Zeus, dieu des sombres nuées ;
Agamemnon aux pouvoirs étendus ;
Athéna aux yeux pers ;
Hector au casque à panache oscillant ;
Achille aux pieds agiles ;
Alexandre beau comme un dieu ;
les Achéens aux têtes chevelues ;
Ménélas aimé d'Arès, chef des Achéens ;
Hélène aux bras blancs ;
Iris aux pieds rapides ;
Clymène aux grands yeux de génisse ;
l'artificieux Ulysse ;
les Achéens aux belles cnémides ;
Ajax, conducteur des Argiens.
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Homère, au VIIIè siècle avant JC, évoque une guerre (réelle ou mythologique ? ) de dix ans pour une femme, Hélène aux bras blancs.
Pâris, fils du vieux roi Priam de Troie, a enlevé Hélène à son mari Ménélas, frère du roi des rois de Grèce Agamemnon. Les Achéens (Grecs ) se regroupent pour récupérer Hélène, et ils préparent leur flotte.
« L'Iliade », récit mythologique, raconte une partie de la conquête de Troie, nommée aussi Ilion ; cette oeuvre est écrite en 24 poèmes ou chants, et correspond à la fin de cette guerre entre Mycènes du roi Agamemnon ( Grèce ) et Troie du roi Priam ( ville de l'actuelle Turquie ), quand les Grecs débarquent sur la plage de Troie pour envahir cette ville imprenable.
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Je n'ai pas aimé ce livre, car je n'arrive pas à me projeter avec la mentalité antique.
-- D'abord, c'est l'apologie de la guerre : Homère se glorifie de faire tuer des milliers de personnes pour en récupérer une seule, Hélène, qui n'est pas forcément d'accord, et éventuellement soumettre une ville ;
-- Et puis La belle Hélène qui semble plus que « blonde », dont on n'entend pas un mot, et même très peu dans « La guerre de Troie n'aura pas lieu », de Jean Giraudoux ; et d'ailleurs, aucune femme « humaine » n'intervient, ce qui prouve qu'à cette époque, à part les déesses, les femmes n'avaient pas leur mot à dire.
-– Ensuite, les dieux sont des tricheurs qui aident les guerriers. Ce n'est pas ma conception des dieux, mais ce n'est que mon avis.
Athéna aide le Grec Diomède à tuer Enée, cousin d'Hector, en diffusant de la brume.
Athéna, encore elle, aide à nouveau Diomède à blesser Arès, dieu tueur de Grecs.
Elle dévie aussi le trait d'Achille qui tue ainsi Hector.
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Bref, j'ai eu l'impression d'un va-et-vient continuel, au cours de ces vingt-quatre poèmes, entre le camp Grec, retranché sur la plage, et les murailles de Troie, devant lesquelles, chaque jour, on versait le sang. Berk !
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Une étoile pour les qualificatifs redondants des personnages, glorifiants dans l'Antiquité, mais humoristiques au XXIè siècle …. :)
Une deuxième étoile par respect pour la "performance" de l'aède Homère au VIIIè siècle avant JC, fondateur de la littérature européenne..... s'il a vraiment existé !
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