,
Pourrais-tu "aérer" ton texte avec plus de retours à la ligne ou des paragraphes mieux espacés. C'est déjà pas facile de lire sur écran...
Essaie aussi, si possible, d'écrire plus simple. Relis-toi à haute voix, tu comprendras.
En tous les cas, félicitations pour ton courage. Commencer un roman demande beaucoup d'énergie.
J'attends la suite,
Bob
------------- Le monde des humains est un asile de fous, qui n'est lucide que quelques jours par an, pendant la période du Carnaval
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Posté par: Llandon
Posté le: 28 août 2007 à 07:29
Merci Bobby !
Oui je sais que c'est pas trop aérer car je n'ai fait qu'un vulgaire copier/coller !
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Posté par: annalekt
Posté le: 28 août 2007 à 08:32
bonjour et bienvenu Bobby.bonne journée.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Bobby
Posté le: 28 août 2007 à 09:38
Tu décris les moindres gestes et faits de ton héroïne de façon à créer l'ambiance et à bien détailler l'environnement dans lequel elle vit...
Je me demande pourtant s'il n'y aurait pas moyen (encore une fois) de faire plus simple. Un exemple idiot (mais c'est pour me faire comprendre). Il est évident que si elle rentre dans son appart, elle devra ouvrir la porte i
Donc pas obligé de le préciser... je ne sais plus si tu l'as dit, mais c'est à tire d'exemple.
je dirais que le climat y est, on voit très bien le dessin et la couleur de ton personnage, mais on doit faire beaucoup de route pour y parvenir.
Moi, ça m'intéresse. Mais si tu pouvais nous offrir tout ça avec la moitié de mots, ce serait parfait !
J'attends la suite. Avance à ton aise, simplifie, simplifie et revois quand même un peu ton ortographe.
Signé: le vieux barbon !
------------- Le monde des humains est un asile de fous, qui n'est lucide que quelques jours par an, pendant la période du Carnaval
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Posté par: Bobby
Posté le: 28 août 2007 à 09:42
Salut Annalek... de quel côté de la Belgique es-tu ?
------------- Le monde des humains est un asile de fous, qui n'est lucide que quelques jours par an, pendant la période du Carnaval
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Posté par: annalekt
Posté le: 28 août 2007 à 09:57
Message posté par Bobby
Salut Annalek... de quel côté de la Belgique es-tu ?
bonsoir Bobby,dans la région Liègeoise,et toi de quel coin es-tu?bonne soirée.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: Bobby
Posté le: 28 août 2007 à 10:05
Ha ha, de Litch !
K'ben van Schaerbeek, bij Brussel. J'y tiens une librairie tabacs/journaux...
------------- Le monde des humains est un asile de fous, qui n'est lucide que quelques jours par an, pendant la période du Carnaval
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Posté par: annalekt
Posté le: 28 août 2007 à 11:23
Message posté par Bobby
Ha ha, de Litch !
K'ben van Schaerbeek, bij Brussel. J'y tiens une librairie tabacs/journaux... à wuà di litch!
quel chance tu as de tenir une librairie(mis a part les horaires),mais c'est un de mes reves de travailler dans une librairire,et les heures ne me font pas peur.
si tu veux que l'ont papote de tout et de rien,tu peu aller sur le post "pour parler de tout et de rien" ou alors m'envoyer des messages via la messagerie privée,car là, nous ne sommes pas sur le bon post,je le dis avant que l'on nous le signale.à bientot et bonne soirée.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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Posté par: anais
Posté le: 03 septembre 2007 à 04:55
bravo Llandon !!
je t'admire , je ne serai pas capable d'écrire !!!!
et vive les critiques de ça et des autres , c'est fantastique de voir comme juste quelques petites choses améliorent le 1er chapitre
BRAVO
------------- « Une bibliothèque est une chambre d'amis » -- Tahar Ben Jelloun
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Posté par: Llandon
Posté le: 03 septembre 2007 à 05:41
Merci beaucoup Anais, rien ne me fais plus plaisir !
je suis vraiment désolé de ne pas encore pouvoir poster mon second chapitre, mais je suis en ce moment débordé et je n'ai pas trop le temps de me consacrer à l'écriture, à mon plus grand regret !
Mais dès la rentrée, je m'y remet de pied ferme !
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Posté par: anais
Posté le: 03 septembre 2007 à 05:45
Message posté par LlandonMerci beaucoup Anais, rien ne me fais plus plaisir !
je suis vraiment désolé de ne pas encore pouvoir poster mon second chapitre, mais je suis en ce moment débordé et je n'ai pas trop le temps de me consacrer à l'écriture, à mon plus grand regret !
Mais dès la rentrée, je m'y remet de pied ferme !
super !
prends ton temps , l'ortographe ça se corrige aprés le tout c'est déjà d'avoir la trame
et là tu me sembles bien parti
------------- « Une bibliothèque est une chambre d'amis » -- Tahar Ben Jelloun
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Posté par: Llandon
Posté le: 22 septembre 2007 à 14:39
Voici (enfin ^^) mon second chapitre que j'avais un peu abandonné aux suites de la rentrée ! En espérant qu'il vous plaise ! Et comme d'habitudes, vos critiques sont les bienvenues !
Le lendemain matin, l’infernale machine retentit dans tout l’appartement, vomissant une sonnerie aigüe fort déplaisante pour une âme aussi contrariée que Susan en début de journée. Bondissant instantanément, la jeune femme envoit valser le réveil d’un coup de poing rageur contre le mur. Les cheveux emmêlés, l’haleine chargée et les yeux gonflés, Susan émerge enfin de son long sommeil.
Il est cinq heures trente lorsque ses deux pieds se posent sur le parquet froid. Il fait encore noir dehors à cette heure-ci. Elle enfile alors sa vieille robe de chambre grise, qu’elle garde depuis l’âge de 18 ans et se passe de l’eau sur le visage, essayant tant bien que mal d’effaçer cette sensation de lourdeur. Une chaleur suffocante règne dans l'appartement, laissant paraitre une buée opaque contre les vitres.
Une heure plus tard,après un petit déjeuner copieux, fait de tranches de pain de mie grillées tartinées de beurre et d’un jus d’orange frais, Susan file à la salle de bain se brosser les dents et se maquiller avant d’ouvrir les volets. Un courant d'air frais pénètre alors dans le salon, refroidissant rapidement les lieux d'un souffle glacial. Quelques flocons s'écrasent alors lourdement sur le linoléum blanc, toubillonnant dans le courant d'air.
Complètement éblouie, elle reste émerveiller par la vision quasi féerique qui s’offre à ses yeux maintenant bien réveillés. La neige a ensevelie entièrement la ville sous une épaisse couche brillante, pleine de petits cristaux luisants tel des diamants. Quelques personnes marchent dans la rue à pas de loup pour ne pas tomber dans la neige, certains parlent gaiement de cette nouvelle météorologique inattendue, tandis que d’autres ,plus petits, se lançent des boules glaçées sur le chemin de l’école primaire.
Une véritable euphorie semble avoir pris possession de Bazas,cela n’était pas arriver depuis de nombreuses années, à tel point que même les personnes les plus âgées s’en souvenaient à peine. Susan se souvint alors de la fois où son arrière grand-père lui avait raconté quelques anecdotes de sa vie durant la Seconde Guerre Mondiale, notamment le jour où les Allemands étaient venus récquisitionner des vivres et s'étaient retrouvés bloquer à cause d'une violente tempête de neige qui avait subitemment éclatée une matinée de janvier, obligeant son arrière grand-père et sa femme à les loger le temps que cela cesse. Un souvenir qu'il avait d'ailleurs raconté avec beaucoup d'amertume.
Toute revigorée, Susan partit au travail avec le sourire, elle marche péniblement dans la neige, laissant derrière elle de profondes empreintes givrées.
Sur sa route elle croise alors une de ses collègues de travail, Elise , qui travaille dans l’administration, bien au chaud dans les bureaux. Elle habite elle aussi non loin du lycée et s’y rend à pied chaque matin.
- Bonjour Susan ! , s’exclame t-elle avec un large sourire, tu as vu ça un peu !
- Salut , elle marque une pause le temps de regarder les alentours, elle se croirait plonger dans un de ses fameux films fantastiques où la beauté des paysages émerveillent le spectateur; oui c’est fabuleux, ce matin en me réveillant je n’y croyais même pas. Tu te rappelles du "Monde de Narnia" qu'on était allé voir ensemble ?!
Elles éclatent toute les deux de rire et continuent leur chemin ensemble dans la bonne humeur.
Susan est tranquille ce matin et pour le reste de la journée d’ailleurs, les bus scolaires n’ont pas pû circuler avec une telle neige et les trois quarts des élèves sont retenus chez eux jusqu’à nouvel ordre. Il semblerait que la semaine entière se déroule ainsi, et Susan s'en accomode fort bien. Elle n’aura pas à supporter les rires hystériques des adolescentes « en chaleur » comme elle dit, ou encore le va-et-vient incessant de quelques garçons en mal de maturité autour d’elle.
Cette fois-ci c’était différent, c’est comme si l'établissement lui appartenait. Mais soudain son rêve se brise en mille morceaux à l’appel d’une voix stridente, très familière.
-Susan !
Elle se retourne et voit alors Madame Sigma courir vers elle au loin sous le hall, courir est un bien grand mot, du moins trottine t-elle.
-Oui !
La proviseur arrive à son niveau, légèrement éssoufflée, les mains sur les hanches.
-Vous pourriez faire mon bureau, j’ai constaté un baby-boom d’araignée, c’est plutôt écoeurant !
Susan camoufle alors son fou rire et accepte volontier, de toute façon elle n’en a pas le choix. Puis elle se remémore la veille lorsqu’elle était entrée dans le hall de l’immeuble où une dizaine d’arachnides infâmes tissaient leurs pièges diaboliques.
Le bureau de Madame la Proviseur est un vrai foutoir, pas étonnant que des bestioles y aient trouvées refuge. Des piles de papiers sont amoncellées sur le bureau comme de vulgaires chiffons, le porte-manteau est bondé de vestes que Lisa oublie chaque soir, sans parler des stylos éparpillés sur le sol et des rubans de sctotch accrochés sur les meubles.
Susan branche alors l'aspirateur et commençe sa lourde tâche sous l'oeil amusé de Madame Sigma, qui lui indique les moindres recoins à nettoyer, avec une banalité provocante.
Lisa est une vraie peste au boulot, une véritable caporale qui aime martyriser ses troupes. Ses talons aiguilles résonnants dans les couloirs de façon sinistre, son rictus dédaigneux, son regard froid, sa marche droite et sans faux pas, sans oublier son chignon stricte et emplie de laque coiffante, sont autant de détails qui font trembler les murs du lycée. Elle aime l'ordre et la discipline, bien normal non ? Oui, mais elle y rajoute son petit grain de sadisme. Intarissable chasseresse, elle traque les couples d'étudiants dans les moindres recoins de l'établissement, les délogeant avec un grand coup de pied au derrière et quelques heures de retenues durant lesquelles ils " passeront plus de temps à gratter la feuille qu'à se lécher le visage". La première fois qu'elle avait entendu cela, Susan avait failli exploser de rire sous le regard glacial de la proviseure, qui était on ne peut plus sérieuse.
Ainsi pendant une heure de temps, elle nettoya le bureau du mieux qu'elle pût, essayant de paraitre la plus ravie possible, des voluptes de poussière s'envolant gracieusement dans les rayons rassurants du soleil.
La sonnerie criarde retentit alors dans tout le lycée, entrainant une vague d'adolescents internes en dehors des salles de classe, dans un brouhaha assourdissant. Susan pose son balai et son seau, s'essuie le front du revers de la main et file au réfectoire sans attendre, tenaillée par la faim.
La neige continue de tomber, imperturbable. La cour intérieur de l'établissement est totalement prisonnière des flocons, les plantes vivaces ,qui, l'été assurent un spectacle de couleurs permanent ,se terrent maintenant sous cette protection hivernale.
Le réfectoire est situé à l'opposé des salles d'enseignement, il faut traverser une grande cour avant d'y être au chaud. Les élèves font déjà la queue, Susan s'aperçoit alors qu'il n'y a qu'une centaine d'élèves, des internes pour la plupart, retenus prisonniers dans le lycée.
A la table les cinq autre agents d'entretien sont réunis. Susan leur lançe un sourire amical tandis qu'elle sélectionne ses plats, un long plateau dans les mains, et se joint à eux.
Ils discutent vivement pendant une heure de temps, relatant leurs petits exploits de la matinée parmis lesquels le nettoyage du bureau de Madame la Proviseure. S'en suit un grand éclat de rire où quelques étudiants se retournent,stupéfaits. Le parfum écoeurant de friture qui s'échappe des cuisines, laisse Susan sur sa faim.
La récréation terminée, la jeune femme reprend ses habitudes routinières et part passer la serpilière au premier dans les couloirs de l'aile est de l'établissement, où une odeur désagréable d'hôpital y règne en maitre, d'où l'absence surprenante d'étudiants désireux d'être tranquilles.
Seule, elle ressasse alors de vagues idées, comme son célibat ou encore le plat qu'elle va manger ce soir. Il lui tarde de rentrer chez elle, de profiter un temps soit peu de la vie "normale". Ses temps de travail lui prennent absolument toutes ses soirées et ses matinées, il n'y a que le weekend où elle se sent revivre un peu, s'abandonnant aux plaisirs des grasses matinées et des sorties en famille. Le weekend dernier, elle était partie à Bordeaux pour visiter une exposition d'orchidées au Jardin Botanique de la Bastide avec ses parents et sa soeur, Laëticia. Elle s'était émerveillée de la beauté resplendissante de ces créatures végétales, oubliant un instant ses problèmes, plongée dans ce monde enchanteur où l'alliance des couleurs pétillantes et des formes étranges forment un grandiose tableau vivant. Elle en avait d'ailleurs acheté une, qu'elle avait surnommée Aphrodite en raison de son étincellante couleur blanche.
Mais les vacances de Noël arrivent bientôt, et à cette pensée, Susan redouble d'effort pour faire luir le carrelage blanc et commençe à entonner une mélodie dans le silence inquiétant des lieux.
Dix sept heures. La sonnerie hurle de nouveau pour annonçer la fin des cours, peu nombreux en cette journée enneigée. Les quelques internes regagnent leurs chambres, tandis que d'autres repartent à pied chez eux, au centre-ville.
Le soleil s'enfonce lentement dans l'horizon, laissant paraitre les derniers rayons de la journée, réchauffant les murs de pierre de l'ancien séminaire.
Susan en a encore pour un petit moment, elle est toujours la dernière a quittée l'établissement. Elle descend le vieil escalier de pierre qui mène au premier, les marches sont toutes ondulantes, marquées par le passage du temps, sous les piétinements incessants des bonnes soeurs de l'époque et des jeunes étudiants.
Ses talons claquent sur la pierre marbrée, résonnant contre les murs tels les lamentations inquiétantes des fantômes du passé. Cette ancienne maison de bonnes soeurs a toujours suscitée une crainte profonde chez Susan lorsque le voile ténébreux de l'obscurité nappe la bâtisse d'ombres mouvantes. Les arbres de la cours se balançent au grès du vent glacial, froissant les branches de craquements sinistres, qui viennent grinçer contre les vitres.
Susan est alors en proie à sa paranoïa, qui semble se réveiller de façon cyclique comme un monstre sanguinolent qui darde sa langue fourchue dans les méandres traumatisés de son cerveau. Ses vêtements lui collent à la peau, libérant des sueurs froides. Son corps réagit alors violemment à cette secousse d'adrénaline, libérant un terrible frisson le long de son échine. Elle ravale alors sa peur et s'empresse d'entrer dans la réserve où une chaleur bienveillante enivre son corps crispé, secoué de spasmes incessants.
Elle range son seau sur une étagère bancale parmis la foultitude de produits d'entretiens, qui répandent dans la pièce un ensemble d'odeurs synthétiques, rappellant maladroitement des senteurs tropicales, et plaçe son balai-brosse dans un coin. La pièce est plongée dans une clarté menaçante, jaune pâle. La pathologie psychique de Susan l'empêche de voir le monde sous sa vrai réalité une fois que sa peur a pris les commandes de son esprit. Les banalités du quotidiens deviennent alors de véritables sources de cauchemar. Son médecin lui a souvent refuser de lui donner des médicaments, sous prétexte que c'était de simples crises d'angoisses, qualifiées de "passagères". Mais la jeune femme en était victime de plus en plus souvent, surtout à partir du crépuscule, où la lumière rassurante de l'après-midi laisse place à l'obscurité funeste de la nuit. Ses remèdes les plus efficaces sont la fuite ou l'isolement. Elle se sent en sécurité dans cette pièce étroite, elle pourrait même y passer la nuit, attendre le lendemain pour sortir.
"Tu es folle Susan, complètement folle !!! Que peut-il t'arriver ici dans ce lycée paumé ?! Hein tu peux me le dire !!!!"
Ses mains sont moites, ses spasmes reprennent de plus belle à l'idée de sortir de ce nid de chaleur. Elle tend alors sa main droite sur la poignée d'acier, froide comme la lame aiguisée d'un poignard. Elle tremble de tout ses membres.
"Et si un taré se tient juste derrière cette porte, brandissant une hache au dessus de sa tête, te broyant l'épau....
Rooh ça suffit maintenant ! Prends ton courage à deux mains et pousse cette porte de merde une bonne fois pour toute !!!"
Elle entrebaille alors la porte, petit à petit, dévoilant à chaque fois un peu plus d'obscurité. Des carreaux, une arche, la cour intérieur, la neige, la morsure du froid, le hululement du vent..... elle sort alors de sa cachette, s'emmitouflant dans les pans de son pull et court en direction de l'accueil.
Josy se tient devant son ordinateur, à moitié endormie, les cheveux en vrac et le maquillage débordant. La concierge n'en finit plus de s'ennuyer à longueur de journée, elle ouvre et ferme les portes aux étudiants, elle répond au téléphone pour des pacotilles, elle mâche le même chewing-gum pour couper la faim et enfin elle parle avec des professeurs ennuyeux. Et surtout... elle reste dans ce fichu lycée toute l'année.
Susan émerge alors dans son bureau, toute appeurée.
- Salut chérie ! Quoi d'neuf ?
Susan déglutit avec effort et s'asseoit sur une chaise en bois, ou plutôt s'écroule dessus. Elle respire bruyamment.
- On dirait que tu t'es faites poursuivre par une meute de chiens enragés ma pauvre Susan!
- Non c'est juste que.....je suis ..... un peu enrhumée !
- Rohh salop'rie d' temps ! J'te jure qu'on va passer un hiver épouvantable !
Susan rumine ses idées noires, écoutant à peine Josy, toujours en train de s'égosiller dans son argot agaçant. Elle quitte soudain la pièce et s'enferme dans les W.C, elle ouvre le robinet et déverse dans sa bouche asséchée un mince filet d'eau. L'onde glaciale dévale dans sa gorge, s'enfonçant dans les profondeurs abyssales de son estomac, avant de remonter légèrement par une force violente.
La jeune femme vient de hurler. La petite glace murale au dessus du lavabo blanc est maculée d'une écriture rouge sang: T'aurais dû rester dans la réserve !
Voilà !
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Posté par: annalekt
Posté le: 23 septembre 2007 à 09:18
bonjour Llandon,c'est bien,mais le premier chapitre m'a plus tenu en halaine,ici je trouve que ça s'essouffle déjà un peu,mais ce n'est que mon simple avis,car comme je te l'ai dejà dit je n'ai pas le quart de ton talent.mais surtout continue.bonne journée.
------------- Un clown,c'est toujours triste.
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